Notre ami des vedettes, nostalgique des stars en noir et blanc à la Rita Hayworth, parcourt ainsi les rues de la cité cannoise en pleine effervescence, distillant des anecdotes tantôt cocasses quand il s’agit des débuts de Pedro Almodovar, tantôt pathétiques lorsqu’il évoque la disparition tragique de Dominique Laffin.
De séances languissantes en soirées électriques et toujours décevantes, l’auteur nous emmène à la rencontre d’un univers forcément artificiel, non dénué d’une humanité que sa sensibilité nous fait toucher du doigt : Sofia Coppola paniquée avant la projection de Marie-Antoinette, Jean-Luc Godart en génie intimidant, Nicole Garcia touchée par l’accueil plutôt glacial réservé à son film Selon Charlie.
On pourrait croire à un énième opus d’une chronique mondaine où le people le dispute à la paillette, il n’en est rien. Simplement parce que Frédéric Mitterrand est un véritable cinéphile (les films qu’il aime ne sont d’ailleurs pas les plus faciles d’accès) et un écrivain brillant.
Mon conseil : faussement anecdotique, Le festival de Cannes (aux édition Robert Laffont) ne doit pas être lu sur un transat entre deux cocktails glacés…
Sentenza (voilà voilà)
On pourrait croire à un énième opus d’une chronique mondaine où le people le dispute à la paillette, il n’en est rien. Simplement parce que Frédéric Mitterrand est un véritable cinéphile (les films qu’il aime ne sont d’ailleurs pas les plus faciles d’accès) et un écrivain brillant.
Mon conseil : faussement anecdotique, Le festival de Cannes (aux édition Robert Laffont) ne doit pas être lu sur un transat entre deux cocktails glacés…
Sentenza (voilà voilà)
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