lundi 10 septembre 2007

Jean-Paul Rouve fait les égouts pour 50 briques

Artistes - En prod : Décidément, les criminels ont la cote dans le cinéma français. Alors que Vincent Cassel a interprété Jacques Mesrine dans L'Instinct de mort et L'Ennemi public n°1, deux films signés Jean-François Richet, c'est au tour de Jean-Paul Rouve d'incarner un célèbre bandit : Albert Spaggiari.
L'homme était devenu célèbre en 1976 en réalisant "le casse du siècle" à Nice : en passant par les égoûts, il avait creusé un tunnel jusque sous les fondations d'une banque dont il avait volé 50 millions de francs. Sur le mur de la salle des coffres, il avait écrit : "Sans Arme, Ni Haine, Ni Violence". Ce slogan (tout l'inverse de Mesrine) est le titre du film réalisé par l'ex-Robin des Bois. Le tournage a débuté fin août à Nice et se poursuivra au Portugal.
Mégalo

"Ce n'est pas tant l'histoire de ce casse qui m'intéresse que la personnalité de Spaggiari, sa mégalomanie, son désir de reconnaissance. Au lieu de chercher à se faire oublier, comme tout braqueur, il n'aspire qu'à jouer les vedettes. A croire que c'était la seule raison de ce casse", a déclaré Jean-Paul Rouve à l'AFP.

Spaggiari était en effet parti en cavale à l'étranger, ce qui ne l'avait pas empêché d'accorder des interviews à la télé française. Affublé d'une moustache et d'une perruque, il avait alors montré toute sa verve et son originalité.
Le personnage, sympathique de prime abord, avait toutefois fréquenté des sales types peu recommandables : je ne parle pas que de criminels ou de mafieux mais aussi des fachos et néo-nazis. Ce qui casse un peu son image de Robin des Bois pacifique.
A noter que le casse sans violence de Spaggiari a déjà été adapté à l'écran en 1979 par José Giovanni sous le titre :
Les Egouts du Paradis. Le voleur était alors incarné par Francis Huster. Le film de Rouve, lui, doit sortir au printemps 2008. Anderton

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Spagiarri ? il était pas libéro pendant la coupe du monde 86 ?

cineblogywood a dit…

Oui et même qu'il a Forza la banca