tag:blogger.com,1999:blog-8658332772389309372.post4194687190031439696..comments2024-03-10T22:54:07.152+01:00Comments on CINEBLOGYWOOD: Box-office : Transformers 2 talonne The Dark Knightcineblogywoodhttp://www.blogger.com/profile/04018648516001496150noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8658332772389309372.post-9218472718932307522009-06-28T23:54:53.125+02:002009-06-28T23:54:53.125+02:00J'adore le cinéma, tous les genres de cinéma. ...J'adore le cinéma, tous les genres de cinéma. J'ai apprécié le premier opus pour sa liberté totale, sa grandiloquence assez vide mais très puissante visuellement. J'ai vu "Transformers 2 : La Revanche" au cinéma aujourd'hui, avec un ami qui avait beaucoup aimé le premier.<br /><br />Autant le vide scénaristique avait permis au premier opus d'investir totalement l'écran grâce à ses effets spéciaux, autant ce second opus est assourdissant par son écriture affreuse, ses situations tentant de justifier constamment l'histoire en aval, et ses dialogues à couper le souffle de bêtise (du style, "il a été tué... il est donc mort !").<br /><br />Le tout en reprenant tout à fait les défauts du premier pour les démultiplier. L'humanisation des robots est, par exemple, absolument ignoble. Les combats entre eux sont souvent incompréhensibles à l'écran, se résumant à une boule de métal où il est difficile de différencier un pied d'une tête. Les méchants sont supers méchants (mais pourquoi sont-ils aussi méchants ? mais parce que ! Explication suffisante pour le premier opus, vague lorsqu'il s'agit de réitérer le combat sur Terre contre eux), et les militaires patriotes supers cools (tellement cools qu'un commandant de porte-avion ordonne immédiatement, sous les conseils d'un boucher New-yorkais, une frappe chirurgicale); les séquences sont totalement désarticulées et comme interdépendantes, frappant le spectateur par leur manque de texture, d'humanité, de finesse.<br /><br />L'humour y est gras.<br /><br />Le montage est étonnant. Bay veut aller tellement vite que sur un plan l'on voit des acteurs à terre pour les retrouver, le plan suivant, déjà en train de courir.<br /><br />Les interactions, à part en de rares occasions, entre robots et humains sont inexistantes. Tel un vieux film des années 50, Bay n'a rien trouvé de mieux qu'un bête champ contre-champ lors des dialogues, où les acteurs lèvent simplement le visage pour signifier que leur interlocuteur est immense. Sinon ils ne se touchent que par explosions interposées, comme si un gouffre technique les séparait.<br /><br />La direction d'acteur est inexistante. C'est inédit pour moi; je n'ai jamais vu ça dans un film à haut budget américain. Shia Labeouf joue affreusement mal durant la vingtaine de minutes de film où l'on doit faire appel à son talent d'acteur; tellement mal que l'on a rit dans la salle pendant sa fameuse crise d'hallucinations.<br /><br />J'y ai été avec une parfaite objectivité, avec une âme de gamin parfaitement intacte, prêt à en découdre contre tous les méchants robots de l'univers.<br /><br />Mon ami et moi avons failli quitter la salle avant le générique; nous aurions dû, puisque la fin ne nous a même pas gratifiée d'un remerciement pour notre résistance; elle fut un bête copier coller du premier, conclue par une scène étonnante où Labeouf, face au génial Rainn Wilson répond, essoufflé, comme si il revenait tout juste du combat = "désolé, j'ai été retardé... bah voilà..."<br /><br />Un grand moment de cinéma en somme. C'est assurément le plus mauvais film que j'ai vu depuis quelques temps maintenant.Ralph McReisshttp://www.anthropole.frnoreply@blogger.com