En DVD : Black Mamba a dégainé sa plume la première pour vous faire part de ses films de ou sur Noël préférés. Du coup, elle m'en a piqué quelques uns mais il m'en reste sous le sapin :
Piège de cristal (Die Hard, John McTiernan)
Un Noël sans neige et où les Christmas carols sont interprétés par Run DMC : bienvenue à Los Angeles ! Cela vous surprend : John McClane (Bruce Willis) aussi a eu du mal à s'y faire. Ce pur flic de New York débarque dans la tour de la boîte où bosse sa femme quand une bande de bandits européens investit le building. Au risque de me la péter, j'ai découvert Die Hard (littéralement, Dur à cuire ou Meurs durement) à sa sortie, à L.A., en 1988. Et j'ai pris une sacré claque en même temps qu'un de mes plus beaux pieds cinématographiques. Les références à Noël sont omniprésentes : j'aime beaucoup le "Ho ! Ho ! Ho ! Now I have a machine gun" que McClane écrit au marqueur sur le premier bad guy qu'il dézingue.
1941 (Steven Spielberg)
C'est l'oeuvre la plus barrée de Spielberg, le film d'un ado attardé qui s'éclate à casser ses jouets. Quelques jours après Pearl Harbour, Los Angeles s'attend à une invasion nippone. D'ailleurs, un sous-marin japonais traîne près des côtes. Militaires bornés ou insouciants, civils "va-t-en guerre"... tout le monde en prend pour son grade. Lors d'une des scènes les plus loufoques de ce film qui n'en manque pas, un groupe de soldats décide d'éteindre à coups de bastos les illuminations de Noël censées attirer les avions ennemis. Un psychopathe du pilotage (le regretté John Belushi) finira d'ailleurs par se prendre une statue géante de Santa Claus sur la tête. On ne plaisante pas avec Noël.
Gremlins (Joe Dante)
Joe Dante ne plaisante pas avec Noël, il le dynamite ! Après avoir présenté la petite ville américaine typique sous la neige et les illuminations rouges et vertes, il y balance une horde de monstres aussi bordéliques qu'irrespectueux. L'un d'entre eux, planqué dans un sapin, attaque la maîtresse de maison. Jambes écartées, l'arbre multicolore sur le ventre, elle tente de résister à son agresseur. On a l'impression qu'un symbole de Noël tente de violer une brave mère de famille. Au fait, c'était pour tout public, Gremlins ?
Un fauteuil pour deux (Trading places, John Landis)
Deux frangins aussi pingres que friqués transforment l'un de leurs meilleurs employés (Dan Ackroyd) en SDF et le remplacent par un faux cul-de-jatte expert en arnaques (Eddie Murphy). Scène mémorable : Ackroyd, déguisé en Père Noël, trempé jusqu'au os, imbibé d'alcool, machouille un saumon qu'il extrait tant bien que mal de sa barbe. Santa Claus is a trash !
Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter, Chris Columbus)
Là, vous dites : "Un peu des respect pour cette fête familiale !". OK, la première aventure du jeune prodige balafré met tout le monde d'accord. On y découvre un univers magique (en même temps, c'est normal, c'est une école de sorciers) où il neige dans la salle à manger et où le festin de Noël n'a jamais aussi bien porté son nom. Vous reprendrez bien un peu de dinde ?
Les 101 Dalmatiens (101 Dalmatians, Geronimi, Luske, Reitherman)
Pas de Noël sans Disney ! Cela tombe bien, cette histoire de famille nombreuse à poils blancs et tâches noires se déroule lors des fêtes de fin d'année. Une vilaine amatrice de fourrure, Cruella DeVil (avec un nom pareil, z'auraient dû se méfier), kidnappe une portée de 99 chiots pour s'en faire un manteau. Pongo et Perdita, les parents, partent à la rescousse, aidés par tous leurs amis à quatre ou deux pattes. Et tout finit bien sous le sapin.
Sinon, Noël, c'est aussi la période bénie pour s'organiser une orgie de films. Il y a bien sûr les incontournables qui passent et repassent à la télé. Pour moi, il s'agit surtout des Dix Commandements et du Plus grand chapiteau du monde, tous deux signés Cecil B. DeMille. Du grand spectacle. Plus récemment, la trilogie du Seigneur des Anneaux s'est imposée comme le grand rendez-vous de ces quelques jours de vacances.
PS : La BBC propose un quizz sur les films de Noël. J'ai eu 6 sur 10. Et vous ?