Inviter à dîner des jeunes voisins qui passent leur temps à bruyamment s'envoyer en l'air quand on est un couple de quinqua rangés de la gaudriole, c'est l'assurance de passer une soirée... très particulière. C'est également le pitch d'Et plus si affinités, une comédie qui a fait la culbute au Festival de l'Alpe d'Huez (quatre prix). Le film, disponible dans une riche édition vidéo, mérite de repasser sur le canapé.
En cette veille du Festival Lumière 2024, deux ouvrages nous emportent sur les traces des pionniers du cinématographe. Dans Rue du Premier-Film, Thierry Frémaux vagabonde une nuit dans l'Institut Lumière qu'il dirige, à la rencontre des fantômes du 7e art. Avec Pour une fraction de seconde, Guy Delisle consacre pour sa part un roman graphique à "la vie mouvementée d'Eadweard Muybridge", étonnant passeur de relais entre la photographie et le cinéma.
Instant classic. L'expression, souvent galvaudée, est parfaitement adaptée pour décrire Le Robot sauvage (The Wild Robot), qui sort ce mercredi sur nos écrans. Chris Sanders signe l'un des plus beaux films produits par DreamWorks Animation et même l'un des plus beaux films d'animation de ces dernières années.
Le 79e congrès des exploitants s'est déroulé à Deauville du 23 au 26 septembre. L'occasion pour les distributeurs de présenter des extraits, teasers, bandes-annonces et affiches de leurs prochaines sorties. Nous y étions. De Kraven à Saint-Ex, en passant par Six jours et Mufasa, voici donc quelques visuels à découvrir. Avec José Garcia en bonus. On a aussi essayé de résumer quelques films présentés à partir de films déjà sortis ou de personnages de cinéma. C'est capillotracté mais c'est garanti sans spoiler.
Il y a des matins comme ça... Apprendre le décès de Michel Blanc, à 72 ans, ça file un sacré coup. Le comédien nous a tant régalés dans des rôles d'emmerdeurs mythos (éternel Jean-Claude Dusse) puis dans des rôles plus graves (Monsieur Hire), où à chaque fois il nous bouleverse par la justesse de ses interprétations. C'était aussi un brillant scénariste qui a réussi à devenir un grand metteur en scène. Pour lui rendre hommage, j'ai envie de revenir sur ses deux premières réalisations : Marche à l'ombre (1988) et Grosse fatigue (1994).
Deux oeuvres de fantasy cultes sont à l'honneur dans des albums de bande dessinée : la série Bone de Jeff Smith fait son grand retour tandis que L'Assassin royal de Robin Hobb fait l'objet d'une adaptation en comics.
Quand il ne réalise pas des films à 120 millions de dollars, comme Megalopolis actuellement sur nos écrans, Francis Ford Coppola est connu pour faire du vin, dans la Napa Valley, en Californie. Le cinéaste a également lancé une marque de pâtes et de sauces bio, dont le nom, Mammarella, est un hommage à sa mère Italia. Problème : comment associer le surnom et la photo de la mamma avec une sauce qui évoque les prostituées ?
Sortie ce mercredi de Speak no evil, thriller horrifique de James Watkins avec James McAvoy. Que vaut ce remake d'un film danois sorti en 2022 ? On "speak" haut et fort.
Il est une prison en Corse où certains détenus bénéficient d'une semi-liberté. Son nom : Borgo. C'est aussi le titre du film de Stéphane Demoustier, désormais disponible en vidéo. Librement inspiré d'une histoire vraie, il met en scène Hafsia Herzi dans le rôle d'une gardienne qui sympathise progressivement avec les hommes qu'elle doit surveiller. Un polar captivant.
Des zombies aux démons... Charlie Adlard a mis en images l'univers de Walking Dead créé par Robert Kirkman. Dans Damn Them All, dont le deuxième et dernier tome est publié chez Delcourt, le dessinateur britannique et son compatriote, le scénariste Simon Spurrier, s'intéressent à l'occulte avec sang pour sang d'originalité.