Toute l'histoire est dans le titre : Zack (Seth Rogen, qui est partout) et Miri (Elizabeth Banks, vue dans les Spider-Man, Scrubs et bientôt dans W) décident de réaliser un film X amateur pour se faire un peu d'argent. Du cul et du flouze et, au bout du compte, une histoire d'amour.
Le teaser, à voir ci-dessous et dans notre playlist Wat, présente nos deux amis en train de faire passer des auditions. Kevin Smith a précisé que cette scène n'était pas incluse dans le film. Elle n'en est pas moins hilarante. Attention, c'est très cul... euh, très cru. Enjoy !
Artistes : Après Sydney Pollack, c'est au tour d'Harvey Korman de passer l'arme à gauche. Ce comique est moins connu que le cinéaste, sauf pour ceux qui, comme moi, sont fans de Mel Brooks.
Korman a notamment laissé deux interprétations grandioses de sales types dans Le Shérif est en prison (Blazing Saddles), voyez l'extrait ci-dessous,et Le Grand Frisson (High Anxiety). Il a participé à deux autres films de Mel Brooks : La Folle Histoire du Monde 1e partie et Dracula Mort et Heureux de l'Être. Aux States, il est aussi très connu pour avoir pris part au Carol Burnett Show.
En DVD : Une fois n’est pas costume, voici voila quelques mots sur les sorties DVD de Juin. Avec une embellie sur les séries : comme pour les audiences TV, elles cartonnent aussi en DVD. Donc Sex and the City est dispo en intégrale pour 100 € ; Las Vegas, pop corn série ultime nous livre la saison 4 ce qui est toujours l’occasion de voir l’excellent James Caan, qui cabotine avec joie dans son hôtel quand celui-ci n’explose pas.
Scrubs, qualifiée de série la plus drôle du monde par un jury composé de ma femme et moi-même arrive dans sa saison 6, l’avant dernière (la série compte 7 saisons puisqu’elle narre les 7 années de médecines d’un jeune interne). Côté hôpital, à noter aussi la sortie de Docteur House Saison 3. A venir en juin, Kyle Xy, l’histoire d’un garçon qui n’a pas de nombril, et NCIS pour ceux qui regardent encore la saison 4. Un gangster, la nuit et du gel… Chez les frères Warner, c’est le moment de vérifier si L'Invasion est un navet ou pas, de prendre son temps pour voir L’assassinat de Jesse James, et surtout d’apprécier Gone Baby Gone le 26 juin dont Black Mamba vous avait dit tout le bien que nous en pensons. Pour patienter, Je suis une Légende (découvrez ici trailers, photos et infos) sortira le 19 juin avec une fin alternative… Faut voir… Deux films de bad guy-good cop : La Nuit nous Appartient (Wild Side), grand polar de James Gray et aussi American Gangster, biopic surcoté mais quand même : Ridley Scott, Denzel Washington et Russel Crowe dans votre salon…c’est pas tous les jours. L’occasion aussi de découvrir chez Wild Side, M .Untouchable ou l’histoire vraie du fameux American Gangster. Chez Metropolitan, sortie de Hairspray, la comédie musicale qui fait bouger la graisse antique et de Shoot'Em Up, film déjanté idéal pour la téloche. Enfin côté tout public, le très divertissant Il Etait une Fois, sorte de Shrek de chez Disney, mélangeant image et animation, ainsi que Les Deux Mondes, la meilleure comédie française de 2007 avec un Poelvoorde au top. Prenez et regardez en paix, ceci est pour vous. Marcel Martial (Dieu)
En salles : Dans son dernier film, Deux jours à tuer, le trop rare Jean Becker met en scène Albert Dupontel, l’acteur un brin déjanté qu’on a notamment vu pédaler dans Un long dimanche de fiançailles ou prendre possession de la ville dans Enfermé dehors. Le pitch, c’est ça : “Le jour de ses 42 ans, un mec (Antoine) bien sous tous rapports, à la carrière publicitaire brillante, avec femme dévouée et aimante et enfants qui savent lire, écrire, faire des beaux dessins et se brosser les dents, pète les plombs. Finie l’hypocrisie ambiante, il décide de dire toute la vérité rien que la vérité à ceux qui l’entourent, y compris les “amis” de longue date, juste avant de quitter femme et enfants”.
Une base facile, qu’on imagine presque bourrée de scènes pince-sans-rire et comiquement ironiques, puisqu’il y a Albert Dupontel dedans. Mais ce serait trop facile non ? Ben si. C’est donc beaucoup plus subtil évidemment.Quand Antoine poétise sur des slogans publicitaires bidons, on rigole vraiment ; quand il fait du gringue à sa copine allumeuse (Christiana Reali), on trouve ça marrant ; mais quand il casse la gueule de ses potes, qu’il devient odieux avec ses enfants et qu'il crève le coeur de sa femme (Marie-Josée Croze, brillante), ça devient moins fun évidemment. Deux jours à tuer, c’est clairement l’un des meilleurs films français récents. Qui mène par le bout du nez sans qu’on s’en rende compte et qui distille des indices émouvants au compte goutte... Le scénario et la mise en scène parfaite nous font peu à peu passer du rire aux larmes et Albert Dupontel incarne, tout du long, un héros tragi-comique bouleversant. Pas sirupeux, pas écoeurant, le film échappe à toutes les évidences émotionellement dégoulinantes dans lequelles un autre réalisateur ou un autre interprète auraient pu s’engouffrer en un rien de temps. Tout est beau, juste et intelligent. C’est du très grand Becker, avec un Dupontel immensément touchant. Black Mamba
Sur le web : Il est craquant R2D2, même si on ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Heureusement, il y a le R2D2 Translator !
Tapez un mot (ou votre nom, je sais que vous allez le faire) et hop, vous entendrez les bruitages chers aux oreilles des fans de Star Wars. Bruitages mis au point, rappelons-le, par Ben Burtt, ingénieur du son à Lucasfilms à qui l’on doit aussi la "voix" de Wall-E (regardez les trailers ici). Anderton
Sexy stars : Aujourd'hui, j'ai reçu un mail de Dolly Golden. Oui, l'ex-star du X devenue attachée de presse chez Marc Dorcel. Et que m'apprend Dolly ? Qu'au Festival de Cannes, lors d'une montée des marches, Yasmine, la reine du porno et du polar, a offert son plus beau sourire aux photographes... tout en leur montrant sa foufoune. Comme c'est minou... euh, mignon.
Il faut dire que sa robe, signée du créateur Christophe Guillarmé (à qui nous devons cette charmante photo), était particulièrement propice à l'exhibition de l'outil de travail de Yasmine. Résultats : scandale et buzz. Que nous relayons avec quelques jours de retard.
Tapis rouge et gazon noir
A ceux qui nous reprocheraient de faire du voyeurisme, nous tenons à signaler que notre intérêt pour Yasmine est tout à fait justifié. Lors de la projo presse de Casino-No Limit, l'égerie de Dorcel avait gentiment adressé ses amitiés labiales à tous les lecteurs et lectrices de Cinéblogywood.
Après avoir suivi sa carrière à une main en tant que spectateurs, il est donc normal que nous la suivions désormais des dix doigts en tant que rédacteurs. A ce sujet, Yasmine est actuellement en tournage en Hongrie sous la direction d'Hervé Bodilis, le réalisateur du film suce-nommé.
Sexy Stars : Avec la bande à Fifi, elle a fait les beaux jours du Grand Journal sur Canal + de 2005 à 2007. Mais c’est en solo et sur grand écran qu’en 2008, Reem Kherici devrait révéler tout son talent. La Miss a en effet rejoint Jean Dujardin et Louise Monot sur le tournage d’OSS 117 Rio ne répond plus, réalisé (comme le premier opus) par Michel Hazanavicius.
