En salles : J.J. Abrams a inventé la machine a remonter le temps. Cette fois, c’est sûr, j’ai voyagé dans les eighties et lorsque je suis sorti de la salle, j’ai cherché mon walkman et des affiches de Terminator… Car oui, Super 8, c’est Les Goonies + Stand By Me = ET. Donc vive les eighties.
2012 fois à copier
Comme dans un Disney, Joe, le jeune héros de Super 8 perd sa mère dans un tragique accident. Son père, policier d’une petite vile de l’Ohio (ohii, ohio, on s’en va au boulot), n’a pas vraiment la fibre paternelle. Aussi, alors que Joe et ses amis tournent un film en super 8, un accident de train spectaculaire se produit. Mais les enfants vont vite comprendre qu’il ne s’agit pas d’un simple accident au fur et à mesure que des événements étranges se produisent dans la ville.
Sur ce canevas déjà vu, J.J. Abrams propose de revisiter le cinéma de papa (putain, le mien en fait !). Spielberg paraît bien plus qu’à la production, tant certaines scènes (la station-service, la grotte…) paraissent sortir du puits sans fond de la filmo du célèbre barbu.
Au delà de son coté film-de-SF-pour les jeunes de 7 à 77 ans, le film apporte beaucoup de poésie que certains trouveront mièvre. Mais la façon avec laquelle Joe (Fameux Joel Courtney dans son premier rôle) va passer de l’adolescence à l’adulescence est pleine de bons sentiments qui nous serrent la gorge et nous rendent les yeux vitreux dès lors que l’on accepte de jouer le jeu. Oui, Super 8 est un sublime divertissement car il m’a rappelé moults souvenirs de mon enfance. Et déjà rien que ça… c’est plus que beaucoup de films.
Marcel Martial (Super 42)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire