samedi 28 septembre 2024

BD : du culte dans la fantasy

Bone L'Assassin royal BD comics CINEBLOGYWOOD
Deux oeuvres de fantasy cultes sont à l'honneur dans des albums de bande dessinée : la série Bone de Jeff Smith fait son grand retour tandis que L'Assassin royal de Robin Hobb fait l'objet d'une adaptation en comics. 


Jeff Smith : Bone - Big Johnson Bone et autres contes oubliés (Delcourt)

Lancée en 1995 et terminée neuf ans plus tard, la série Bone nous plonge dans la Vallée, où cohabitent tant bien que mal plusieurs espèces : des humains, un peuple dont la tête évoque l'extrémité d'un fémur (les Bone), des rats-garous, des dragons... Le trio Fone Bone, Phoney Bone et Smiley Bone nous a entraînés dans des aventures pleines d'humour, de frissons et d'action. Nous les retrouvons dans cet album qui compile plusieurs histoires courtes (découvrez les premières pages). Mais la vedette de l'ouvrage est Big Johnson Bone, un intrépide trappeur dont Smiley Bone raconte les tribulations à un trio de Bone-scouts qui évoque furieusement Riri, Fifi et Loulou.

Quel plaisir d'entrer à nouveau dans le monde créé par Jeff Smith, dont le dessin très cartoon ravit par sa rondeur et sa souplesse. Les historiettes font mouche. On aimerait que l'auteur nous propose une nouvelle saga au long cours. 

Jody Houser, Ryan Kelly, Jordie Bellaire : L'Assassin royal tome 1 (Urban Blast)

Autre saga au long cours, celle de Fitz, publiée dans trois cycles de romans entre 1995 et 2017 sous la bannière de L'Assassin royal. L'écrivaine américaine Robin Hobb y conte le destin du fils illégitime du prince Chevalerie. Malgré le scandale, le roi Subtil (dans le Royaume des Six-Duchés, il est coutume de donner aux souverains un prénom qui exprime une vertu) recueille l'enfant et le confie à un palefrenier bourru pour qu'il le prépare à devenir un assassin diplomatique.

Dans le premier tome de cette adaptation, nous voyons Fitz subir un apprentissage à la dure, prodigué par des maîtres sévères mais bienveillants. On apprend également que le bâtard royal développe un pouvoir qu'il a encore du mal à maîtriser. Si le dessin, réaliste, ne convainc pas totalement, l'histoire est prenante : on s'attache rapidement au jeune héros et on découvre à travers ses yeux innocents un monde où jeux de pouvoir, magie et manigances sont à l'oeuvre. Un premier tome (lisez les premières pages) qui donne envie d'en voir plus.

Anderton


Aucun commentaire: