mardi 16 août 2011

Captain America : He said Captain, I said What... the fuck ?


En salles : Il y avait un risque en confiant la mise en scène de Captain America à Joe Johnston, c’était qu’il nous fasse du Joe Johnston… Et Banco avec la caravane. Cap’ain America est le film le moins créatif de l’année et le film de la décennie qui a le plus pillé les autres films. C’est bien dommage car fort d’une première demie heure plutôt réussie, période gringalet, le capitaine de l’Amérique (c’est moins glamour comme ça) est finalement meilleur en cabaret qu’en action live.



Le cas Captain America 

Le pillage est sans fin : le méchant, c’est The Mask (mais en rouge) ; ses soldats sont ceux de l’Empire (mais en noir) ; leurs rassemblements, ceux de Captain Sky ; les meetings nazis, ceux de Hellboy ; même l’hélice de Indiana Jones a un rôle et le train de Sucker Punch aussi. On est en plein jeu vidéo, avec un scénario que l’on dirait signé Luc Besson, tant tout y est prévisible et déjà vu. On pense toujours à un autre film, et qui est forcément mieux de surcroît. Aucun poncif n’est évité : la bande de Cap' America, ce sont un Chinois, un Français, un Noir, un rouquin…
 
Heureusement, le film a une bonne tenue liée à sa production haut de gamme et à un humour qui fait sourire, mais on a oublié que toute la bonne volonté du monde ne donne pas un bon scénario, tant et si bien que les promesses du début sur la nature humaine de Captain America ne sont à aucun moment confirmées. 

A partir du moment où le héros ne suscite pas d’empathie chez le spectateur, on décroche sévère et le film en devient interminable. M’enfin, la boucle est bouclée à la fin et tout est en place pour que l’on assiste a une partie de poker avec Iron Man, Thor, Nick Fury et le Captain.
 
Si vous n’avez pas le temps de voir beaucoup de films cet été, foncez voir La Planète des Singes : Les Origines : vous y verrez un vrai héros.

Marcel Martial (Commandant Stubing)

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