mercredi 31 octobre 2007

Aliens vs Predator Requiem : le trailer gore

Sur le web - En prod : C'est Halloween. La tradition veut que vous refiliez vos vieux bonbons rassis aux mioches qui viennent vous empêcher de mater tranquillos votre marathon de films d'horreur.
C'est donc le bon moment pour regarder le trailer K (ou trailer gore) d'Aliens vs Predator : Requiem. Au menu : du sang, des tripes, des personnes éventrées, empalées, décapitées, déchiquetées... en veux-tu en voilà. Et en bonus, l'apparition du Predalien, la créature hybride mi-Predator, mi-Alien (oui, elle est aussi en photo).
On vous avait déjà présenté une bande-annonce d'AvPR dans l'esprit de Noël. Reste à voir si le film réalisé par Colin et Greg Strause, deux experts des effets spéciaux (300, X-Men, Fantastic Four, Mission Impossible, etc), sera à la hauteur de ses trailers.
Anderton

mardi 30 octobre 2007

Chrysalis : Leclercq va hyper marcher !

En salles : En ce 31 octobre embouteillé (Le Royaume, Super Grave, le Woody Allen, Mon Petit doigt m’a dit et Le Dernier gang), moi j’ai choisi Chrysalis, dont voici le teaser.
D’abord parce que c’est un polar futuriste français (rare), ensuite parce qu’il y a Dupontel (moins rare) et enfin parce que la mise en scène de Julien Leclercq a une vraie gueule bien à elle.
Dupont et Dupontel
Paris, 2025. Le corps d'une jeune immigrée est retrouvé avec d'étranges griffures autour des yeux. David Hoffman, de la police européenne, est chargé de l'enquête. Croyant remonter le fil d'un vaste trafic d'organes, David se retrouvera en réalité en quête de sa propre mémoire...
Bon comme ça, ça à l’air compliqué mais franchement c’est très simple (trop ?). Chrysalis nous vend surtout la promesse de voir un film coup(s) de poing(s).
Une séquence d’ouverture à couper le souffle (l’accident de voiture est inouï), enchainé avec un gunfight esthétisant sur noir et blanc en couleurs (si,si) et aussi une poursuite à pied entièrement filmé à la spidercam nous prouve que le réal en a sous l’œil.
Au niveau de l’action, c’est chorégraphié au millimètre par le brillantissime Alain Figlarz (les bastons de Bourne, c’est lui), dans une ambiance High Tech qui propose un futur très design.
"Viens, faut qu’on discute"
Le film projeté au dernier marché du film de Cannes, a bluffé les américains et sa kyrielle d’agent en quête de nouveaux talents. La Gaumont l’a verrouillé pour un film supplémentaire (on parle d’un film de guerre), mais après Julien Leclercq s’en ira Outre-Atlantique. Je ne m’inquiète pas pour lui, je lui souhaite juste de ne pas rentrer trop vite dans la communauté de L’Annaud !
Chrysalis de Julien Leclercq, avec Albert Dupontel, Marie Guillard, Marthe Keller et Mélanie Thierry
Marcel Martial (Elevé par MTV)

lundi 29 octobre 2007

La Communauté de l'Annaud

En salles -Artistes : On l’a dit et redit, Jean-Jacques est tombé par terre le nez dans le ruisseau, et son film Sa Majesté Minor restera dans l’histoire comme un des 10 plus grands bides du french cinéma. Alors OK, ce n’est pas La Porte du Paradis de Michael Cimino, qui a coulé United Artists à lui tout seul, mais quand même c’est une grosse claque. Dans un élan de soutien à JJ, je me suis penché sur quelques réals qui ont connu les mêmes déboires.
Ming est là
En 1997, Le Patient Anglais rentre 2,2 millions d’entrées en France, quasiment autant d’Oscars, et Anthony Minghella arrive dans le business du ciné par la grande porte. Trois ans plus tard, Le Talentueux M.Ripley score un petit demi million d’entrée, mais le film laisse un bon souvenir aux cinéphiles (ce qui ne sera pas le cas de Minor) et cartonne aux US. Enfin en 2004, Retour à Cold Mountain emballe quelques Oscars et 700.000 spectateurs en France. Cette année en mars, Par Effraction sort sur 150 copies (une combinaison très très moyenne pour Minghella). Le film fait 175.000 entrées et hop à la cave. Il vient de sortir en DVD avec une autre affiche, ce qui est toujours la garantie d’un bon gros bide.
Bienvenue dans la Communauté de L’Annaud.
Allemand , ça marche aussi ?
Pour ne prendre que ceux qui sont à l’affiche en ce moment : Olivier Hirshbiegel, après un passage au million avec La Chute, réussit la prouesse de faire 10 fois moins avec Nicole Kidman et Daniel Craig au cast de L’Invasion qui fait 90.000 entrées à ce jour. On devrait avoir une autre jaquette pour la sortie vidéo : Réponse en mars.
Coté USA, ils sont nombreux : Michael Moore a connu avec Sicko et ses 250.000 entrées , le contrecoup de Bowling for Columbine (1,2M) et de Farenheit 9/11 (2,3M !!). Comme quoi, la Sécu ne rembourse pas toujours.
Brett Ratner n’a pas brillé avec Coup d’éclat et son petit casting (Brosnan, Hayek, Harrelson) pour 220.000 spectateurs. Il a glissé ça entre X-Men 3 (2,8 M), Dragon Rouge (1,4M) et Rush Hour 2 (1,8M).
Comme quoi, on peut sortir du cercle, pour peu qu’il ne soit pas trop serré…
(NB : Toi aussi, ami lecteur, si tu as de bons exemples sous le coude, plus ou moins récents d’ailleurs, n’hésite pas a nous les mettre… en commentaires.)
Marcel Martial (Précieux)

dimanche 28 octobre 2007

Canal Plus de pertes avec Minor

En salles (enfin, plus vraiment) : 11h30 ce dimanche matin, accoudé au comptoir du Celtique, du côté de la place Guy Moquet, je déguste l’interview de Jean-Claude Plessis dans le JDD.
Quoi, vous ne connaissez pas Jean-Claude Plessis ? Ignares infâmes que vous êtes… Jean-Claude cumule les fonctions de Président du FC Sochaux et spécialiste du "High-Kick" dans la face de tous ceux qui font n’importe quoi.
Ce matin donc, Jean-Claude, fort de la victoire improbable mais jouissive de Sochaux contre l’OM (pas le réalisateur de 36, l’autre le club de foot), et de quelques litres de vins chauds car dans le Doubs il fait déjà moins 40°C, bref JC nous livre son sentiment sur ce que doit coûter la Ligue 1 – 750 millions, de quoi on sait pas très bien mais ça peut pas être des euros quand même donc on penche pour des dollars – et termine par cet argument suprême et là, je cite : "Canal + a besoin du football. Je note qu’il viennent de perdre plusieurs dizaines de millions d’euros sur le dernier film de Jean-Jacques Annaud [Sa Majesté Minor]. Comme quoi, il n’y a pas que le football qui soit cher. On peut tous se tromper"...
Sacré Jean Claude ! Il ne lui faut pas grand-chose. Trois points pris à Bonal et hop ! il ressort la sulfateuse…
Echec major
Apportons néanmoins quelques précisions et tentons de répondre à la question : "Combien exactement Canal + va perdre dans cette histoire ?"
Le budget de cette comédie pas drôle est de 30,43 millions d’euros avec un apport de 11 millions de studio Canal (mais aussi de Pathé Renn). Le film est distribué par Studio Canal Distribution qui a mis 500.000 euros dans les copies et au moins 2 millions dans les frais marketing.
Voilà pour les dépenses. Regardons maintenant les recettes… Le film a fait 133.000 entrées en 15 jours, il n’y a déjà plus aucune copie sur Paris (en fait, juste le Forum Horizon, dépêchez-vous les curieux !!). Donc on peut raisonnablement penser qu’il terminera à 150.000, soit 350.000 euros de recettes nettes. Tiens, c’est marrant, ça ne payera même pas les copies… C’est assez rare pour être noté.
Cela dit, et Jean Claude devrait le savoir, mieux vaut négocier avec des interlocuteurs détendus. Pas sûrs qu’ils le soient en ce moment… Bon dimanche.

Johnson & Johnson, les 2 jardiniers de Bonal

samedi 27 octobre 2007

La Chute… de la Playstation 3 !

Sur le web : Chez Cinéblogywood, quand on n’est pas au cinoche ou devant notre PC à écrire des conneries, on est devant la télé à en regarder. Et quand on est fatigué on se fait une cure de jeu vidéo. Et wii , c’est comme ça la vie d’un ado de 40 ans. En ce moment c’est plutôt Halo 3 sur X Box et Fifa/PES sur PS3.
Eine Grosse blague
L’extrait suivant est tellement simple qu’on n’aurait pas pu le trouver sans l’aide de Marco Coppola. Merci à lui. C’est une scène culte de La Chute, le très bon film signé Oliver Hirschbiegel qui depuis a fait le très mauvais L’Invasion.
Le principe est simple : on sous-titre une scène et on en détourne le sens. Et il faut dire que c’est la grôsse rigolaaade. Voici donc La Chute (de Sony).
Marcel Martial (très Joueur)

vendredi 26 octobre 2007

Les Deux Mondes : deux teasers divins pour Benoît Poelvoorde

En salles (bientôt) : Marcel Martial est mon dieu. Enfin, c'est ce qu'il prétend dans un mail qu'il m'a envoyé hier. Avec un lien vers un site qui me propose de devenir dieu à mon tour. Après avoir passé quelques épreuves initiatiques, comme voler (dans les airs), coucher avec six femmes et faire la guerre à toute une armée.
Ce que j'ai réussi à faire très facilement. Non, Marcel et moi ne sommes pas victimes d'une crise de foi mais nous avons succombé à du marketing viral pour Les Deux Mondes, dont voici le teaser 1 et le teaser 2. Je dois dire que ce film-là, je ne l'avais pas vu venir. C'est le prochain Benoît Poelvoorde et c'est signé Daniel Cohen.
Délire Major
Le pitch : un petit artisan se trouve happé dans un autre monde où une peuplade le reçoit comme le sauveur. Le concept me botte et les premières images aussi. Faut dire que j'aime Poelvoorde, qu'il porte un flingue, un cycliste, un moule-bite ou une jupette, comme dans le teaser d'Astérix aux Jeux Olympiques. Pour Les Deux Mondes, préparez-vous à du gros délire. C'est marrant, on dirait Sa Majesté Minor en drôle...
Sinon, pour vous prendre pour un dieu, rendez-vous sur etesvouspret.fr. Il y a plein d'extraits qui devraient vous faire poiler.
Anderton

jeudi 25 octobre 2007

Je Suis une Légende : le dernier trailer n'est pas le seul

Sur le web - En prod : Marre du métro bondé ? De vos voisins bruyants ? De vos collègues lourdingues ? Vous avez peut-être envie de vous retrouver seul au monde, peinard, dans une ville désertée de tous ces emmerdeurs. On y a tous pensé au moins une fois.
Vous l'avez rêvé, Will Smith l'a fait. Dans Je Suis une Légende, il se retrouve tout seul à New York. Avec son chien. Il peut chasser le cerf dans les grandes avenues et jouer au golf au sommet des buildings.
Mais, comme le dit la catchline, "le dernier homme sur Terre n'est pas seul".
On vous a déjà parlé ici et de cette alléchante adaptation du génial roman de Richard Matheson. Découvrez-en la deuxième bande-annonce.
Je trouve que ça le fait bien comme il faut ! Juste en passant, le plan où Big Will se trouve dans une voiture avec son chien m'a fait immédiatement pensé à Mad Max 2.
Anderton

24 heures saison 6 : une Chrono bourre avec des copains

A la télé : Ça y est, Jack Bauer revient pour la 6e saison le 22 novembre sur Canal. Souvenez-vous : on l’a quitté après une une 5e journée bien compliquée, où après avoir déjoué les plans de ces anciens mentors, ruiné la carrière du président des Etats-Unis, tué le mari de sa maitresse (si, si), éradiqué quelques collègues au gaz, il se faisait bêtement kidnapper par des nippons pas mauvais.
Bauer fait du mal aux maghrebiens !
Que l’on se rassure, après 6mn40 montre en main, Jack redéboule sur le sol US avec une barbe de 2 ans. Car 24 heures chrono va plus vite que les autres séries, et il s’est passé 2 ans depuis l’année dernière. Cette fois, pas de japonais, pas de traître américain, mais bien une bande de fidele maghrébins, prêt a se sacrifier avec des ceintures de dynamite, nettement plus à la mode que celles de Prada. LA saison 6 ne plaisante pas, un bus explose en centre ville suite à l’explosion d’un kamikaze, et la menace est clairement identifié comme arabisante.
Une fois rasé (12 minutes de l’épisode 1), c’est Los Angeles que Jack va raser de tout les terroristes qui dépassent. Et il y en a un paquet.
Jack passe à table
Jack vient de se taire pendant 2 ans, mais à la fin du 1er épisode, quand il ouvre la bouche…c’est pour manger un terroriste ! Trop fort, mais en même temps avec les mains attachés dans le dos, y’avait pas le choix. Pas étonnant que Kiefer se mette à picoler avant de prendre sa voiture, tant la vraie vie à L.A. doit lui paraitre triste en sortant du costume de Bauer.
Sur CinéBlogywood, on vous tiendra au courant de l’évolution de la série, chaque semaine à partir du 22 novembre, on vous fera des résumés à notre façon… tic… tac… et la veille bien sûr, pas 24 heures plus tard.
Marcel Martial (la tactique du tic tac)

mercredi 24 octobre 2007

Funny remake ?

En salles (bientôt ?). Michael Haneke doit beaucoup au cultissime Funny Games. Il lui doit tellement qu'il a décidé d'en faire un remake. Le comparatif des trailers (Pour la version de 1997 voir ici, pour la version de 2007 voir là) laisse supposer que très peu de nouveautés ont été envisagées. Excepté au niveau du cast, Ulrich Mühe étant indisponible pour cause de décès inopiné et Isabelle Huppert refusant toujours de jouer le rôlé de la mère (Elle avait déjà décliné l'offre pour la version originale, arguant de l'aspect provocateur du récit de cette prise d'otage sadique...Elle accepta pourtant, 4 ans plus tard, le rôle d'une pianiste aux déviances sexuelles marquées. Il faut croire qu'Haneke n'avait plus besoin de faire ses preuves). C'est donc Tim Roth et Naomi Watts qui reprendront les rôles des parents traumatisés. Cette nouvelle version, premier tournage en langue anglaise pour le réalisateur allemand, ne bénéficiera pas du même effet de surprise...Espérons que la causticité du récit ne se diluera pas dans les impératifs de rentabilité hollywoodienne.
Sentenza (fan de ça)

mardi 23 octobre 2007

Deux vies plus une: blanquette Devos

En salles. Ceux qui ne souhaitent plus d'assister aux affres d'une Emmanuelle Devos lunaire dépassée par les événements (Rois et reine, Ceux qui restent), ceux qui en ont marre d'un Gérard Darmon en mâle dominant blessé dans sa virilité (Le coeur des hommes, Les parrains), ceux qui ne supportent plus les chroniques désenchantées d'un ghotta culturel strictement parisien (Les ambitieux, La vie d'artiste)...Passez donc votre chemin. Les autres, vous avez le choix entre Un jour sur terre (votre ego de spectateur exigeant ne sera pas flatté mais vous vous rincerez l'oeil en apprenant quelques trucs sur les baleines à bosses) et Deux vies plus une (dont vous pouvez voir la bande-annonce ici).
Déjà vu
Ce premier film d'Idit Cebula (actrice vue dans Nos jours heureux ou La maison de Nina) raconte les affres d'une Emmanuelle Devos lunaire dépassée par les événements et dont le mari, confronté à sa volonté d'émancipation (pensez donc: la ménagère veut écrire !), n'est plus qu'un Gérard Darmon dominant blessé dans sa virilité. Vous pourrez sortir de la salle agréablement touché par cette histoire d'aspirations littéraires comblées, mais vous aurez quand même l'impression d'avoir déjà vu ça quelque part.
Mon conseil: les fans d'Emmanuelle, dont je fais partie, apprécieront quand même...
Sentenza (l'ami chocolat)

Le Deuxieme Souffle : ça me le coupe !

En salles : Passer après Jean-Pierre Melville est toujours une affaire compliquée, car n’est pas dieu qui veut. Pour cette nouvelle adaptation du livre de José Giovanni, Le Deuxième Souffle (dont voici la bande-annonce), Michelle et Laurent Pétin (Arp sélection) se sont attachés à ne pas faire dans la demi-mesure. On l’a déjà dit : LE Corneau du Choix des armes, le plus gros casting de l’année et forcément les sous qui vont avec.
Dans ton Gu !
L’histoire : Gustave Minda, dit Gu, célèbre et dangereux gangster condamné à vie, s'évade de prison. Traqué par la police, il veut s'enfuir à l'étranger avec Manouche, la femme qu'il aime. Ayant besoin d'argent, il accepte de participer à un dernier hold-up. Voici la bande-annonce du film de Melville.
Polar noir à l’issue forcément dramatique sublimé par la musique (bravo, Bruno Coulais), brutalité des rapports humains, violence des fusillades, loyauté bafouée, éclairages travaillés, ralentis haute def : le film a une vraie Gueule de grand film français.
Là où La Môme était un poil prétentieux (un montage alambiqué à en perdre le spectateur), le film de Corneau est limpide et fluide. 2h35 dans les années 50 avec le faste de l’époque. C’est beau (parfois trop même), mais au-delà de ça, Auteuil habite son personnage et nous rappelle même par moment l’immense Lino jusqu’à une ressemblance physique troublante (voir la scène du train).
Là-dessus, on a des seconds rôles inspirés : Duvauchelle tient la dragée haute à un Dutronc tout en retenue, Philippe Nahon au top dans son rôle de méchant, Melki parfait enc…. et Cantona…beau joueur ! Ajoutez à cela un Michel Blanc qui succède parfaitement Paul Meurisse, et pour une fois, on comprend tout ce que dit Monica. Et encore Daniel Duval, Jean-Claude Dauphin et Jacques Bonnafé…
Qui sera empereur aux Césars ?
Ça va chauffer aux Césars, entre La Môme et Le Deuxième Souffle. Pour Meilleur Acteur et Actrice, ça sera facile mais pour meilleur film, les votants vont se faire mal. Pour moi, c’est choisi. Corneau a fait un très grand film. En même temps avec les Césars, on n’est jamais à l’abri d’une bonne blague (Lady Chatterley ou L’Esquive… Qui s’en souvient ?! Donc ça se jouera peut être entre UV et Roman de Gare…. Va savoir).
Mon conseil : Allez-y, reprenez votre souffle et allez-y encore.

Le Deuxième Souffle de Alain Corneau (sortie le 24 octobre), avec Daniel Auteuil, Michel Blanc, Eric Cantona, Jacques Dutronc, Gilbert Melki, Philippe Nahon, Nicolas Duvauchelle, Monica Belucci et quelques autres…
Marcel Martial (3 poumons)

lundi 22 octobre 2007

Eden Log teaser 2 : maladie en sous-sols

En Prod - Sur le web : Cela ressemble à une photo de Black Mamba punie parce qu'elle n'écrit plus de posts mais en fait, c'est un cliché extrait d'Eden Log, un film de Franck Vestiel, dont nous vous avions montré le teaser 1.
Rappel du pitch : Tolbiac (Clovis Cornillac) s'éveille au fond d'une grotte, à côté d'un cadavre. Sa seule chance de survie : la surface. Mais une créature terrifiante lui court après.
Un deuxième teaser est dispo : il s'intéresse cette fois-ci à une jeune femme (Vimala Pons). Toujours aussi étrange. Cela me fait penser un peu à Lost (un réseau de tunnels, une mystérieuse organisation...). A suivre donc, en attendant le 26 décembre, date de la sortie en salles.
Anderton

dimanche 21 octobre 2007

JCVD : Jean-Claude Van Damme, trop belge pour toi !

Artistes - En prod : A force de l'entendre dire des conneries à base d'aware, de le voir faire des conneries (comme avoir une érection incontrôlée à la télé brésilienne ou interpréter un karatéka gay), on avait un peu trop rapidement pris Jean-Claude Van Damme pour un con à l'ego surdimensionné. Moi, le premier.
Faut dire que sa filmographie ne jouait pas en sa faveur : au mieux, quelques séries B (dont certaines sont pas mal, paraît-il) ; le reste étant une accumulation de nanars que seuls Chuck Norris et Dolph Lundgren ont réussi à éclipser.
Et puis, je suis tombé sur les six premières minutes de J.C.V.D. Le film est signé Mabrouk El Mechri, qui a fait l'acteur dans Gomez & Tavares et le réalisateur notamment avec Virgil. Pour en revenir à Van Damme, un acteur qui accepte de se moquer de lui-même à ce point ne peut pas être l'abruti que l'on dit. Jean-Claude, je retire tout ce que je pensais de toi. Tu es comme le bon vin, tu t'améliores en vieillissant. Et j'en reprendrai volontiers un verre !
Anderton

samedi 20 octobre 2007

10.000 BC : un trailer "coup de massue" !

Sur le web - En prod : A Hollywood, quand un concept ou une histoire marche, il n'a pas fini de faire des petits (on vous en avait parlé ici).
Les Mayas ont été très à la page (Apocalypto, The Fountain, Les Tortues Ninja), Paris un p'tit peu aussi (Ratatouille, Rush Hour 3, Les Vacances de Mr Bean), l'Irak obsède (Redacted, Dans la Vallée d'Elah...). La prochaine mode hollywoodienne sera la beau de bête et les arcades sourcillières en forme de visière. Bref, la préhistoire va débarquer sur vos écrans.
My tailor Emmerich
Premier coup de massue le 12 mars 2008, avec 10,000 BC, dont voici le trailer. Réalisé par Roland Emmerich (Le Jour d'après, Independence Day, Stargate), il s'agit d'un film d'action qui se déroule à une époque préhistorique. A en juger par la bande annonce, on dirait un croisement entre La Guerre du feu et Apocalypto. Contrairement au chef-d'oeuvre de Jean-Jacques Annaud, 10,000 BC semble prendre quelques libertés avec la réalité (pré)historique : certains plans donnent à penser que le film d'Emmerich lorgne même du côté de la fantasy.
Autre projet néanderthalien dans les cartons, une comédie au budget dinosauresque de 100 millions de dollars : Land of the Lost (adapté d'une série des années 70) dans lequel le génial Will Ferrell (qui n'aura pas d'une peau de bête pour se couvrir, il est velu comme un australopithèque, la preuve avec la bande-annonce de Semi-Pro) se retrouvera projeté dans la préhistoire. Soit l'exact contre-pied de Cavemen, la série TV d'ABC, inspirée des pubs Geico ("Même un homme des cavernes peut le faire"), qui raconte les (més)aventures de trois cro-magnons vivant à notre époque. C'est cro mignon !
Anderton

La Chose avant The Thing

En DVD : C'est important de se (re)plonger dans les grands classiques du cinéma. Histoire de comprendre ce que leur doivent les films actuels. La Chose d'un autre monde fait partie de ces oeuvres culte, fondatrices. Bonne nouvelle : les Editions Montparnasse le sortent en DVD dans leur collection à petit prix. Et à 9,99 euros, c'est une affaire.
Rappel de l'histoire : une équipe de chercheurs et militaires américains découvrent un ovni dans la banquise du Pôle Nord. Ils en extraient un extra-terrestre, prisonnier de la glace. De retour au camp, la créature revient à la vie. En voici un extrait.
Eclipse boréale
Ce n'est pas peu dire que La Chose d'un autre monde a été éclipsé par The Thing (dont voici le trailer), le remake qu'en a fait John Carpenter. C'est à la fois injuste et compréhensible : la version de 1982 est un chef-d'oeuvre. Et, à bien des égards, elle est meilleure que l'originale : le récit est plus condensé, davantage centré sur l'action (pas d'amourette annexe) ; les personnages sont mieux campés. Evidemment, les effets spéciaux de 1951 ne soutiennent pas la comparaison avec ceux de 1982 (signés Rob Bottin).
Et pourtant, La Chose d'un autre monde scotche le spectateur à son fauteuil. Howard Hawks et Christian Nyby (le vrai réalisateur du film, comme l'explique John Carpenter) parviennent à créer une atmosphère oppressante. Sans effets de caméra inutiles, ni rebondissements foireux. Dans The Thing, on ne sait pas quel personnage "abrite" l'alien ; dans La Chose, on ne sait pas quand l'extra-terrestre va se manifester. Surtout, contrairement à la jaquette du DVD, Nyby et Hawks ont la bonne idée de montrer le moins possible la mystérieuse créature.
Front froid
Replacé dans le contexte de la guerre froide, La Chose nous brosse par ailleurs le tableau d'une Amérique paniquée par la menace communiste, avec des savants inconscients de l'impact de leurs actions et un état-major prêt à tout pour mettre la main sur une technologie de pointe. On est loin de certains films de propagande de l'époque.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres, il faut (re)voir La Chose d'un autre monde. A noter que le film est également dispo dans un coffret collector. Parmi les bonus, des interviews de Steven Spielberg, James Cameron, George Kucas, Ridley Scott et Martin Scorsese ainsi qu'un entretien avec John Carpenter ! Si après ça, vous n'êtes toujours pas convaincus...
Anderton

vendredi 19 octobre 2007

Star Wars : DJ Vador aux platines

Sur le web : Les 30 ans de la sortie de Star Wars sur les écrans français (en octobre 1977), ça se fête aussi sur CinéBlogywood.
Après le blues de Dark Vador et la symphonie en handfart, voici un peu du hip-hop avec Scratching Darth Vader. Aux platines, KelTech. Yo, enjoy !
Anderton

DVD : du sexe, des muscles, du fric et un couteau aztèque !

En DVD : Une fois n’est pas costume, voici-voilà quelques mots sur les nouveautés DVD d’octobre.
Chez GCTHV , on appréciera la sortie du très sexy Cashback de Sean Ellis (celui là même qui a réalisé la pub Nike trop diffusée en ce moment sur nos télés) dans une édition très réussie. Un premier film avec tous les atouts (bonnes idées, insouciance, sexe) et les défauts (un casting light et quelques longueurs), et au final un agréable moment.

On regardera aussi Juste une fois , le film au scénar incroyable : un homme et une femme s’aiment, donc ils se disent tout. Mais elle a fait quelque chose vraiment inavouable, mais juste une fois ! Et elle est assez sotte pour lui dire… (moi je sais, et c’est énorme !)
300 et chocolats
Chez les frères Warner, la sortie de 300 dont on préfèrera les éditions Blue Ray ou HD, la sortie du drôlissime Le Come-back à voir pour ses 4 premières minutes (le clip Pop goes my heart, avec un Hugh Grant transexué en George Michael : inoubliable). Et puis aussi pour ceux qui étaient au congelo ces 2 dernières années : la ressortie de Lord of War à petit prix.
Chez FPE, on passera La Nuit au musée (avec Ben Stiller, le bourreau d'animaux), qui plaira aux petits et aux moins grands, et on couronnera l’excellent Dernier Roi d’Ecosse qui ne plaira pas aux petits, mais bien aux grands.
Chez Studio Canal, ambiance French touch avec le très moyen Le Prix à Payer : pas de cul, pas de fric… pas de fric, pas de dvd, et la sortie du injustement boudé Hellphone de James Huth, le réal que tout le monde voulait après Brice, et que plus personne n’appelle…. Le film est très regardable et bourré de clins d’œil aux films des eighties (d’où son problème par rapport à sa cible…).
Ronaldinho en string
Chez TF1 Vidéo, a noté l’arrivée de La Vie des Autres, incontournable Oscar du meilleur film étranger. On verra aussi Apocalypto, où Ronaldinho court en string dans la forêt sans ballon pendant 2 heures, mais avec son couteau aztèque (je l’adore celle-là). A voir aussi The Corporation, "LE" docu de 2006.
Enfin chez Metropolitan, L’Illusionniste sorte de Usual Suspect du 19e siècle pas mal du tout (et puis le casting… pfff… Ed Norton, Jessica Biel et Paul Giamatti.) et le très moyen Little Children, qui vaut quand même pour ses 2 actrices sublimes : Jennifer Connely (graaoowww) et Kate Winslet (Miaooow).
Marcel Martial (Cœur de loup …Garou)

jeudi 18 octobre 2007

Tonight, we dine with Beowulf

Sur le web. Christophe Lambert avait déjà beaucoup fait pour rendre le personnage de Beowulf populaire. On se souvient encore de la catchline "Au coeur des ténèbres, un homme se bat", des cascades à couper le souffle (petit medley ici), des répliques cinglantes et inoubliables (un petit exemple là). Pourtant Robert Zemeckis a décidé de refaire une adaptation de la légende de l'homme dont le papa est un démon: La légende de Beowulf (Voir la bande-annonce) sera donc en salle à partir du 28/11. N'en déplaise aux amateurs d'aventures sanglantes et réalistes, le film privilégiera une action numérisée et stylisée grâce à la méthode de performance capture (déjà utilisée par le même réal sur Le Pôle Express). L'avantage ici sera de pouvoir regarder Angelina Jolie nue (l'effet sur la gente masculine risque d'être tout sauf virtuel), le reste du cast (Ray Winstone, Anthony Hopkins) présentant moins d'intérêt, surtout s'il est à poil. Le Red band Trailer du film (disponible ici) laisse malheureusement supposer que cet avantage sera le seul: quitte à caricaturer 300, autant s'orienter vers la parodie (ce qu'ont très bien compris les auteurs de cet irrésistible spot).
A noter: il existe une autre version ciné de l'épopée de Beowulf. Tournée en 2004, elle a pour acteur principal Gérard Butler...Le roi Leonidas de 300. Vous pouvez voir le trailer ici: Beowulf and Grendel.
Sentenza (L'héroïc fantasy n'aime pas).

mercredi 17 octobre 2007

Star Wars : guerre (et pets) des étoiles

Sur le web : CinéBlogywood s'associe aux célébrations du 30e anniversaire de la sortie en salles de Star Wars. Célébrations qui vont culminer fin octobre avec une convention de fans au Grand Rex.
Après vous avoir montré les talents de bluesman de Dark Vador, voici une libre interprétation du thème de la cantina par Gerry Phillips. John Williams appréciera, vous aussi, j'en suis sûr. Poussez le son à fond, c'est du THX. En écoutant ce concerto pour mains sèches, je repense avec émotion à Misou Mizou.
Anderton

La Chambre des morts : la bande-annonce

Sur le web : Sylvain (Gilles Lellouche) et Vigo (Jonathan Zaccaï) renversent un type alors qu’ils font les cons en voiture. Dans le sac du mort, deux millions d’euros. Le lendemain, une fillette kidnappée est retrouvée morte. S’agissait-il de l’argent de la rançon ? Le meurtrier a-t-il vu les chauffards ?
Une deuxième enfant est alors enlevée. Elle est diabétique. Il faut la retrouver rapidement. Le lieutenant Moreno (Eric Caravaca) et son adjointe Lucie (Mélanie Laurent) sont sur l’affaire. Cette dernière ne semble pas là par hasard…
C’est bon ça, non ? C’est l’histoire de La Chambre des morts, un thriller d’Alfred Lot adapté d’un roman de Franck Thilliez. On vous avait présenté le teaser, voici aujourd’hui la bande-annonce en Windows Media Player, Quicktime et Realplayer. Enjoy !
Anderton

mardi 16 octobre 2007

L'Invasion : deux nouveaux making of

En salles : C'est mercredi que sort L'Invasion (The Invasion), dont voici bande-annonce, sur nos écrans. Nicole Kidman et Daniel Craig sont confrontés à des Terriens infectés par un virus extra-terrestre.
Cela vous rappelle quelque chose (à part votre dernier repas à la cantoche universitaire) ? Normal, c'est un remake de L’Invasion des Profanateurs de Sépultures (Don Siegel), signé Oliver Hirschbiegel, qui avait réalisé La Chute en 2005. Il s'est même fait filer un coup de main par James McTeigue (V for Vendetta) et les Wachowski.
On vous avait présenté une première featurette promotionnelle. Comme on ne rebute devant rien, à CinéBlogywood, voici à présent deux nouveaux bonus :
Y a plus qu'à cliquer. Enjoy !
 
Anderton

lundi 15 octobre 2007

Shaun of the skinheads

En salles. Shaun a 12 ans. Il s'habille comme un sac, a perdu son père et a une mère dotée d'une moumoute affreuse. Il est donc la risée de tous ses camarades. Heureusement, les vacances approchent et Shaun va se faire plein d'amis chez les skinheads. Ces gaillards chaussés de Doc Martens savent s'amuser: ils boivent, fument, embrassent des filles. S'ils sont violents, c'est parce qu'ils sont au chômage. S'ils sont au chômage, c'est parce que Mme Tatcher. Shaun les aime bien. Alors il se fait raser la tête. Et tatoué. C'est devenu un vrai dur ! Pourtant, il se rend compte qu'il ne suffit pas d'avoir un revers à son jean pour être un homme, que c'est pas celui qui gueule le plus fort qui a forcément raison. Shaun est donc toujours habillé comme un sac mais en plus il a l'air con. Et il vient d'avoir 13 ans.
Traitement authentique.
Résumer This is England (dont vous trouverez la bande-annonce ici) de cette façon ne reflète que partiellement l'apreté du climat social que le film dépeint: guerre, chômage, pauvreté. Démontrer qu'un tel contexte est le terreau de tous les extrêmismes était sans doute une chose aisée. Mais Shane Meadows, le réalisateur, est parti de sa propre expérience et ça se sent. Le récit de cet enrôlement adolescent au sein d'un groupuscule skinhead y gagne en authenticité, en intensité. D'autant que les deux acteurs principaux, le jeune Thomas Turgoose et le déjà expérimenté Stephen Graham (Vu dans Snatch ou Gangs of New York), sont incroyables: on est suspendu à leurs lèvres du début à la fin.
Traitement subtil.
L'intention de Shane (dixit lui-même) était de "présenter les skinhead autrement", autrement que des brutes nationalistes la lippe baveuse et au cerveau en veille. Même si l'objectif ne semble pas parfaitement atteint, le film a le mérite de tenter la subtilité en inscrivant la dérive de la frange ultra-nationaliste du mouvement dans son contexte social: l'Angleterre des années 80.
Mon conseil: Les amateurs de récit didactique (et juste) sur fond de misère sociale apprécieront. Les autres moins.
Sentenza (Hasta la vista)

Star Wars : space is Vader

Sur le web : C'est le dernier week-end d'octobre que les fans français vont célébrer au Rex (Paris) le 30e anniversaire de la sortie de La Guerre des Etoiles - car, en 1977, c'était comme ça qu'on appellait le premier épisode de Star Wars. Qui est devenu le 4e.
Que l'on aime ou pas, Star Wars a bouleversé le cinéma et, plus généralement, l'industrie du divertissement. Et pour participer aux nombreux hommages sur la toile, je vous propose de regarder cette vidéo hilarante, Darth Vader Feels Blues, découverte grâce à Pingoo. Enjoy !
Anderton

dimanche 14 octobre 2007

Le Deuxième souffle : La Môme 2 ?

En salles (bientôt) : Il ne reste plus qu’a retenir notre souffle quelques jours. Voici que déboule un des projets les plus ambitieux du cinéma français en 2007 : Le Deuxième souffle (dont voici la bande-annonce), le remake du film homonyme de Jean-Pierre Melville (dont voici aussi la bande-annonce).
D’ailleurs, Laurent Pétin son producteur, parle plus volontiers "d’une nouvelle adaptation du roman" de José Giovanni.
Pour nous spectateurs, c’est surtout le retour d’une certaine idée de Grand Cinéma Français qui ne fait pas dans la demi mesure : un cast en béton, un réalisateur en laiton et un budget en millions (21 et en euros).
2 types topent là
Soit une équation qui nous rappelle un certain film récent : le biopic de Piaf, La Môme. On ne peut donc que se régaler à l’avance de savoir que le film que Corneau annonce "comme une tragédie avec de grands personnages" se fasse une place dans les salles avec plus de 650 copies annoncées pour le 24 octobre.
Pour la petite histoire, Alain Corneau en rêvait depuis 30 ans, depuis qu’il avait vu le film. Ensuite il a travaillé avec José Giovanni. En 2004, il fait les mots bleus pour Arp sélection, la société de Michelle et Laurent Pétin. Eux avaient les droits du livre, et pensaient en confier l’adaptation à Johnnie To ou John Woo, grands fans de Melville (comme Tarentino, Tsui Hark, Moi, Toi etc…).
Bref, au hasard des discussions, ils se découvrent la même passion pour le même projet et tope là on le fait.
Comme quoi la vie ce n’est pas compliquée.

Le Deuxième souffle de Alain Corneau (sortie le 24 octobre) Avec Daniel Auteuil, Michel Blanc, Eric Cantona, Monica Belucci et quelques autres…
Marcel Martial (un top type)

samedi 13 octobre 2007

George Clooney au Darfour et au moulin

Artistes : Parce qu'il a une tête de beau gosse un brin filou, du charme et plein d'humour, parce qu'il aime l'exposition médiatique et ouvrir sa gueule, George Clooney se prend régulièrement quelques retours de bâton.
Ici même, on vous a raconté quelques uns de ses récents déboires : on a propagé d'ignobles rumeurs sur ses pratiques sexuelles (alors que son coussin baiseur semble être un accessoire de tournage) ; on a évoqué son accident de moto avec sa charmante compagne ; on a détaillé ses problèmes de voisinage en Italie ; on a relaté les réflexions perfides de journalistes lors d'une conf de presse pour la sortie de Michael Clayton, réflexions moquant son rôle d'avocat anti-système alors que George fait la promo de Nespresso pour Nestlé...
Devenir Elisabeth Taylor
Certains doutent même de la sincérité de son engagement en faveur du Darfour. L'acteur s'en est expliqué dans un long et bon entretien au Monde 2. "Que puis-je davantage promouvoir ? demande l'acteur. Ai-je besoin d'être encore plus célèbre ? Non !"
Alors qu'il discutait du désastre au Darfour avec son père, un ex-journaliste, ce dernier constata : "Si on envoyait Elizabeth Taylor là-bas, le Darfour ferait le '20 heures'". Réponse du fiston : "Et si je devenais Elisabeth Taylor ? Toi, tu serais le journaliste, et on verra si les gens s'intéressent à nous". Le voyage sur place s'est avéré délicat. Il leur a fallu passer par le Tchad en proie à des troubles. Ils ont même dû convaincre un reporter de guerre de les accompagner ! Mais Clooney Sr et Jr en sont revenus avec des souvenirs terribles ("Des puits rendus inutilisables par des morceaux de chair humaine avariée") et un documentaire : Urgences Darfour.
Le beau George évoque également la désastreuse politique de l'autre George (Bush Jr), son éducation religieuse (catholique), son regard sur son physique ("Mon modèle serait davantage Paul Newman [qui est] parvenu à se débarrasser de son image de beau gosse"), sur les gros studios d'Hollywood et les projets plus engagés (Three Kings, Syriana...)...
Bref, George Clooney s'est livré sans détours. Avec franchise. Et il a confirmé tout le bien que je pense de lui.
Anderton

Jumper : un bon(d) trailer

Sur le web : Mace Windu retrouve Annakin Skywalker. Et les deux jedis s'affrontent à nouveau. Cette fois-ci, pas avec un sabre laser mais avec quelque chose qui y ressemble beaucoup, sauf que cela propulse un câble.
Amis des galaxies très, très lointaines, ne vous emportez pas. Non, il ne s'agit pas de la troisième trilogie de Star Wars même s'il est produit par la Fox (la saga Clones Wars est réalisée en animation 3-D). Hayden Christensen partage à nouveau l'affiche avec Samuel L. Jackson dans Jumper, dont voici la bande-annonce.
Le pitch : un jeune homme (Hayden Christensen) découvre qu'il a la faculté de se téléporter. Pratique pour éviter les bouchons ou braquer une banque les doigts dans le pif. Sauf qu'il s'aperçoit que d'autres personnes partagent son pouvoir...
Voilou. L'histoire est adaptée d'un roman de Steven Gould. A la réalisation, Doug Liman, le directeur de La Mémoire dans la peau (The Bourne Identity) et Mr & Mrs Smith. Sortie aux States : le 15 février 2008.
Anderton

vendredi 12 octobre 2007

Un Jour sur Terre : 2 heures au paradis

En salles : Un jour sur Terre, dont voici la bande-annonce, est la meilleure agence de voyage au monde. Pour le prix d’un ticket de cinéma, on voyage à travers les saisons de la savane sud africaine au cercle arctique en passant par la Nouvelle-Guinée ou l’Equateur.
Une vérité qui démange !
Alors voilà, c’est tellement beau, que ça en pique les yeux. Les images-jamais-vues sont d’une beauté inénarrable à couper le souffle et en plus c’est intelligent. Loin du film de Al Gore Une Vérité qui Dérange qui cumulait les images chocs et les PowerPoint à chiffres de conférenciers, UJST nous propose de la beauté et de l’amour sur notre planète en nous rappelant que tout ce qui est sur cette terre dépend de notre intéraction.
Pas de lourdeurs dans le message pas de blabla inutile juste un commentaire soft et soyeux de Anggun, avec des musiques bien senties (aaaah le Alone in Kyoto de Air sur les images de neige vu du ciel…. humm)
Fais tourner… la planète
Il aura fallu cinq ans de tournage à Alastair Fothergill et à son équipe de La Planète Bleue pour réaliser Planet Earth. Le top de la technologie en matière de prise de vue HD ont permis de mettre en valeur LA vie bouillonnante, palpitante, partout, tout le temps, sur le moindre centimètre carré de notre planète.
Le public ne s’y est pas trompé : ce mercredi : le double d’entrées que le Jean-Jacques Annaud qui devrait rester un film minor… N’en déplaise à Anderton.
Mon conseil : Allez-y habillé en printemps-été-automne-hiver.

UN JOUR SUR TERRE d’Alastair Fothergill et Mark Linfield (sortie le 10 Octobre). Avec des ours, des canards, des tigres, des éléphants et la voix d’Anggun…
Marcel Martial (Papa ours)

jeudi 11 octobre 2007

Après Kounen, Fabien Lafait

En salles. Et si Octave était obsédé sexuel ? Et si Madone vendait des soutifs plutôt que du yaourt ? Et si Kounen était un Max Pécas désinhibé ?
Nous n'en avions pas rêvé, JTC l'a fait. 95 bonnet F n'est qu'une copie fantasmée de 99F mais son effet sera sans doute plus perceptible dans le pantalon qu'entre les oreilles.
En tout cas, Fabien Lafait, réalisateur de cette petite gâterie, ne s'est pas encombré du moindre scrupule pour reprendre l'histoire et l'affiche du film de Kounen.
Gageons cependant que le prétexte d'instrumentalisation (mot à la mode) des fantasmes de la ménagère de moins de 50 ans sera moins présent... Au profit d'une manipulation sans vergogne de cette même ménagère.
Cette "comédie pornographique" sort en novembre : reste à savoir comment les producteurs de 99F vont expliquer comment ils se sont mordus la queue.
PS: Question à qui connaît la réponse. N'y a t-il pas de cadre juridique à la récupération des titres issus du cinéma "classique" par l'industrie porno ? On vous en avait donné quelques échantillons ici.
Sentenza (Yataaaa !)

mercredi 10 octobre 2007

La chambre des morts : un serial teaser

Sur le web : "Deux informaticiens touchés par le chômage, un soir, par accident, renversent quelqu’un, et leur destin bascule".
Michel Houellebecq en aurait fait un roman érotiglauque. Franck Thilliez en a fait un thriller "à la française" (comme il le revendique) : La Chambre des morts.
L'adaptation cinématographique sort le 14 novembre. Au scénar et derrière la caméra, Alfred Lot - qui n'est pas le cousin de Jessie Garonne (j'ai un peu honte mais fallait le faire). Le casting réunit Mélanie Laurent, Eric Caravaca et Gilles Lellouche.
Les yeux sur Lellouche
Lellouche, je l'ai adoré dans Ne le dis à personne (le truand au grand coeur). Ce mec a une présence qui évoque, allez, j'ose, Robert de Niro. Toutes proportions gardées, hein. Il a un tout petit rôle dans Anthony Zimmer mais il dégage un truc... Vivement qu'on lui confie un grand rôle. C'est peut-être le cas avec ce film.
Sinon, voici le teaser de La Chambre des morts. Alléchant. Quant à la photo ci-contre, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle aiguise la curiosité.
Anderton

Avec Minor, Jean-Jacques Annaud tend son majeur

En salles : C'est aujourd'hui que sort ce que les médias appellent l'ovni cinématographique de la rentrée. J'ai nommé Sa Majesté Minor.
Le dernier film de Jean-Jacques Annaud déconcerte critiques et producteurs qui font déjà marcher leurs calculettes pour savoir si Minor rentrera dans ses frais (nos amis de Cinéfeed sont pessimistes). A tel point que le cinéaste est allé défendre son oeuvre lors des projections destinées à la presse. Tout cela est très bien raconté par Patrick Fabre dans son excellent blog audio.
Annaud et moi
Je fais partie de ceux qui aiment Jean-Jacques Annaud et son cinéma. Cela date de 1981 quand notre prof de français (en 6e) nous fit découvrir La Guerre du feu, le roman de Rosny Aîné, alors que l'adaptation cinématographique sortait sur les écrans. Elle poussa le vice à nous emmener le voir au cinoche en nous menaçant de représailles si nous ne nous tenions pas à carreau. Au bout de cinq minutes de film, une lavandière du Néanderthal se fait prendre à l'improviste (et par derrière) par un homo sapiens émoustillé. Délire dans la salle !
Puis, j'ai découvert à la télé La Victoire en Chantant (superbe) et Coup de tête (géant ! un des meilleurs films de Dewaere). Je me suis intéressé aux pubs d'Annaud, celle avec les vautours qui désossent une voiture (Hertz), l'autre pour une eau minérale où tous les amis à poils et à plumes de Jean-Jacques ont fait le voyage. Nouvelle énorme claque sur grand écran avec Le Nom de la Rose. Stalingrad m'a fait décrocher la mâchoire d'ébahissement. L'Ours et L'Amant m'ont moins convaincu moins mais j'ai apprécié toujours autant la patte de JJ. Trois trous dans sa filmo : Les Ailes du Courage, Sept ans au Tibet et Deux Frères. Je ne les ai pas vus. Pas encore.
Jean-Jacques Anar
J'admire chez Jean-Jacques (c'est quasiment un ami, je me permets de l'appeler Jean-Jacques) sa passion pour le cinéma hors norme, "bigger than life" tout en restant plein d'émotions et d'humanité. A échelle humaine. Il a beau avoir la réputation d'être un cinéaste accompli et établi, bourgeois quoi, cet homme a touché à tous les genres, souvent pour en dynamiter les codes : il réinvente le film de guerre (et le western !) avec Stalingrad ; il bouleverse le cinéma en filmant la préhistoire telle qu'elle aurait pu être (pas de dialogues "modernes", fallait oser !) ; il consacre un film à deux ours sans tomber dans la niaiserie à la Disney...
Derrière le faiseur de magnifiques plans en Panavision, se cache un anar. Prenons un de ses grands succès : L'Ours. Film familial par excellence. Et bien, comme dans chacun de ses films, Annaud parvient à filmer une mémorable scène de baise ! Et il y insère aussi une scène d'animation (réalisée par des studios tchèques ou polonais, si j'ai bonne mémoire) d'une poésie absolue.
Bref, avec Sa Majesté Minor, le cinéaste va encore surprendre et nous emmener hors des sentiers battus. On aimera (ou pas) mais ce ne sera pas du "déjà vu". Aux producteurs-distributeurs-diffuseurs qui attendent du cash facile, Jean-Jacques Annaud fait un méga bras d'honneur. Avec le majeur tendu au bout. Le cinéaste est un artiste avant tout. Et avec Sa Majesté Minor, on peut dire qu'Annaud fait de l'art... et du cochon ! J'en grogne de plaisir.
Anderton

mardi 9 octobre 2007

Will Smith n'a pas la grosse tête

En salles (le 19/12/07) : Vous avez certainement remarqué l'affiche. Le titre vous a intrigué. Et vous avez passé votre chemin en vous disant que la prétention de Will Smith n'avait pas de limite. Détrompez-vous, Je suis une légende (La bande-annonce, c'est par là) n'est que l'adaptation d'un livre de science-fiction écrit par Richard Matheson en 1954 (I am legend). Dans ce roman d'anticipation, le héros est le seul survivant d'une pandémie qui condamne tous les hommes à devenir des vampires (que nous espérons tous assoiffés de sang). Or ces vampires vont apprendre à vivre ensemble et fonder une communauté dont les lois constituent le nouvel ordre social. Ils deviennent les représentants officiels de l'humanité alors que notre héros n'est plus que le vestige d'un passé à proscrire : il devient donc une légende... Qui devra défendre chèrement sa peau.
Un pieu ou des pieux ?
Evidemment le roman joue sur le comportement d'un homme confronté à une inversion de ses valeurs, dans une société vampirisée. Evidemment le roman traite en profondeur les thèmes du darwinisme et de la fondation d'un premier contrat social. Evidemment le roman est une charge contre le positivisme... Il faut cependant garder confiance en Francis Lawrence (réalisateur déjà responsable de Constantine) pour éluder un peu cette subtilité et garder en tête qu'un vampire à jeun est un homme dangereux. En tous les cas, il aura sans doute évité de s'attaquer à la question suivante (présente dans le bouquin): "Quelle serait la réaction d'un vampire musulman devant la croix ?".
A noter: Déjà deux adaptations pour ce roman: Je suis une légende (Italie, 1963) et Le survivant (USA, 1971 avec Charlton Heston).
Sentenza (Qui a dit fatwa ?)

lundi 8 octobre 2007

Clooney soulage sa "Ramp"

Artistes - Sur le web : Décidément, vous allez finir par croire que la rédac de CinéBlogywood est un refuge pour bonobos à la période du rut (ce qui n'est pas rien, ces cousins du chimpanzés passant leur temps à mettre en pratique le petit manuel du Kama-Sutra de la jungle). Bref, voici encore un post de cul mais que voulez-vous, c'est l'actu qui m'habite.
Vu donc sur Fluctuat, via Pingoo, cette photo de George Clooney avec un coussin violet de forme triangulaire. Quelques zob'sédés ont de suite noté qu'il s'agissait de la Liberator Ramp, un équipement qui permet de limer sans trop se fatiguer.
Clooney libidineux
Plusieurs réflexions s'imposent. D'abord, que George est un sacré cochon (ce qu'on savait déjà, d'ailleurs son meilleur ami n'était-il pas un porc ?). Mais ce coussin baiseur (plus sexy que le coussin péteur) souligne-t-il le raffinement de sa libido ou au contraire, met-il en exergue le coup de pompe de papy Clooney qui a besoin d'un edredon pour satisfaire sa partenaire ?
Peut-être que cet équipement vise à calmer l'excitation provoquée par la consommation excessive de Nespresso... A moins que Clooney fasse de la pub masquée pour le constructeur du coussin. Ou, compatissons, que ce sex toy l'aide à honorer sa compagne avec laquelle il a eu un un accident de moto. Accident qui les a empêché de se faire des câlins, à en croire George.
Reste que cela ne l'empêche pas de dévaler l'escalier avec l'air affairé et une demi molle dans le pantalon. "Georgie, je ne boîte plus !" ; "Le temps de prendre ma veste et ma rampe et j'arrive !"
PS : une source me précise que la photo de Clooney a en fait été prise le 3 octobre lors du tournage à New York de Burn Before Reading des frères Coen. Du coup, c'est un peu moins croustillant...
Anderton

Eden Log : un teaser très étrange

En Prod - Sur le web : Etrange photo pour un film étrange. Eden Log, dont voici le teaser, s'intéresse à l'étrange situation de Tolbiac (Clovis Cornillac) qui s'éveille au fond d'une étrange grotte, à côté d'un cadavre. Pour survivre, direction la surface. Si l'étrange créature à ses trousses lui en laisse le temps.
Bon, j'arrête avec tous ces "étranges". Ce film fantastique est signé Franck Vestiel. C'est son premier long-métrage mais le bonhomme a été premier assistant réalisateur sur deux autres films de genre : Ils et Saint-Ange. Eden Log avait un temps été développé sous le titre Rézo Zéro. La prod a bien fait de changer... La sortie est fixée au 26 décembre. Un choix (risqué) de complète contre-programmation, à moins que Tolbiac se soit perdu dans les souterrains de l'usine du Père Noël.
Le genre qui détonne
En regardant le teaser, je ne peux m'empêcher de penser à celui de Chrysalis, le film de Julien Leclercq avec Albert Dupontel (sur les écrans, le 31 octobre). Pas tant pour l'histoire que pour une manière commune de faire du cinéma. Un cinéma de genre qui s'assume et qui détonne par rapport au reste de la prod hexagonale.
Si vous avez apprécié le teaser d'Eden Log, ou juste la bimbo qui s'adresse à vous, découvrez ici les 8 autres déclinaisons du teaser (en anglais, italien , espagnol, japonais, arabe, coréen, russe et allemand) avec 8 autres filles.
Anderton

dimanche 7 octobre 2007

1, 2, 3, 4, 5, 6 et SEX !

Sur le web : J’en avais rêvé, mais en même temps j’en avais la flemme. Et puis, je me disais que quelqu’un, quelque part, le ferait un jour à ma place, et en mieux (sans aucun doute).
Ce jour est enfin arrivé, et ce sont des insulaires qui l’ont fait : mes amis de la perfide Albion du très bon site
ifc.com, avec nerve.com, ont pondu le Top 50 des scènes de fesses du cinéma.
Demi… molle
Et là où ils ont fait fort, c’est qu’il s’agit ici de vrais films de cinéma (Mulholland Drive, The Big Easy, Ken Park - c'est la photo d'illustr - Fur… y’en a 50 je vais pas tous vous les citer) et pas du Roadhouse, Action Jackson ou Le Zèbre (ça, c’est du cinoche). En revanche, c’est tout en anglais. Mais qui dit sexe, dit souvent langue… Mais je m’éloigne.
Bref ,comme dans tout Top 50, ça commence par la fin et ça justifie les moyens.
Il y a des liens pour revoir certaines scènes, y’a du suspense et à la fin on est pas d’accord car on a tous gardé dans nos crapuleux cerveaux une certaine scène de sexe qui avait suscité de l’émoi dans nos pantalons… Bref, c’est juste un top, mais pas LE top.
Marcel Martial (un type top)

samedi 6 octobre 2007

Semi-Pro : une bande-annonce qui sent le vestiaire

Sur le web : On vous parle beaucoup de Will Ferrell. Normal, à CinéBlogywood, c'est une de nos idoles. Un regard du comédien et on est plié en huit, voire douze.
Alors que Les Rois du Patin (Blades of Glory), dont voici le trailer, sort enfin sur nos écrans, le grand Will est déjà passé à un autre sport : le basket. Voici donc le teaser de Semi-Pro, son prochain film. Spéciale dédicace à Black Mamba ! Sinon, apparemment, le numéro de téléphone qui apparaît à la fin vous mettra en relation avec Ferrell. Enfin, sa voix. Mais attention, c'est pas de l'appel local.
Anderton