Elle interprétera Carlotta. On n’en sait pas plus mais on se contentera de cette info. Sinon, un de mes contacts a lu le scénario de cette 2e aventure d'Hubert Bonnisseur de la Bath. Il m’a assuré que l’histoire était géniale, hilarante et encore meilleure que celle du premier opus. J’ai bien tenté de lui en faire dire un peu plus mais, malgré le recours à un presse-citron en alu et à un hamster vivant, il n’a rien voulu ajouter. On s’en contentera aussi.
En salles :Bienvenue chez les Ch'tis (lisez nos articles ici) va échouer au port. En effet le plus gros succès français de tous les temps ne devrait pas être l’iceberg qui coulera le record du Titanic de James Cameron. Si tous les chiffres ont fait "Boon !", celui-là devrait résister. En devenant le 2e film au dessus de 20 millions, le film à la gloire du Nord reste à 700.000 entrées du mastodonte US. Soit un score que nombre de productions françaises seraient ravies de faire. Mais avec moins de 70.000 entrées cette semaine (la 13e de suite dans le top… 6 ! ), il faudrait maintenant beaucoup de pluie et de vent pour pousser les Ch’tis aussi loin.
Eté glacé ? M’enfin il ne faut jamais dire jamais. Vu la côte d’amour du film de Dany Boon en France, une programmation cet été sur les plages pourrait bien allez chercher ce gros demi million de personnes….
Comme le disait le commandant du Titanic, fêtant la traversée, une seconde avant l’impact : "Je mettrais bien un peu de glace dans mon whisky !!!" Marcel Martial (Orchestre)
Artistes : C’est un grand d’Hollywood qui s’est éteint lundi. Sydney Pollack, âgé de 73 ans, est décédé d’un cancer, à Los Angeles.
Le cinéaste était malade depuis longtemps : on vous en avait parlé en août 2007 ici lorsque Sydney Pollack avait dû abandonner le tournage de Recount, un téléfilm sur le fameux épisode du recomptage des voix en Floride lors de l'élection présidentielle américaine de 2000. Du cinéma engagé comme beaucoup d’autres de ses films : On achève bien les chevaux, Les Trois Jours du Condor, L’Interprète…
Ce réalisateur, qui a longtemps travaillé pour la télévision, a aussi signé des comédies (Tootsie, Sabrina) et de grandes fresques telles Jeremiah Johnson et Out of Africa, qui obtint en 1986 sept Oscar dont celui de meilleur film et meilleur réalisateur.
Le dernier film de Pollack en tant que réalisateur était Esquisses de Franck Gehry (2005), un documentaire sur l'architecte qui a notamment conçu le fameux musée Guggenheim de Bilbao. Devant et derrière la caméra Il a tourné avec les plus grands : Robert Redford, Paul Newman, Dustin Hoffman, Jane Fonda, Meryl Streep, Barbra Streisand, Harrison Ford, Tom Cruise… Des comédiens dont il comprenait les angoisses puisque lui-même avait commencé sa carrière devant la caméra lorsqu’âgé de 17 ans, il avait quitté Lafayette (Indiana) pour rejoindre New York.
On l’a vu dans plusieurs de ses films mais aussi dans Eyes Wide Shut, Fauteuils d’Orchestre et Michael Clayton. George Clooney lui a d’ailleurs rendu un hommage appuyé : "Sydney rendait le monde un peu meilleur, les films un peu meilleurs et même le dîner un peu meilleur". Et d’ajouter : "Un coup de chapeau à quelqu'un de classe. Il manquera terriblement".
En Salles : C'est le plus gros trésor d'Indy ! 311,1 millions de dollars engrangés dans le monde entier. C'est le meilleur démarrage de tous les temps pour Steven Spielberg (son premier blockbuster depuis un bail, notamment après l'échec du pourtant excellent Munich) mais aussi pour Paramount. Le précédent record commun était détenu par La Guerre des Mondes.
Selon les analystes, Le Royaume du Crâne de Cristal s'est imposé comme un film familial plutôt que comme une suite. Les suites cartonnent en général le vendredi, voire le jeudi en cas de sortie avancée. Or, là, les recettes ont explosé de 19% entre vendredi et samedi.
Même si la 4e aventure d'Indiana Jones n'a pas complètement convaincu, cet immense succès pourrait inciter Steven Spielberg et George Lucas à s'atteler à un 5e épisode, comme l'un et l'autre l'ont laissé entendre au Festival de Cannes.
Buzz : C’est ce qu’on appelle un rôle taillé sur mesure. Mesrine, l’ennemi public numéro un, interprété par Vincent Cassel. On pressentait que le comédien pourrait en faire quelque chose d’exceptionnel, cela semble être le cas. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder ci-dessous (et dans notre playlist Wat) le trailer de Mesrine, L’Instinct de Mort. Le film est réalisé par Jean-François Richet (Etats des Lieux, Ma 6-T va Crack-er, Assaut sur le Central 13), un cinéaste engagé dont l’œuvre est traversée par la contestation du "système". Il a dû s’en donner à cœur joie avec ce biopic. Le casting est impressionnant : aux côtés de Vincent Cassel, on retrouve notamment Mathieu Amalric, Cécile de France, Gérard Depardieu et Gilles Lellouche. La première partie de la saga, Mesrine L’instinct de Mort, sort le 22 octobre ; la deuxième partie, Mesrine L’Ennemi public numéro un, le 1er mars 2009. A suivre ! Anderton
Buzz : Si vous êtes lecteur de ce blog, vous avez très probablement regardé la cérémonie de remise des prix du Festival de Cannes . Pour ceux qui étaient en train de prendre l'apéro ou qui préparaient leurs affaires parce que demain y a école, voici donc le palmarès :
- Palme d'Or : Entre les murs de Laurent Cantet (voir le trailer ci-dessous)
- Grand Prix du jury : Gomorra de Matteo Garrone
- Prix du jury : Il Divo de Paolo Sorrentino
- Prix de la mise en scène : Les Trois Singes de Nuri Bilge Ceylan
- Prix d'interprétation masculine : Benicio Del Toro pour Che de Steven Soderbergh
- Prix d'interprétation féminine : Sandra Corveloni pour Linha de Passe de Walter Salles et Daniela Thomas
- Prix du scénario : Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Le silence de Lorna
- Prix spécial du 61e Festival de Cannes : Catherine Deneuve et Clint Eastwood
- Caméra d'Or : Hunger de Steve McQueen
Commentaire : Sean Penn, le président du jury, avait annoncé un palmarès engagé, politique. Il a tenu ses promesses. Le film de Laurent Cantet (voir sa réaction sur la scène du palais des Festivals, ci-dessous) avait fortement ému le public et le jury : il est adapté d'un livre de François Bégaudeau qui tient lui-même le rôle principal. L'histoire s'attache au travail d'un prof de français dans un lycée de ZEP (zone d'éducation prioritaire). Cela faisait 21 ans qu'un film français n'avait pas obtenu la Palme d'Or, depuis Sous le Soleil de Satan de Maurice Pialat.
Sinon, pour leur retour à Cannes, les Italiens sont repartis avec deux prix majeurs. Enfin, Sean Penn a honoré deux amis, Benicio Del Toro et Clint Eastwood. Attention, je ne prétends pas que ces prix sont juste du copinage. Del Toro et Eastwood sont deux immenses talents et je n'ai aucun doute sur le bien-fondé de leur récompense.
Sur le web : Notre alliance de cinéblogueurs vous propose le meilleur de nos posts respectifs. Enfin, il y en a plein d'autres très bien sur nos blogs. Enjoy !
Sexy Stars : Nous l'attendions tous avec impatience, la pin-up de Vanity Fair. Rappelons que chaque mois, le magazine américain transforme une actrice qui monte en bimbo des années 50. En avril, Kristen Bell faisait de la balançoire ; en mai, Meagan Good va se prélasser à la plage.
Meagan porte bien son nom : elle est bonne. Sinon, comme actrice, vous l'avez peut-être déjà vue, plus jeune, dans la série pour enfants Cousin Skeeter. Elle a aussi joué dans Brick, un très bon film indie de Rian Johnson. Cette année, elle est à l'affiche de The Love Guru, aux côtés de Mike Meyers, Jessica Alba et Justin Timberlake qui, selon Meagan, est tellement drôle qu'il vole la vedette aux deux autres stars. On reverra également Meagan dans Saw V mais on ne sait pas dans quel état.
Plutôt que de l'imaginer avec des tessons de bouteille enfoncés dans les tempes ou avec un fer à souder sous chaque aisselle, admirons-la plutôt à la plage.
Il fera d'abord l'acteur/réalisateur dans L'Ordre et la Morale (en anglais, Rebellion), dont le tournage doit commencer à l'automne 2008. Un film consacré aux événements d'Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, quand en 1988, un commando de gendarmerie a donné l'assaut à la grotte d'Ouvéa où des indépendantistes kanak retenaient en otages des gendarmes. Bilan : un bain de sang. Le drame s'était produit entre les deux tours de l'élection présidentielle ; certains analystes y ayant vu une tentative de Chirac pour faire basculer les votes en sa faveur. C'est Mitterrand qui a été élu...
Un sujet hyper-sensible qui devrait faire du bruit ou susciter le débat (comme Indigènes en son temps ?). Budget : 23,5 millions d'euros. Le film est produit par UGC et Studio 37, la filiale cinéma d'Orange.
Mathieu le Kassonaute
Après le Pacifique Sud, Kasso prendra la direction de l'espace pour MNP, titre de son film de science-fiction (et de sa boîte de prod). C'est un projet cher au cinéaste qui a déclaré que tout ce qu'il avait fait jusqu'à présent servait à le préparer pour ce film. MNP l'amènera à travailler avec des agences spatiales et des spécialistes de l'aéronautique. Début du tournage en 2011 avec des "stars américaines" et un casting international.
Sinon, Mathieu Kassovitz s'attaque aux visuels d'un film d'animation intitulé, La Bête. L'oeuvre est tirée de La Bête est morte, une BD de Calvo et Dancette (dispo chez Gallimard) datant des années 40 qui raconte la deuxième guerre mondiale avec des animaux pour personnages. Bref, Kasso ne chôme pas et on ne s'en plaint pas.
Dans une pub pour l'ONG Conservation International, dont il est membre du conseil d'administration, il dénonce les ravages de la déforestation. "Chaque petit morceau de forêt qui est arraché là-bas nous fait mal ici", explique l'acteur qui, dans une métaphore visuelle, se fait arracher une partie de la toison qu'il a sur le torse. Paraît que les femmes appellent ça épilation ; je préfère les termes "torture médiévale".
Après Epilady, Epilindy !
"Chaque année, une surface de forêt tropicale de la taille de l'Angleterre disparaît, c'est aussi l'équivalent de la taille de Manhattan qui disparaît toutes les quatre heures", indique l'acteur dans un communiqué. Or, selon Conservation International, la destruction des forêts tropicales conduit à l'émission d'au moins 20% des gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement climatique. Soit davantage que toutes les voitures de la planète.
Noble cause que celle défendue par Harrison et quel courage ! Il a à peine grimacé lorsque l'esthéticienne nazie lui a désertifié la poîtrine. Pas sûr que Gore en aurait fait autant dans Une Vérité qui Dérange... Evidemment, cet acte de bravoure nous rappelle la scène hilarante d'épilation dans 40 Ans et Toujours Puceau. Scène réalisée sans trucage. Ce qui explique que Steve Carell n'ait pas eu à se forcer pour nous faire rire. Pub et extrait (épilation à 2:29) se mirent ci-dessous. Enjoy !
