vendredi 31 août 2007

Vous reprendrez bien une dosette de George Clooney ?

Artistes : Revoilà l'ami Georges Clooney (à ne pas confondre avec l'ami Ricoré) qui vient siroter un expresso fait maison. Et de quelle marque ? Nespresso, what else ?
La nouvelle campagne de pub pour le café en dosettes va envahir les espaces sonores et visuels (télé, presse, radio, internet, affichage, minitel, tags, pigeons voyageurs...) de 20 pays du monde entier en septembre. Cocorico ! C'est l'agence McCann Paris qui s'est chargée de toute l'opération. Les photos des visuels ont été réalisées par Michel Comte.
George éclipsé par une dosette
Explications de l'agence : "Les deux visuels réussissent l’exploit de montrer la star mondiale qu’est George Clooney tout en l’éclipsant au profit de Nespresso. Ceci pour raconter le concept de la supériorité de Nespresso, installé l’an dernier et sur lequel la saga avec George Clooney repose." Tout simplement.
Le spot télé va bientôt suivre. Avec un nouveau slogan : "George Who ?". En attendant de découvrir les nouvelles taules caféinées que va se prendre Mr Clooney, voici un making of chopé sur LCI.fr. Le comédien y raconte notamment qu'il a tourné 17 prises. Et qu'il s'est bu 17 tasses de café en une demie heure ! Quel homme ! Récemment, BBC News a relaté qu'une ado a descendu 7 double expressos dans une journée et elle a fini aux urgences !! Au minimum, George a fini aux chiottes mais bon, restons glamour.
Anderton

Bond 22 : 2 minutes après Casino Royale

En Prod : Casino Royale, c’était… palpitant (surtout pour l’intrigue à rebondissements), différent (car éloigné des clichés bondiens) et torride, oui torride (surtout quand Daniel Craig sort de son bain…). Bref, Casino Royale, dans le genre "James Bond", c’était vraiment bien. Du coup, on trépignait en attendant de savoir ce qu’il allait en être de l’épisode suivant, et l’on se réjouit des premières rumeurs qui circulent sur son compte.
Le site ComingSoon.net vient, en effet, de dévoiler les propos de Paul Haggis, superviseur du scénario de la 22e aventure de James Bond à venir. Le scoop : le prochain film débutera deux minutes après Casino Royale, un peu comme Les Visiteurs 2 débutaient pile-poil là où s’arrêtaient Les Visiteurs… Mais on s’égare, la comparaison James Bond / Cousin Hub’ s’arrête là.
Code Bond 22
Toujours en phase de développement sous le nom de code Bond 22, l’intrigue du prochain 007 demeure inconnue. Mais on murmure que le beau James devrait tenter de démanteler l’organisation qui lui a fait des misères dans Casino Royale. Remember la scène de torture sur la chaise… On comprend un tout petit peu que James ait envie de se venger, s’il a encore les boules, et ça, c’est pas gagné…
Rayon casting, le public féminin se pâme d’avance (oui, Black Mamba prend son cas pour une généralité, parfois) de savoir que Daniel Craig reprend, donc, son rôle. Et pour le public masculin, après les noms de Sienna Miller ou Carice van Houten, dont les participations ont été officiellement démenties, les rumeurs vont bon train sur celles qui brigueraient la place convoitée de nouvelles James Bond girl. C’est l’Allemand Marc Forster qui sera aux commandes de la réalisation du film, dont la sortie est attendue le 7 novembre 2008. Donc, on patiente…

Mamba... Black Mamba !

mercredi 29 août 2007

Quel avenir pour Owen Wilson ?

Artistes : Après sa tentative de suicide, heureusement manquée, Owen Wilson va-t-il pouvoir poursuivre sa carrière ? La question est brutale mais elle se pose dans les médias américains.
Première conséquence de l'hospitalisation du comédien, il ne viendra pas au festival de Venise pour y présenter The Darjeeling Limited, dont voici le trailer. D'une manière générale, il ne sera certainement pas en état de prendre part au marathon international de promotion du film. Wes Anderson, Adrien Brody et Jason Schwartzman feront donc sans lui.
Deuxième conséquence : Wilson a annulé sa participation au tournage de Tropic Thunder, qui devait débuter prochainement. Une décision prise en accord avec son pote Ben Stiller, réalisateur du film. Le retour du tandem de Zoolander ou de Starsky & Hutch (entre beaucoup d'autres), ce sera donc pour plus tard. Dommage. D'autant que le reste du casting était alléchant : Nick Nolte, Jack Black, Robert Downey Jr et Ben Stiller himself.
No comment
Les studios pourraient-ils se détourner de ce grand comédien, malgré quelques immenses cartons au box-office, dont Serial Noceurs qui a rapporté 200 millions de dollars et Cars près de 250 millions ? Aucun commentaire chez Fox SearchLight, qui a produit The Darjeeling Limited, et Paramount, qui sortira en mars le prochain Wilson, Drillbit Taylor, dont voici le trailer. Les films sont bouclés mais pour ceux à venir ?
Selon l'agence AP, DreamWorks a indiqué mardi que l'hospitalisation de Wilson n'avait aucun impact sur le tournage de Tropic Thunder. Sauf que mercredi, l'acteur s'est retiré du projet. Et le tournage de Marley & Me, au côté de Jennifer Aniston, est-il maintenu ? "La question est inappropriée, a indiqué la Fox. Toutes nos pensées accompagnent la santé et le bien-être [de l'acteur]. Owen a demandé à ce que sa vie privée soit respectée et nous avons l'intention d'honorer sa parole".
"Bonne réputation"
Les majors affichent donc leur soutien ou se gardent bien de descendre le comédien. En même temps, ce serait mal vu. Wilson est apprécié du public et d'une bonne partie de la profession. "Il a vraiment une bonne réputation et les gens se sentent désolés pour ce qui lui arrive", commente Paul Dergarabedian, un spécialiste d'Hollywood à Media By Numbers. Selon S. Mark Young, prof à USC, si Owen Wilson a tenté de mettre fin à ses jours pour une histoire de coeur (il est récemment séparé de Kate Hudson, avec qui il a partagé l'affiche de Toi, Moi et... Dupree ), il pourrait gagner la sympathie du public.
A l'inverse, à sa sortie d'hôpital, il va certainement devenir une proie des paparazzi. Supportera-t-il la pression ? Hollywood lui fera-t-il encore confiance ? On le souhaite de tout coeur car Owen Wilson est un sacré bon acteur.
Anderton

mardi 28 août 2007

Les zombies envahissent Londres !