Opération catchline : Le Premier Cri

Catchline : Le Premier Cri est un documentaire de Gilles de Maistre consacré au miracle de la naissance, à travers les grossesses de femmes vivant au quatre coins du globe.
C'est en tout cas ce que nous explique Kinoo qui a pu voir en avant-première ce long-métrage (parfois trop long, si j'ai bien compris). Et ça lui a donné l'idée d'un slogan très bien trouvé pour l'Opération Catchline.
Sinon, voici donc la bande-annonce du Premier Cri, qui sort sur nos écrans le 31 octobre.
Anderton

vendredi 5 octobre 2007

Sweeney Todd : un trailer pas barbant

Sur le web : Black Mamba vous a présenté ici le dernier Tim Burton : Sweeney Todd, The Demon Barber of Fleet Street. Avec Johnny Depp dans le rôle d'un barbier animé par la vengeance et Helena Bonham Carter dans le rôle de sa compagne/complice. A noter également les présences d'Alan Rickman (Piège de Cristal), dans le rôle du salaud évidemment, et de Sacha Baron Cohen (Borat).
Alors que plein de vrais-faux teasers étaient en ligne sur la toile, le vrai trailer de Sweeney Todd est enfin dispo. Ne soyez pas surpris : à la base, il s'agit d'une comédie musicale. Mais gore et gothique sont au rendez-vous. Enjoy !
Anderton

Aliens vs Predator : Requiem... for a nightmare

Sur le web : Les Aliens et Predators reviennent sur Terre et ils ne sont toujours pas contents. Cette fois-ci, leur terrain de jeu/chasse est une petite ville bien pépère des USA. C'est donc buffet à volonté jusqu'à ce que les extra-terrestres se retrouvent face à face, ou plutôt gueule à gueule.
Qu'importe, après tout, le pitch d'Aliens vs Predator : Requiem. Tout est dit dans le titre. Contentons-nous d'en apprécier les bandes-annonces. Le premier trailer est axé sur le décompte de la population, avant et après l'arrivée des bestioles.
Douce nuit...
Un deuxième trailer commence fort avant de rappeller que le film sort à Noël aux States (le 2 janvier en France) et propose donc une bande-son de circonstance. Let it snow, let it bleed... presque la même chose. Une troisième bande-annonce ne s'embarrasse pas de ces ambiances familiales et nous plonge directement dans l'action et le gore.
Ah, au fait, le film est réalisé par une paire de frangins : Colin et Greg Strause. Des p'tits gars qui ont roulé leur bosse dans les effets spéciaux (300, X-Men, Fantastic Four, Mission Impossible, etc).
Anderton

L'Invasion : le making of

Sur le web : On vous a déjà parlé en juin dernier de L'Invasion (The Invasion), dont voici bande-annonce. Ce remake de L’Invasion des Profanateurs de Sépultures (Don Siegel) est réalisé par le cinéaste allemand Oliver Hirschbiegel, qui avait signé La Chute en 2005. A la prod, Joel Silver (L'Arme Fatale, Piège de Cristal, Predator, Matrix...). Le casting est premium : Nicole Kidman et Daniel Craig.
Allez, en avant-première et en exclusivité (avant que tout le monde s'y mette si ce n'est déjà fait), on vous offre la "featurette" du film. Une sorte de mini making of promotionnel, quoi. Vous pouvez le regardez en Quicktime, RealPlayer ou Windows Media Player. Suffit de cliquer.
Wachowski à la rescousse
Ce que la featurette ne vous dit pas c'est que ce film a été tourné il y a deux ans, avant que Daniel Craig ne devienne James Bond. Elle ne vous apprendra pas non plus qu'Oliver Hirschbiegel a dû quitter le tournage (qui a été interrompu) pour des raisons personnelles.
Pas plus qu'elle révélera que le cinéaste est revenu pour terminer le film mais les premiers screen tests se révélant décevants, Joel Silver a décidé de booster l'action du film. La featurette n'explique donc pas que les Wachowski ont écrit quelques scènes spectaculaires supplémentaires qui ont été tournées par James McTeigue (V pour Vendetta). Pour ça, il faudra acheter Empire magazine.
Mais ça ne doit pas vous empêcher de regarder ce making of promotionnel. Enjoy !
Anderton

jeudi 4 octobre 2007

Eva Longoria : une sex tape porno faire rire

Sur le web : Elle court, elle court, la rumeur. Eva Longoria, Mrs Tony Parker herself, aurait filmé une de ses séances de galipettes et la sex tape se trouverait sur le web.
Les internautes, tout émoustillés, fouillaient les moindres recoins de la toile, pianotant furieusement leur clavier de leurs dix doigts, parfois que de cinq pour les plus excités. Et ça y est ! La vidéo est enfin disponible ! Mais rangez les kleenex et l'onguent senteur vanille des îles : il s'agit d'une vaste blague réalisée pour Funny Or Die, le site internet lancé par Will Ferrell et son pote Adam McKay, le réalisateur du cultissime Anchorman : The Legend of Ron Burgundy.
D'ailleurs, les deux compères ont déjà réalisé et mis en ligne quelques vidéos hilarantes, dont The Landlord et Good Cop, Bad Baby. D'autres comédiens sont aussi venus faire les cons sur leur site : John C. Reilly dans Satisfaction Guaranteed ; Bill Murray dans FCU. Ce n'est pas toujours de très bon goût, ça pue même la blague de potaches et finalement, c'est ça qui est assez rafraîchissant, à défaut d'être toujours drôle.
D'ailleurs, la vraie fausse vidéo porno avec Eva Longoria ne fait pas particulièrement rire. Et pour l'émoi pénien, faudra attendre la prochaine sex tape de Paris Hilton.
Anderton

Tim Burton : Sweeney Todd d’abord, puis retour à l’animation

Oyez, oyez, fans de l’Etrange Noël de Monsieur Jack ou des Noces Funèbres, réjouissez-vous ! Le grand Tim Burton aurait décidé de se remettre à l’animation. Le site empireonline.com rapporte que le cinéaste songerait à réaliser une version animée de son propre court-métrage de 29 minutes, Frankenweenie. Sorti en 1984, ce court raconte l’histoire du jeune Vincent Frankenstein qui ressuscite son chien Sparky, le tout dans un univers bizarre, baroque, fantastique, extraordinaire, bref, typiquement burtonien.

Rien n’a été confirmé pour le moment mais c’est une rumeur sympa qui met l’eau à la bouche et nous fera gentiment patienter en attendant le nouveau film du Maître. Sweeney Todd, adaptation cinématographique d’une célèbre comédie musicale de Broadway, doit sortir aux Etats-Unis le 21 décembre (pour voir le teaser, c’est ici). Neuf minutes du film ont été dévoilées en exclu au dernier festival de Venise. Verdict des quelques spectateurs privilégiés : "sanglant et gothique". Tout un programme. Il parait, en effet, qu’en matière d’hémoglobine, de coupage de gorge et de hachage de corps humains, Tim Burton s’est lâché. Au casting, on retrouvera les fidèles du réalisateur : sa femme, Helena Bonham Carter et l’acteur-toujours-au-poste Johnny Depp qui incarne un héros obsédé par la mort et la vengeance. Donc, on récapitule : un Tim Burton macabre et baroque sur fond d’Angleterre victorienne, avec dedans un Johnny Depp sombre et torturé…Ça ressemble à Edward aux mains d’argent, sauf que le héros touchant aurait troqué ses ciseaux pour de vraies armes mortelles et bien tranchantes dans le but de découper des gens. En somme, un Edward frustré et méchant. On en veut, on adore déjà, on en redemande…
Black Mamba (back for good)