Artistes : Incroyable mais vrai ! Charlotte Gainsbourg jouera dans Terminator 4 : Salvation ! Elle interprètera Kate Brewster, jouée par Claire Danes dans T3. Le tournage a commencé le 5 mai, après que Christian Bale a terminé Public Enemies, le nouveau Michael Mann avec Johnny Depp et Marion Cotillard. Etonnant et en même temps, prometteur. Avec Christian Bale et Charlotte Gainsbourg, Terminator 4 prend une tournure des plus intéressantes qui devrait en faire plus qu’un film à explosions. Car rappelons que le réalisateur est McG, à qui l’on doit Drôles de Dames 1 et 2. Christian Bale a par ailleurs signé pour participer à l'intégralité de la nouvelle trilogie Terminator. Sinon, la fille de Serge et Jane poursuit son p’tit bonhomme de chemin à Hollywood, après 21 Grams et I’m Not There. You go, girl !
En DVD : Le cinéma italien doit beaucoup au néo-réalisme et la comédie italienne doit beaucoup au Pigeon (I Soliti Ignoti, 1958). Et ça tombe bien car le film de Mario Monicelli a pour particularité d'avoir été tourné comme un drame néo-réaliste. La photo, la mise en scène, les personnages, les situations qu'ils traversent... tout évoque Le Voleur de Bicyclette et pourtant, c'est très drôle. Et Le Pigeon s'est transformé en poule aux oeufs d'or.
Pieds Nickelés romains
Devant l'énorme succès du film, les producteurs ont voulu tourner une suite. Monicelli était passé à autre chose, ils ont donc fait appel à Nanni Loy. Ce dernier considère Hold-up à la milanaise (Audace Colpo dei Soliti Ignoti, 1960) comme une oeuvre de commande. Mais ce technicien hors pair y met tout son savoir-faire, réalisant une oeuvre inspirée du film noir hollywoodien (!). C'est flagrant dans la construction et surtout, le montage, nerveux. Et pourtant, cela reste aussi très drôle.
On retrouve presque toute la bande de bras cassés du Pigeon (sauf Marcello Mastroianni, en tournage à Paris) : l'immense Vittorio Gassman, qui reprend son rôle de grand dadais, Renato Salvatori, Tibero Murgia et, lors de quelques apparitions, Claudia Cardinale. Nino Manfredi, l'inoubliable patriarche d'Affreux, Sales et méchants, rejoint les pieds nickelés décidés à mettre la main sur le magot du Loto Foot. Evidemment, rien ne se passera comme prévu.
L'innocent à tête vide
Nino Manfredi est également à l'affiche d'A Cheval sur le Tigre (A Cavallo della Tigra, 1961) de Luigi Comencini. Là encore, le film reprend la recette de la comédie néo-réaliste du Pigeon. Pour nourrir sa famille, un pauvre gars simule une agression... et se fait coffrer. Il se retrouve malgré lui au sein d'une bande de durs (Gian Maria Volonte, Mario Adorf, Raymond Bussières) qui préparent une évasion. Là encore, on rit sur des situations terribles. Manfredi est hilarant et poignant dans ce rôle de couillon victime des événements.
Rire ou pleurer, toute la comédie italienne est là, dans ces deux très bons films qu'Opening a eu la bonne idée de ressortir en DVD. Je vous les recommande chaudement.
Artistes : Tu n'as pas pu t'offrir une rencontre avec Scarlett Johansson lors de la fameuse vente aux enchères sur eBay ? Pas grave, tu peux te consoler avec un tête-à-tête avec Jessica Alba. Les yeux dans les yeux. Et grands ouverts, les yeux.
Car la Miss a participé sur internet à un concours débile : fixer sa webcam le plus longtemps sans cligner des yeux ! Et elle est 2e de la compétition pas blink-blink. C'est à voir ici sur IBeatYou.com. Bravo, Jessica. Continue comme ça et tu pourras dévisager les chèvres avec George Clooney.