En salles - Buzz : En quatre ans, Londres est devenue la capitale des zombies. Il y a d'abord eu 28 Jours Plus Tard (Danny Boyle, 2003) puis sa suite, 28 Semaines Plus Tard (Juan Carlos Fresnadillo, 2007) avec, dans l'intervalle, Shaun of The Dead (Edgar Wright, 2005).
Avec autant de morts-vivants, il fallait bien organiser une petite célébration. Ce fut chose faite lundi, jour férié Outre-Manche : pendant que des centaines de milliers de personnes dansaient sur les rythmes caribéens du Carnaval de Notting Hill, un ramassis de macchabées s'est réuni à Leicester Square pour tenter de battre le record du monde du défilé de zombies !
Pendant cette "fleshmob", les trépassés violacés et sanguinolents, parfois en famille, en ont profité pour jouer à la balle (avec une tête ou un morceau de chair), faire peur aux touristes et investir un fast-food. Le rassemblement de cadavres ambulants s'est ensuite dirigé dans un cinéma pour regarder The Zombie Diaries, une série B du Britannique Kevin Gates.
On ne sait pas encore si le record de 894 zombies réunis l'an passé à Pittsburgh a été battu. Comme pour chaque manif, le comptage n'est pas le même selon les organisateurs et selon la morgue. Reste que CNN a réalisé un reportage sympa sur cette Zombie invasion. Enjoy !
PS : A tous les fans de zombies, de super-héros et de BD, je recommande chaudement Marvel Zombies de Robert Kirkman & Sean Philips, publié par Panini Comics. Les justiciers masqués sont devenus des morts-vivants et cherchent à bouloter les derniers humains sur la planète. Spider-Man se lamente ainsi d'avoir dû manger Tante May et Marie-Jane ! C'est drôle et bourré de références.
Anderton

lundi 27 août 2007

Record de recettes au box-office américain

En salles : L'été de tous les blockbusters a tenu tous ses paris. L'avalanche de grands films à gros budgets (Spider-Man 3, Pirates des Caraïbes 3, Transformers, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, Die Hard 4...) ont attiré les foules au cinéma.
Résultat : les recettes ont atteint la somme de 4 milliards de dollars, dépassant le précédent record de 2004 (3,95 milliards de dollars). Selon les estimations de Media By Numbers, la saison estivale, qui se termine officiellement le 3 septembre, pourrait rapporter un total de 4,15 milliards de dollars.
Et l'art, c'est du cochon ?
En revanche, si l'on se réferre au nombre de billets vendus, l'été 2007 n'arrive qu'en 6e position : les 606 millions de places écoulées sont loin derrière les 653,4 millions de tickets achetés en 2002. Ce qui signifie notamment qu'une partie du record actuel est dû à l'augmentation du billet de cinéma. Lequel peut coûter jusqu'à 11 dollars, selon les salles.
La profession affiche donc sa satisfaction pour cet été de tous les records. Ce serait bien qu'elle en profite pour tirer les leçons des méga gamelles (Evan Tout Puissant) et des succès un brin décevants d'un point de vue artistique (Spider-Man 3 et Pirates des Caraïbes 3).
Anderton

Le suicide raté d'Owen Wilson

Artistes : "Dimanche 26 août à 0:10, des officiers de police de Santa Monica ont répondu à une demande d’assistance médicale émise par les pompiers de Santa Monica (…) La personne a été transportée vers un hôpital local où elle est actuellement soignée." La personne citée dans ce communiqué de la police de Santa Monica est Owen Wilson, explique TMZ.com.
Sur ce même site, le comédien a finalement déclaré lundi : "Je demande respectueusement aux médias de me laisser recevoir des soins et guérir en privé pendant cette période difficile". Selon The National Enquirer et Star Magazine, deux tabloïdes, l’acteur de 38 ans aurait fait une tentative de suicide. Il se serait ouvert le poignet et aurait avalé des pilules. Bonne nouvelle : l’état du célèbre blond au nez cassé serait "satisfaisant".
Moue et marmonnements
Pilier du Frat Pack aux côtés de Ben Stiller et Will Ferrell, Owen Wilson a imposé sa moue boudeuse et ses marmonnements notamment dans Zoolander, Starsky & Hutch et Serial Noceurs. Avec Adrien Brody et Jason Schwartzman, il sera bientôt à l’affiche de The Darjeeling Limited, qui marque sa quatrième collaboration avec Wes Anderson après Rushmore, La Famille Tenenbaum et La Vie Aquatique.
Dans The Darjeeling Limited, dont voici le trailer, le personnage qu’il interprète semble mal en point mais franchement, j’ai du mal à m’imaginer Owen Wilson comme un type suicidaire. Sinon, cette bande-annonce (des proches, dont l'un est malade, qui ressoudent leurs liens en Inde) me fait penser à un autre film, français celui-ci : Le Cactus, de Gérard Bitton et Michel Munz, avec Clovis Cornillac et Pascal Elbé. J’espère ne pas offusquer les fans d’Anderson.
L'hospitalisation d'Owen Wilson intervient alors qu'il tournait Tropic Thunder, sous la direction et au côté de son pote Ben Stiller.
Anderton

samedi 25 août 2007

SOS cinéastes : Tornatore agressé !

Artistes : Quel été pourri ! Je ne parle pas de la météo mais de la terrible malédiction qui s'est abattue sur les cinéastes.
Récapitulatif : après les décès d'Ingmar Bergman et de Michelangelo Antonioni, puis la maladie invalidante de Sydney Pollack, voici qu'un quatrième réalisateur de renom est victime d'un coup du sort en moins d'un mois. Giuseppe Tornatore souffre en effet d'un traumatisme crânien après avoir été agressé !
Le metteur en scène de Cinéma Paradiso (Oscar du meilleur film étranger, avec l'inoubliable Philippe Noiret), Malena (avec la sublime Monica Bellucci) et Ils Vont Tous Bien ! (avec le magnifique Marcello Mastroianni) s'est fait attaquer dans une rue de Rome par deux hommes. Lesquels l'ont frappé avant de le voler. En tombant, Tornatore s'est cogné la tête contre le trottoir. C'est ce qu'il a expliqué au Corriere della Sera. On lui souhaite évidemment un prompt rétablissement, comme à Sydney pollack d'ailleurs.
Au delà de ce nouveau drame, pourquoi cette malédiction ? Qui en veut aux cinéastes ? Qui sera le prochain sur la liste ? Pourquoi Luc Besson est-il épargné ?... Autant de questions qui demeurent sans réponses.
Anderton

vendredi 24 août 2007

Run Fat boy Run : le trailer qui vous fera courir au cinéma

Sur le web : En deux films (Shaun of the Dead et Hot Fuzz), Simon Pegg s'est imposé comme une valeur sûre de la rigolade sur grand écran. Que ses fans - et ils sont nombreux - se réjouissent : le voici de retour pour le meilleur et pour le rire (jeu de mot inventé par Guy Montagné en 1852).
Cette fois-ci, il a fait une infidélité à ses potes pour tourner sous la direction de David Schwimmer. Oui, le Ross de Friends. Run Fatboy Run est une comédie avec une pincée de romance : un type bedonnant (le fat boy donc, Simon Pegg) renonce à se marier... sur le porche de l'église. Il fuit (littéralement) et laisse derrière lui, son ex-future femme, qui plus est enceinte (Thandie Newton, vue notamment dans Mission : Impossible 2).
Marathon de gags
Après la lâcheté vient l'heure du remords puis de la réflexion : cette femme abandonnée était l'amour de sa vie. Or, la dame a refait sa vie avec un golden boy et marathonien accompli (Hank Azaria, qui n'hésite pas à exhiber son anatomie - l'acteur interprétait déjà un hilarant Français naturiste dans Polly et Moi). Bien décidé à la reconquérir, le fat boy est prêt à tout, y compris à courir le marathon de Londres.
Délectez-vous donc du trailer de Run Fatboy Run ainsi que d'une deuxième bande-annonce.
Anderton

jeudi 23 août 2007

Les Transformers à l'assaut des salles Imax

En salles : Même si, en France, les Simpson ont mis une rouste aux Transformers (toute proportion gardée, bien sûr), le film de Michael Bay cartonne dans le monde entier : il a déjà rapporté près de 634 millions de dollars pour un coût de 150 millions.
Paramount a donc décidé de donner une 2e vie aux Autobots avant leur arrivée en DVD : selon ComingSoon.net, Transformers sera projeté à partir du 21 septembre dans les circuits Imax. Avec, en bonus, des scènes supplémentaires. Bref, le blockbuster de Bay va être encore plus hénaurme sur les immenses écrans de ces salles sphériques.
La Géode parisienne sera-t-elle concernée ? Pas d'info à ce jour mais je suis pessimiste : cela fait quelques années que les films sont diffusés dans les salles Imax (de 300 à L'Etrange Noël de Mr Jack), y compris parfois en relief (je vous en avais déjà parlé). Or, ces versions "bis" ne sont jamais passées par la France.
Anderton

mardi 21 août 2007

The Toxic Avenger : parodie tromatique

Si vous connaissez Troma Entertainment, c'est certainement grâce à The Toxic Avenger...
Premier film produit par la société fondée par Lloyd Kaufman, The Toxic Avenger contient l'ensemble des germes (j'emploie ce terme à dessein) de ce qui sera le dogme des réalisateurs Troma : violence gratuite et ultra gore, sexe cradingue, effets spéciaux à base de ketchup et/ou d'abats de boucherie.
Bien entendu, il s'agit de dénoncer une société de gaspillage dont les travers sont à l'origine d'une pollution galopante et d'un ostracisme générateur de conflits...Nous n'avons que ce que nous méritons. Heureusement, la teneur du message s'efface devant l'outrance des réalisations et on en revient rapidement à la satisfaction brutale de nos instincts primaires: du cul, du sang et de la charcuterie.
Marmite de déchets
Dans The Toxic Avenger, Toxie le justicier tombé dans la marmite de déchets quand il était ado boutonneux et souffre-douleur, va donc nettoyer Tromaville à grand coup de balai brosse : gare aux criminels, violeurs et autres délinquants qui croisent sa route !
Le succès de ce premier opus (dont vous pouvez voir la bande-annonce ici) sera d'ailleurs tel que trois suites vont être réalisées... Soulignons tout de même que l'exploitation de ce filon est certainement liée à des coûts de production limités à la récupération de carcasses en sortie d'abattoirs : s'il y a un domaine dans lequel les progrès techniques n'apportent rien, c'est bien le gore.
Mon conseil : réalisé en 1985, ce film parodique drôle et décomplexée n'a pas pris une ride. Espérons que, sur le même registre, il en sera de même pour Planète Terreur...
Sentenza (aime ça)

lundi 20 août 2007

Cinéphilie décomplexée : "Le Festival de Cannes"

Frédéric Mitterrand aime le cinéma : il a été acteur, producteur, réalisateur, scénariste, critique, pique-assiette, faire-valoir, pique-assiette encore… Même si la plupart de ses activités n’ont été exercées qu’en tant que dilettante, elles lui ont permis de se constituer un carnet d’adresses bien rempli ; carnet dont il nous fait profiter dans le récit de sa présidence d’un jury scolaire durant le festival de Cannes 2006.
Notre ami des vedettes, nostalgique des stars en noir et blanc à la Rita Hayworth, parcourt ainsi les rues de la cité cannoise en pleine effervescence, distillant des anecdotes tantôt cocasses quand il s’agit des débuts de Pedro Almodovar, tantôt pathétiques lorsqu’il évoque la disparition tragique de Dominique Laffin.
De séances languissantes en soirées électriques et toujours décevantes, l’auteur nous emmène à la rencontre d’un univers forcément artificiel, non dénué d’une humanité que sa sensibilité nous fait toucher du doigt : Sofia Coppola paniquée avant la projection de Marie-Antoinette, Jean-Luc Godart en génie intimidant, Nicole Garcia touchée par l’accueil plutôt glacial réservé à son film Selon Charlie.
On pourrait croire à un énième opus d’une chronique mondaine où le people le dispute à la paillette, il n’en est rien. Simplement parce que Frédéric Mitterrand est un véritable cinéphile (les films qu’il aime ne sont d’ailleurs pas les plus faciles d’accès) et un écrivain brillant.
Mon conseil : faussement anecdotique, Le festival de Cannes (aux édition Robert Laffont) ne doit pas être lu sur un transat entre deux cocktails glacés…

Sentenza (voilà voilà)

dimanche 19 août 2007

DVD : Mastroianni se fait coffret

Artistes - En DVD : Il y a presque onze ans s'éteignait une étoile lumineuse du 7e art. Marcello Mastroianni avait alors 72 ans et comme Michel Serrault ou Philippe Noiret, il faisait partie de nos compagnons de salles obscures et du petit écran.
Un coffret DVD (LCJ Editions) présente deux films parmi les derniers tournés par le comédien italien : Ginger & Fred (1986) de Federico Fellini et Ils Vont Tous Bien ! (Tutti Stanno Bene, 1990) de Giuseppe Tornatore.
Têtes à claquettes
Ginger & Fred montre les retrouvailles pour un show télévisé d'un couple de danseurs célèbres dans les années 40 pour avoir reproduit sur scène les numéros d'Astaire et Rogers. Ginger (Giulietta Masina, l'épouse de Fellini) est toute heureuse de refaire son numéro et de revoir son compagnon de claquettes. Fred (Marcello Mastroianni), lui, a pris un sacré coup de vieux mais il a du mal à refuser un cacheton. La pimpante Ginger et Fred le désabusé tenteront de retrouver la magie du passé dans l'univers clinquant, vulgaire et sans âme de la télé.
Le film n'est pas le meilleur de Fellini. Esthétiquement, il a un peu vieilli. Son message (anti-télé) aussi mais c'est surtout parce que notre monde est devenu plus cynique. Restent malgré tout quelques fulgurances felliniennes ainsi que de beaux moments de poésie, comme ces répétitions dans les coulisses en travaux du studio de télévision.
La nostalgie de papy
Avec Ils Vont Tous Bien !, Marcello s'est encore plus vieilli : cheveux blancs, grosse moustaches et deux loupes devant les yeux. Le retraité qu'il incarne quitte son petit coin de Sicile pour aller rendre visite à ses trois fils et sa fille. Lesquels ne donnent plus signe de vie. Au cours de son périple, il "remonte" la péninsule et découvre que ses enfants lui ont menti sur leur situation professionnelle ou familiale.
Comme dans Cinéma Paradiso, Tornatore joue sur la nostalgie d'une époque et de moeurs révolues. L'occasion également, comme dans Ginger & Fred, de montrer une Italie qui a changé. Finie la dolce vita. C'est désormais le règne de l'individualisme forcéné, des familles éclatées, de la télévision et de la pub omniprésente, de la violence, de la pauvreté, de l'immigration... L'interprétation de Mastroianni est bouleversante : il nous fait craquer pour ce papy déphasé, paumé, généreux et, finalement, pas si gâteux que ça.
Et la V.O., bordel ?
Dommage que les deux films ne soient proposés que dans leur version française. C'en est même incroyable. Ne pas proposer de V.O. sur un DVD... Pour moi, cela a été très dur de visionner ces oeuvres en français. Je dois reconnaître que le doublage est bien fait dans les deux cas (surtout pour Ils Vont Tous Bien !, Mastroianni se doublant lui-même) mais enfin, ça ne vaut pas la version originale sous-titrée.
Une troisième galette propose un beau documentaire (en V.O. sous-titrée !!!) : Marcello, una Dolce Vita. On y retrouve le comédien à travers des images d'archives, des extraits de films et de nombreuses interviews de sa fille Chiara, d'Anouk Aimée, d'Ettore Scola ou encore de Philippe Noiret. Ce dernier déclare qu'à ses yeux, Mastroianni était le meilleur acteur du monde, capable de passer de la comédie au drame, en étant toujours sincère et juste à l'écran.
Bref, les purs cinéphiles hésiteront sans doute à acheter ce coffret sans V.O. Et c'est dommage car ils rateront deux films attachants et un superbe documentaire. Un cas de conscience dont on se serait bien passé. Les fans du comédien et les adeptes de la V.F. seront, quant à eux, comblés. Vous pouvez commander ce coffret sur le site du distributeur Fravidis.com.
Anderton

samedi 18 août 2007

SuperGrave : 15 ans et toujours puceaux

En salles : Dans la famille "films de genre", je demande "le-film-d'ados/pour-ados-qui-veulent-expérimenter-les-joies-du-sexe". Bien sûr, vous pensez immédiatement à American Pie ; les plus anciens se rappelleront de Porky, voire même, en plus classieux, d'American Graffiti.
Les ingrédients sont toujours à peu près les mêmes : un lycée ou une université ; des ados mâles boutonneux obsédés par le sexe et l'alcool ; des ados filles gaulées comme des copines de Hugh Hefner ; des parents trop stupides ou trop compréhensifs ; des adultes (profs, flics, tenanciers de bar...) prêts à empêcher ou à faciliter l'organisation d'une méga-teuf ; une bande-son pleine de tube ; beaucoup d'humour plus ou moins graveleux ; un peu de cul.
Du cul !
Dernière illustration de ce concept souvent infaillible au box-office US : Super Grave (Superbad), dont voici le trailer. Et voici la bande-annonce en français. Les ados sont un peu plus jeunes que leurs prédécesseurs mais leurs intentions sont les mêmes. Bon résumé de l'accroche sur l'affiche : "On veut du cul !" Première surprise : les critiques américains soulignent la vulgarité du film mais 85% adorent, comme le montre Rotten Tomatoes.
Le réal, Greg Mottola, a surtout bossé pour la télé, réalisant plusieurs épisodes de la série Arrested Development. A côté de la bande d'ados, Seth Rogen (En Cloque Mode d'Emploi/Knocked Up,40 Ans et Toujours Puceau) interprète un policier qui ne rechigne pas à partager des bières avec des mineurs. Sortie prévue en octobre 2007 chez nous. Allez, ça ne devrait pas être pire qu'Hellphone.
Anderton

vendredi 17 août 2007

L'érection inopinée de Jean-Claude Van Damme

Artistes - Sur le web : On croit avoir tout vu et tout entendu sur Jean-Claude Van Damme. Et ben, non. On apprend ainsi que dans un de ses premiers films, il interprétait un karatéka gay. Et là, on le découvre en promo, dans une émission brésilienne.
Après une démonstration de son fameux coup de pied, la star belge accepte de danser une lambada endiablée avec une belle bimbo. Et de s'y donner à coeur joie, tortillant son bassin avec plus de dextérité qu'une lap-danseuse de Las Vegas. Puis, JiCé s'arrête et, avec un sourire mi-niais, mi-gêné, il se plie en deux, les mains (et le micro) cachant son entrejambe.
C'est que Van Damme, revêtu d'un jean moulant, a laissé parler son corps et ses émotions. Bref, il a la méga-gaule. Mais évidemment, c'est encore plus drôle à voir : découvrez donc l'érection inopinée de Jean-Claude Van Damme. Cela confirme l'adage : "érection, piège à cons".
Anderton

jeudi 16 août 2007

Jason Bourne taille un costard à James Bond

En salles - Sur le web - Artistes : Jason Bourne/Matt Damon est-il vexé d'avoir été dépassé au box-office US par les bouffons de Rush Hour 3 ? Ou a-t-il mal pris que James Bond/Daniel Craig ait réussi son come back (Casino Royale) en s'inspirant de sa trilogie ?
Toujours est-il que le comédien s'est lancé dans une diatribe contre l'agent très secret de Sa Majesté, que rapporte la BBC : "Le personnage de Bond sera toujours ancré dans les années 60 et dans les valeurs des années 60". Prends ça dans les dents, Daniel. 007 est "tellement anachronique quand c'est replacé dans le monde où nous vivons aujourd'hui", balance encore Damon, qui est venu présenter à Londres La Vengeance dans la Peau (The Bourne Ultimatum), dont voici la bande-annonce,.
"Bond est un impérialiste et un misogyne qui tue des gens et en rigole, et qui boît des Martinis et balance des vannes, enchaîne le comédien. Bourne est un 'serial' monogame dont la copine est morte et il ne peut arrêter de penser à elle. Aucun gadget ne peut l'aider et il se sent coupable pour tout ce qu'il a fait."
Bourne again
Paul Greengrass, le réalisateur britannique de La Mort dans la Peau et Vol 93, en rajoute une grosse louche : "La franchise Bourne n'a pas pour objet de s'habiller en costumes Prada et de regarder des femmes en bikinis sortir de la mer. Elle traite de profondeur et de vérité, pas de fripes et de superficialité".
Voilà Daniel Craig habillé pour l'hiver. En même temps, Damon et Greengrass sont un peu durs car l'agent 007 a changé. Notamment en s'inspirant des trilogies Jason Bourne et Mission : Impossible.
Matt Damon a par ailleurs précisé qu'il n'incarnerait pas Jason Bourne une 4e fois... sauf si Paul Greengrass acceptait de faire partie du projet. Producteurs, sortez les chéquiers !
Anderton

Planète Terreur : un hot dog avec deux Rodriguez

En salles : Autant je ne me suis toujours pas remis du ratage Boulevard de la mort, de l’ami Tarantino, autant là , je dois bien reconnaître que Planète Terreur, dont voici la bande-annonce, est une immense claque.
Dés les début on a le droit a un film annonce bidon inoubliable (mais que sont devenus les 3 autres ?), Machete, avec l’unique Dany Trejo. Une fois ces 2 minutes 30 de rires non stop, on se retrouve plongé dans un film unique en son genre, mélange de polar, de film de zombie, de drame 70’s avec cette saveur unique et incroyable.
N’importe quoi mais pas n’importe comment
On est ici en plein Land of the Dead mais avec un humour au vitriol jubilatoire, des scènes inoubliables et des acteurs au top, tous ultra sérieux pour rendre ce gros bonbon définitivement acide (ulé). On veut se rappeler de chaque gag bien senti, de chaque scène souvent mythique où chaque réplique fait mouche (avant de les écraser, bien sûr).
Ce film unique est une ode au machisme ou le fantôme de Chuck Norris plane (les Invasion USA et autres films "pète-la-gueule"). On y retrouve avec plaisir des acteurs oubliés : Jeff Fahey (Le Cobaye), Josh Brolin (Les Goonies , Mimic… en attendant le nouveau frères Cohen) ou encore Michael Biehn (Terminator, Abyss), voire aussi Tom Savini, le créateur des maquillages de Zombie qui passe la tête avant de se la faire arracher.
Roberto, mio palmo !
On nage en plein bonheur dans des marres de sang, où les têtes éclatées se disputent avec des bras arrachés, et des langues vérolées. Le maître nageur s’y connaît parfaitement : mise en scène au couteau, avec des plans ultra créatifs, toujours drôles et bien vus. Jamais il ne sombre dans la facilité ou la prétention de son compère de jeu : QT, qui joue ici un petit rôle sympathique par ailleurs.
Malin comme un vieux singe, Robert Rodriguez, est ici chef op, directeur photo, compositeur, producteur exécutif et réalisateur. Il faut bien nourrir la famille et sa boite au doux nom de RIP - jeu de mot avec Rest In Peace (repose en paix) pour Rodriguez International Pictures. Ce type est drôle. Et Malin. Et doué.
Planète Terreur de Robert Rodriguez (sortie le 15 aout), avec Freddy Rodriguez, Bruce Willis, Josh Brolin et quelques zombies…
Marcel Martial (Planète claire)

mercredi 15 août 2007

Be Kind Rewind : un trailer à passer en boucle

Sur le web - Buzz : Revoilà Michel Gondry (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, La Sciences des Rêves) avec encore une fois une idée géniale. L'employé d'un vidéoclub (Jack Black, dont on vous avais présenté les talents culinaires) efface malencontreusement toutes les cassettes du magasin. Aidé de son collègue (Mos Def), il décide de retourner les films avec les moyens du bord.
Normalement, là, vous devez avoir la bouche qui s'étire de l'oreille droite à l'oreille gauche tandis que vous vous frottez les mains d'impatience. Bonne nouvelle : le trailer de Be Kind Rewind est dispo. Et cette bande-annonce tient ses promesses. Seule petite inquiétude : est-ce qu'on ne découvre pas tout le film ? Je veux dire, une fois posé le concept, le film tiendra-t-il la longueur ?
Soyons confiants dans l'immense talent de Gondry et rendez-vous dans les salles obscures !
Anderton

lundi 13 août 2007

Tel Père, Telle Fille : passe ton bac d'abord !

En salles : Alors que je déambulais récemment dans les corridors abrutissants du RER (et oui, à CinéBlogywood, c'est pas toujours paillettes et stars), mon regard fut attiré par l'affiche de Tel Père, Telle Fille.
Ce film d'Olivier de Plas raconte comment un rockeur has-been de 30 balais (Vincent Elbaz) découvre sa fille de 13 ans (Daisy Broom - cela ressemble à un pseudo d'actrice de films porno) dont il ne soupçonnait pas l'existence. Les voici donc obligés de vivre ensemble. Le marketing du film tourne autour de l'association "rockeur rebelle-rebelle ado" sur fond de relations "père-fille". Et sur l'affiche, on voit la fille écrire au feutre sur un mur : "Mon père est un looser".
La "loseuse"
Et là, tu ne peux que soupirer. Je veux bien que l'insolente manque de respect à son géniteur (en même temps, si elle n'est pas contente, c'est passage à la Ddass puis placement en famille d'accueil avec maman tortionnaire et papa pédophile!)... Passe encore qu'elle écrive sur les murs (ça commence comme ça puis ça file des rencarts sur les portes des chiottes)... Mais quitte à se la péter en écrivant en anglais, elle pourrait respecter l'orthographe ! 'Loser' s'écrit avec un seul O.
A moins que cette erreur exprime la rébellion ultime du personnage, je dirai que le service market du film a laissé passer une boulette. Ou alors, ils ont voulu faire presque aussi fort que le service marketing d'A la Recherche du Bonheur dont le titre anglais (Pursuit of Happyness) intégrait exprès une méga-faute, comme je vous l'avais expliqué.
En résumé : crache sur ton père, vomis sur la société mais RESPECTE L'ORTHOGRAPHE !
Anderton

dimanche 12 août 2007

"Once" upon a time... un conte de fée

En salles : Récemment, deux de nos lecteurs, Ralph Reiss et Narvalo, nous ont reproché de perdre notre temps à parler de daubes (Taxi 4 en l'occurence) plutôt que d'encenser Once. Message reçu 5 sur 5 !
Ce petit film irlandais, signé John Carney, raconte la rencontre dans une rue de Dublin entre un musicien irlandais (Glen Hansard) et une fleuriste/pianiste tchèque (Marketa Irglova), qui va devenir sa muse. Outre nos internautes, nombreux sont les spectateurs à avoir succombé au charme de Once, dont voici la bande-annonce. Parmi eux, Bob Dylan et Steven Spielberg.
Spielbergfilms.com rapporte que le cinéaste a même déclaré : "Un petit film appelé Once m'a donné assez d'inspiration pour le reste de l'année". Quel hommage ! Le public adhère : le film qui n'a coûté que 150.000 dollars en a déjà rapporté 6,5 millions aux States. On attend donc la sortie de Once en France. Et si possible, at once !
Anderton

samedi 11 août 2007

Bruce Willis : le restau qui lui reste sur l'estomac

Artistes : L'Italie attire les stars d'Hollywood mais elles y reçoivent parfois un traitement des plus vachards. On vous a déjà parlé de George Clooney qui menace de quitter les bords du lac de Côme en réaction à un projet immobilier prévu au pied de sa villa. Plus récemment, selon le Corriere della Sera, Bruce Willis et Jerry Weintraub, le producteur d'Ocean's 13, se sont faits éjecter d'une boîte très select de Sardaigne.
Les deux hommes déjeunaient tranquillement au restaurant Cipriani quand une superbe bimbo (je vous rassure, ce n'est pas la fille sur la photo) a demandé à se faire prendre en photo avec Bruce. Refus du comédien. Or, la jeune femme en question était la copine de Flavio Briatore, le patron de l'écurie F1 Renault et co-propriétaire du restau.
Humiliés !
Du coup, Flavio a demandé à deux de ses sbires de foutre dehors les Américains. Bruce et Jerry avaient beau se trouver en compagnie du champion de boxe Wladimir Klitschko, ils ont essayé de s'expliquer calmement. Les videurs n'ont rien voulu savoir et les ont raccompagné à la sortie.
Depuis l'incident, le comédien et le producteur assurent qu'ils adorent la Sardaigne mais ils préviennent tous leurs potes VIP : “N'allez pas au restaurant Cipriani et au Billionaire Club [qui appartient aussi à Briatore & Co, NDLR] en Sardaigne si vous ne voulez pas vous faire humilier !” C'est Die Sard, quoi...
Anderton

vendredi 10 août 2007

Cinecitta sous les flammes

Après Le Grand incendie d'Hollywood, Cinecitta sous les flammes. Il ne s'agit pas de films catastrophe mais d'événements bien réels.
On vous avait parlé dans Burn Hollywood Burn du feu qui a menacé en mars dernier jusqu'aux mythiques lettres blanches, symbole de la cité (américaine) du cinoche. Jeudi soir, ce sont les studios de Cinecitta qui se sont retrouvés sous les flammes. Heureusement, les dégâts n'ont pas été trop importants : "seuls" 4000 hectares sont partis en fumée. Regardez ces quelques images diffusées sur LCI.
La Cité (italienne) du cinéma s'en remettra. La vieille dame, qui a célébré en avril dernier ses 70 ans, en a connu d'autres.
Anderton

jeudi 9 août 2007

Taxi 4 : Tomates Farcy

En DVD : Personne n'en parle, personne ne l'attend, personne n'en veut... Et pourtant nous avons quand même décidé de chroniquer la sortie DVD de Taxi 4 la semaine prochaine (le 14/08).
La raison simple : vous devez être mis en garde contre les effets dévastateurs du jeu de Bernard Farcy : tympans éclatés, fébrilité aigue, troubles digestifs. Ayant visiblement pris très à coeur sa promotion au sien de l'équipe du film (il est passé de faire valoir à acteur presque principal), Bernard nous donne à voir toute la palette des ses talents, du cri strident au hurlement...strident.
Certes son personnage d'inspecteur loufoque est caricatural ; certes le réalisateur (Gérard Krawczyk) n'est pas réputé pour ses subtilités de mise en scène ; certes, le producteur est Luc Besson mais tout cela ne justifie pas cette atteinte à l'intégrité physique des spectateurs.
Entre deux haut-le-coeur provoqués par la niaiserie du scénario (des terroristes belges débarquent sur la Canebière), on a tout juste le temps de prendre un Imodium avant que les invectives invraisemblables de Bernard ne nous donnent à nouveau envie de gerber.
Son jeu outré rend d'ailleurs stériles toutes les tentatives des autres protagonistes (Frédéric Diefenthal et Samy Naceri) de sortir leur épingle de cette sordide indigestion. On regrette même que les belges de Dikkenek (autre coprod d'Europa, mais de bien meilleure facture) se soient impliqués dans ce sombre ratage...
Mon conseil : à vos risques et périls.
Sentenza (vers l'infini et au-delà)

mercredi 8 août 2007

Matt Damon, un acteur sévèrement Bourné

Artistes - Dans les salles : Matt Damon is Bourne again ! Et le public américain s'est précipité pour découvrir la troisième partie de la quête de l'espion sans identité.
La Vengeance dans la Peau (The Bourne Ultimatum), dont voici la bande-annonce, a rapporté 70,2 millions de dollars pour son premier week-end d'exploitation quand La Mémoire dans la Peau (The Bourne Identity) avait cumulé lors de leurs trois premiers jours 27,1 millions et La Mort dans la Peau (The Bourne Supremacy) 52,5 millions. C'est même le meilleur démarrage de tous les temps pour un film en août !
Près de 9 spectateurs sur dix avaient déjà vu les deux premiers films. "C'est juste que les gens adorent Matt Damon", a expliqué Nikki Rocco, responsable de la distribution chez Universal. Les studios aussi l'adorent. Et pour cause : selon Forbes Magazine, Matt Damon est la "meilleure valeur" au box-office : pour chaque dollar payé à l'acteur, celui-ci en rapporte 29 ! Pour info, Tom Hanks, Tom Cruise et Will Smith n'en ramène que 10 à 12.
Damon cartonne
Le Top 10 des "meilleurs valeurs" du box-office : 1) Matt Damon (29$), 2) Brad Pitt (24$), 3) Vince Vaughn et Johnny Depp, 5) Jennifer Aniston, 6) Angelina Jolie, 7) Renee Zellwegger, 8) Reese Witherspoon, 9) Ben Stiller, 10) Sandra Bullock. Constat : les filles rapportent autant que les gars.
Russell Crowe (21e) coûte cher par rapport aux bénéfs qu'il fait engranger : son salaire (35 millions de dollars) représentait un tiers du coût d'Une Grande Année. Autres relatives déceptions :
Adam Sandler, Will Ferrell et Jim Carrey ne représentent pas des jackpots. Pour Forbes Magazine, les comédies américaines ne cartonnent pas autant à l'étranger que les films d'action. D'où le succès de la trilogie Bourne et de Matt Damon.
Bref, le Damon doit être aux anges. Et pourtant, le comédien s'est longtemps traîné la réputation d'être trop fade, trop lisse. Sans personnalité. Il a d'ailleurs souvent incarné des personnages en manque ou à la recherche de leur identité, que ce soit dans Will Hunting, Il Faut Sauver le Soldat Ryan, Le Talentueux M. Ripley... et la trilogie Bourne donc.
Anderton

mardi 7 août 2007

Sydney Pollack malade, la malédiction continue !

Artistes : S'agit-il d'un sortilège élaboré par des comédiens déçus ? D'un virus concocté par des collègues jaloux ? Toujours est-il qu'il ne fait pas bon être un cinéaste reconnu en ce moment. Après les décès d'Ingmar Bergman et de Michelangelo Antonioni, voici qu'on apprend que Sydney Pollack est victime d'une maladie.
Un problème de santé qui n'a pas été précisé par l'entourage de Pollack mais qui est suffisamment grave pour avoir obligé le cinéaste américain à abandonner le tournage de Recount. Ce téléfilm HBO s'intéresse à un moment capital de l'élection présidentielle américaine de 2000 : le recomptage des voix en Floride. Le tournage se poursuit sous la direction de... Jay Roach, le réal des Austin Powers et de Mon Beau-Père et Moi !
Agé de 73 ans, Pollack est connu pour ses films engagés : On achève bien les chevaux, Jeremiah Johnson, Les Trois Jours du Condor et, plus récemment, L'Interprète. Il a aussi signé Out of Africa et Tootsie. Pollack est souvent apparu dans ses films ou ceux des autres (Eyes Wide Shut, Fauteuils d'Orchestre). On lui souhaite donc bon rétablissement parce que franchement, il est temps que cette série noire s'arrête.
Anderton

lundi 6 août 2007

Les chiens de Ving Rhames bouffent son gardien

Artistes : "Attention, chien méchant". Cette pancarte bien connue sert à dissuader voleurs et importuns de pénétrer dans une propriété.
L’acteur Ving Rhames (Pulp Fiction, Mission : Impossible) aurait dû l’afficher également à l’intérieur de sa maison.
La police de Los Angeles vient en effet de retrouver son gardien mort, sur la pelouse. L’homme, âgé de 40 ans, a succombé, vraisemblablement d’une crise cardiaque, aux nombreuses morsures que lui ont infligées trois des chiens du comédien, deux Bullmastiffs et un Bulldog.
Le mastoque aux mastiffs
Une autopsie est en cours pour confirmer les premières constatations. Parmi ses fonctions, le gardien devait très certainement s’occuper du chenil de Ving Rhames. Car le colosse possède de nombreux chiens, et il ne fait pas dans le caniche. Il aime les grosses bêtes. En 2001, rappelle la BBC, il avait déclaré à Time Magazine qu’il hébergeait huit Fila brasileiro, un dogue utilisé notamment pour chasser le jaguar au Brésil…
Reste que l’acteur n’était pas chez lui lors du drame : il se trouve actuellement en Bulgarie où il tourne au côté de Robert Carlyle (Full Monty) dans The Tournament, de Scott Mann. L’histoire : tous les dix ans, les 40 meilleurs assassins du monde se retrouvent dans une petite ville pour s’y combattre. Le vainqueur remporte 10 millions de dollars.
C’est bien dans le style de Rhames qui prononçait cette phrase mythique dans Pulp Fiction : "I’m gonna get medieval on your ass". La suite fait froid dans le (bas du) dos.
Anderton

Toshiba, le cinéma portable spécial "papa"

Quand un nouveau né pointe son nez, les parents doivent s'adapter. Parfois, le papa a du mal à changer ses habitudes, comme regarder son p'tit film du soir.
Alors, il rouspète, il souffle, il hausse le ton devant ce nourrisson qui ne veut pas dormir. Et puis, il a honte d'être si égoïste. Un sourire du petit ange lui fait comprendre son immense bétise. Mais comme le papa est bien entouré, voilà qu'on lui prête un ordinateur portable. Ils sont sympas, les gens de chez talktoshiba.com.
Donc voici le papa avec un Toshiba Tecra A8… Pour qu'il puisse voir tous ses DVD partout, dans le salon, la chambre et même la cuisine, histoire d'accompagner le p'tit ange qui biberonne aux quat'coins de la maison.
Du costaud
Je me prête au jeu. Voici mes impressions. Il est costaud, c'te portable. Un peu lourd mais suffisamment robuste (anti-choc, même) pour qu'on ne craigne pas de le casser quand on le pose vite fait quand l'angelot donne de la voix. En plus, le clavier est anti-éclaboussures : c'est pratique avec tous ces biberons qui traînent.
Reste le principal. L'écran est très grand (15,4'') et le son pète bien. En même temps, en ce moment, je suis abonné aux casques. Parce que l'angelot a l'oreille fine.
Globalement, je n'ai pas regretté ce prêt et il va me manquer, le bougre. Heureusement, l'ange sait aussi me faire son cinéma : ça pleure, ça rit et ça me bouleverse. Sous mes airs de papa impassible, je suis tout ému. C'est quand même mieux qu'une séance de home-cinéma.
Le Tecra A8 est disponible à partir du mois d’août : Tecra A8-117 à 700 € HT (processeur Celeron), Tecra A8-150 à 900 € HT (Core Duo) et Tecra A8-159 (Core Duo) à 1080 € HT.
Anderton

dimanche 5 août 2007

The Kingdom : un trailer royal

En prod - Sur le web : Voici un film dont le teaser m'avait alléché, il y a quelques mois. Depuis, trois bandes-annonces sont disponibles et, je dois dire que je suis toujours autant impatient de découvrir The Kingdom.
Le royaume en question, c'est l'Arabie Saoudite. Un attentat est commis contre des familles américaines. Un massacre : plus de 100 morts et le double de blessés. Une équipe d'enquêteurs du FBI est envoyée sur place.
Voilà pour le pitch. Force est de constater qu'Hollywood continue de s'intéresser à des questions sensibles. D'autant plus sensibles que l'Arabie Saoudite est le principal allié des Etats-Unis au Moyen-Orient mais le royaume soutient des pays ou des mouvements fondamentalistes radicaux. Rappel : la quasi-totalité des auteurs des attentats du 11 septembre étaient saoudiens. The Kingdom met donc les pieds dans le plat et risque de susciter moults débats et polémiques.
Catch the Foxx
Deuxième intérêt du film : le casting. Jamie Foxx (Ray, Miami Vice), Chris Cooper (American Beauty, la trilogie Bourne) et Jennifer Garner (Alias, Elektra). Bon, Jennifer ne m'a jamais vraiment convaincu mais on jugera sur pièce (sortie US le 28 septembre).
Reste la réalisation. Ce qu'en donne à voir le trailer n°2 de The Kingdom est très convaincant, même si les bandes-annonces sont parfois meilleures que les films. Cette B-A avec U2 en fond sonore le fait en tout cas. Le réal s'appelle Peter Berg. Il a signé Very Bad Things mais est apparu plus souvent devant la caméra que derrière. On le voit notamment dans Collateral et Mi$e à Prix (Smokin' Aces) de Joe Carnahan, sorti le 1er août en France. Mathew Michael Carnahan (son frangin ?) est le scénariste de The Kingdom. It's a small, small world...
Anderton

samedi 4 août 2007

Cloverfield (1-18-08) : un t-shirt qui tient slusho

En prod - Buzz - Sur le web : Le projet top secret de J.J. Abrams (Lost, Alias, Mission : Impossible 3) le devient de moins en moins (secret) mais reste toujours aussi mystérieux (cf le site internet 1-18-08.com). Pour résumer, il serait question d'un monstre (?) qui attaque New-York, le tout étant filmé par une petite caméra numérique d'un personnage, à la façon de Blair Witch. On vous en a déjà parlé en vous présentant le premier teaser de Cloverfield aka 1-18-08 (date de sortie du film).
On vous a aussi dit qu'il existe un site bidon sur une boisson japonaise tout aussi bidon baptisée Slusho et que ce site participe à la promo (cachée) du film. On sait que la boisson est liée au film car un des personnages entr'aperçu dans le teaser porte un t-shirt avec le logo Slusho. Et bien, ce t-shirt, vous pouvez désormais vous le procurer sur le site de Slusho pour 18 dollars US. Il y a aussi une casquette pour 22 dollars. Si vous voulez participer au buzz cet été, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Anderton

vendredi 3 août 2007

Shoot'Em Up : le trailer qui fait parler la poudre

Sur le web : On vous avait montré la bande-annonce de Shoot'Em Up, la série B énervée de Michael Davis, avec un casting royal : Clive Owen, Paul Giamatti et Monica Bellucci.
Et bien, grâce à The Movie Blog, j'ai découvert le Red Band Trailer.
Et bien, comme le dit le bad guy (Paul Giamatti) au début de la bande-annonce : "Violence is one of the fun things to watch".
Démonstration en images. Avec des flingages de fous furieux, des cascades de malades, des scènes de cul agitées.
Y a beaucoup de second degré là-dedans mais tout en respectant les codes. Vivement la sortie !
Sinon, l'affiche est clairement un hommage à Frank Miller et à John Woo. Waow !
Anderton

jeudi 2 août 2007

Box-office : Homer d'alors !!!

En salles : Voilà, c’est fait, c’est confirmé et c’est immuable : Les Simpsons ont retourné les Transformers en France !
Avec près de 1,5 millions d’entrées en une semaine, la famille la plus jaune du monde a écrasé l’artillerie de métal modulable de Paramaount, incapable de passer le million d’entrées malgré 150 écrans de plus.
Il faut reconnaître que la durée de Transformers lui enlève deux séances par rapport à son concurrent animé. Mais force est de constater que c’est une vraie surprise.
Bart plus fort qu'Optimus Prime !
Ce n’était pas écrit. Même Fox France n’était pas sûr du succès. Mais les dépenses marketing très conséquentes, ajoutées à un taux de notoriété inégalable (Les Simpsons sont la série la plus longue de l'histoire de la télévision avec 18 saisons à date), ont fait leur effet. Et dans les salles on retrouve beaucoup de jeunes adultes, avec des spectateurs allant jusqu’à la quarantaine.
Les Simpson, Le Film, dont voici la bande-annonce, est sans concessions, et dès les premières images, Homer s’adresse à la salle en disant : "Pourquoi tu payes pour aller voir au cinéma ce que tu as gratos à la télé ?!!!!", juste avant que Bart n’écrive sur le tableau : "Je ne téléchargerai pas illégalement ce film". "J’ai la rage", dit Lisa à sa mère. "Tu peux la garder en toi toute ta vie : tu es une femme", lui répond Marge !
Ça fait déjà pas mal de bonnes raisons d’y aller non ?

Marcel Martial (Homer)

mercredi 1 août 2007

Ratatouille : une recette en or !

En salles : Quand le réalisateur des Indestructibles se lance dans l’aventure Ratatouille (dont voici la bande-annonce), on sait que la recette va être bonne. 4 doses d’humour, une gousse de couleurs, un dé de morale, 2 tonnes d’humains (rares chez Pixar), soupoudrez d’action, de rythme et de subtilité. Vous obtiendrez un plat familial sublime, qui plaira de 7 à 77 ans.
Un rat-méricain à Paris
L’histoire de ce rat dans un Paris plus proche de Vincente Minnelli que de Godard (à lire : Hollywood à l'assaut de Paris), mais qu’importe le flacon pourvu que l’on soit livré …d’un palpitant film d’animation qui nous bluffe à chaque plan par son allant, sa créativité et ne l’oublions pas, un incroyable graphisme, beau et moderne. Ratatouille nous en met plein la bouille, nous donne envie d’être heureux. Ce film a eu un effet euphorisant sur tous ceux qui était dans la salle.
Rien que ça, c’est c’est magique, même si ça risque de relancer les cages à souris chez tous les minots…
Mon conseil : Allez-y et rat-llez-y !

Ratatouille de Brad Bird avec plein de voix de vrais gens.
Marcel Martial (gros rat à couilles)