mercredi 11 septembre 2013

No Pain No Gain : American Frime



En salles : Avec 4 de Qi pour 3 culturistes (on dira 2 pour le chef Mark Wahlberg et 1 pour chacun de ses acolytes, dont un excellent Dwayne "The Rock" Johnson), ça partait mal. Mais rien de mieux qu’une histoire vraie et un metteur en scène fou ou génial, c’est selon, pour faire de No Pain No Gain un thriller déjanté doublé d’une gentille claque sur les fesses du rêve américain.

Coen, Coen & Coen

A Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n'importe quoi pour vivre le "rêve américain" et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve... Pour se donner toutes les chances d'y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et... lui voler sa vie.

Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux. Soyons clair : si le film avait été estampillé "Frères Coen", la presse aurait crié au génie. Mais que Michael Bay ait eu envie de faire ce film est une nouvelle excellente. Le réal qui est habitué à filmer des scénars d’une ligne en 3 heures, prend ici une histoire vraie absolument hallucinante pour nous la livrer en 2 heures. Son style, comme ses héros, dopé a la testostérone, nous envoie une succession de pains en pleine face, et nous régale tant par son jeu d’acteurs que par son rythme haletant.

Bay va même jusqu'à se parodier (le plan 360 degrés dans la maison, l’avion au-dessus de l’immeuble) sans jamais se renier (ralentis de fou, filtres de couleurs et autres déformations d’images) pour ce qui est un énorme hamburger, mais pas gras !

C’est la toute la force du film, une histoire absolument hallucinante, prétexte a faire autant de trous dans le drapeau américain qu’il y a d’étoiles pour symboliser ses Etats. D’ailleurs, au bout d’1h30 de film, alors qu’un des 3 "zéros" est en train de faire cuire des mains sur une barbecue en pleine rue "parce que ça fumait trop dedans", Michael Bay nous freeze l’image en incrustant "Et c’est toujours une histoire vraie… !"

Et là, il reste 30 mn. Bref, allez voir No Pain No Gain. Ça rend intelligent.

Marcel Martial (Vrai pseudo)

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