Buzz : Profitant de la sortie tonitruante d'Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal aka Indiana Jones 4 (cliquez ici pour découvrir trailers, photos et bonnes infos !), DreamWorks balance le trailer d'Eagle Eye, avec Shia LaBeouf dans le rôle principal. Il retrouve d'ailleurs le réalisateur D.J. Caruso sous la direction duquel il a tourné Paranoïak (Disturbia).
Le pitch : un type normal (Shia LaBeouf) se retrouve propulsé terroriste malgré lui. Du coup, le FBI (en la personne de Billy Bob Thornton) l'arrête mais une mystérieuse voix le guide pour le faire évader. Tout ça nous évoque un peu Matrix, Wanted... et Le Grand Restaurant ! Mais la bande-annonce, à voir ci-dessous et dans notre playlist Wat, est plutôt bien foutue.
En salles : Indy is back ! Le buzz suscité par Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal aka Indiana Jones 4 (cliquez ici pour découvrir trailers, photos et bonnes infos !) était à la hauteur de cette longue attente (19 ans ! depuis Indiana Jones et la Dernière Croisade). Nul doute que le film va attirer les foules dans les salles obscures. Mais que penser de ce 4e opus ? D’abord, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la franchise : de l’aventure, de l’action, de l’humour, des scènes spectaculaires. Steven Spielberg et George Lucas se sont éclatés à revisiter le héros mythique qu’ils ont créé : les clins d’œil aux trois films précédents sont légion, tout comme les références à d’autres classiques : l’apparition de Mutt Williams (Shia LaBeouf) sur sa moto est un hommage à Marlon Brando dans L’Equipée Sauvage (The Wild One, 1953) de Laszlo Benedk. Références aussi aux propres films de Spielberg et Lucas (American Graffiti, 1941 et d’autres que je ne citerai pas pour ne pas vous gâcher la surprise) ainsi qu’à des films à venir : dans une scène, Shia LaBeouf se retrouve face à un singe capucin. On pense immédiatement aux Aventuriers de l’Arche perdue mais aussi à Y The Last Man, l’un des futurs projets de l’acteur, d’après la BD géniale du même nom. Hommage aux Fifties donc mais aussi dénonciation d’une société américaine obnubilée par le péril rouge. La nostalgie plus que la magie ? Autre point positif : les acteurs sont excellents. Harrison Ford incarne à Indy un peu usé sans le rendre ridicule ; Cate Blanchett est formidable en méchante Soviétique ; Shia LaBeouf apporte un p’tit coup de jeune mais son personnage me paraît un peu faiblard par rapport à la stature d’Indiana Jones ; le jeu de Ray Winstone et de John Hurt est impeccable. La photo de Janusz Kaminski est, comme toujours, superbe et les décors grandioses. En revanche, la musique de John Williams est un peu effacée et sans nouveau thème marquant, contrairement à ce qu’il a fait pour la 2e trilogie Star Wars. Passons à ce qui coince : le final ne laissera personne indifférent (rassurez-vous, pas de spoilers). En ce qui me concerne, je n’ai pas été convaincu. Globalement, si on retrouve tous les ingrédients qui font le succès de la série, il manque un petit quelque chose, un peu de magie, quoi. Je ne dis pas que le film est mauvais ou raté, au contraire ! Mais on ressort de la salle avec un sentiment partagé : on est content d’avoir revu notre idole mais on reste un peu sur notre faim. Anderton
Reste à savoir si le plus gros succès français de tous les temps va couler le Titanic de James Cameron, qui a attiré 20,75 millions de spectateurs dans les salles françaises. En attendant de savoir si Dany Boon et Kad Merad enfoncent Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, on apprend que Bienvenue chez les Ch’tis aura son remake américain.
C’était dans les tuyaux depuis un p’tit bout de temps mais c’est confirmé. Surtout, on sait désormais que c’est Will Smith qui a acheté les droits d’adaptation. Le film, produit par Warner, sera intitulé Welcome to the Sticks. On ne sait pas encore si Big Will jouera dans le film, ni à quels "ch’tis" le héros sera confronté : des rednecks, des bourges (c'est le principe du Prince de Bel Air, non ?), des Blacks du ghetto… info pécho sur Variety
En DVD. Nous vivons une époque ou la culture asiatique n'en finit plus de fasciner l'occident. Qu'on s'appelle Quentin Tarantino ou Amélie Nothomb, on se doit de s'extasier devant les samouraïs, le zen et les sashimis. Wild Side profite de cette tendance et nous fait découvrir les films de "L'âge d'or du cinéma asiatique". J'ai donc vu hier soir Hitokiri le châtiment, film d'Hideo Gosha avec Shintaro Katsu (le futur Zatôïchi de la saga) et Yukio Mishima (l'écrivain hara kiri). Le réalisateur, avant de se compromettre dans les films de Yakusa court-vêtus (origine de la passion de Tarantino pour son oeuvre), faisait des films de sabres tragiques sur les samouraïs au coeur d'une société féodale japonaise en pleine révolution. Les questionnements ontologiques sur la destinée du guerrier, dans un univers ou son rôle est remis en cause, y sont donc légion. Hitokiri met ainsi en scène Okada Izo, tueur naïf à la solde d'un seigneur auquel il voue une admiration dénuée de tous jugements. Izo tue avec talent, se vautre dans la débauche et évite surtout d'avoir à réfléchir sur ses actes et son asservissement aveugle. Jusqu'au jour où trahi par son maître vénéré, et prenant conscience de sa bestialité, il se révolte et cherche à se venger. Cette vengeance passera par le rachat, forcément sanglant, de ses fautes.
Un film formellement fondateur Vous l'aurez compris, Hitokiri n'est pas qu'un film de sabre. C'est aussi une tragédie dans laquelle chaque personnage est le jouet de son destin. Vouloir s'extraire de sa condition n'amène que le chaos, qu'on soit seigneur ou serviteur. Evidemment ceux qui n'aiment pas les kimonos, les sandales en bois, les combats de sabres et le saké feraient mieux de passer leur chemin. Toujours est-il que même si le film est profondément ancré dans une culture japonaise qui nous est très éloignée, il recèle de nombreux trésors de mise en scène et de direction d'acteurs: les gerbes de sang jaillissantes, les faces à faces tendus et le visage hyper expressif de Izo vous hanteront longtemps... Voir le film: Jamais édité en DVD nulle part au monde, la copie des éditions Wild Side est d'une qualité surprenante (pour un film de 1969...). Sinon, il y a toujours la VOD. Sentenza
Artistes : 23 ans après sa première venue au Festival de Cannes, pour y présenter Pale Rider, et cinq après la projection de Mystic River, Clint Eastwood a pour la 5e fois monté les marches du Palais des Festivals, ce mardi soir. A ses côtés, Angelina Jolie, la star de L'Echange (The Changeling), qui était accompagnée de Brad Pitt mais pas de son Kung Fu Panda. Malgré la pluie, chacun s'est prêté au jeu des sourires sur tapis rouge, comme l'atteste ce diaporama de LCI.fr et cette vidéo de Canal+.
L'Echange est un film très sombre qui raconte l'histoire d'une disparition d'enfant, à Los Angeles, durant la Grande Dépression. Lorsque la police ramène le gamin à sa mère, celle-ci affirme qu'il n'est pas le sien. On la prend pour une folle...
Angelina comme Simone Signoret
Le scénario, tirée d'une histoire vraie, est signé J. Michael Straczynski, un auteur bien connu des fans de comics. Il offre à Clint l'occasion de brosser le portrait d'une femme forte et de la situation des femmes dans l'entre deux-guerres mais aussi d'évoquer de manière très crue la peine de mort.
Dans un bel entretien au Monde 2 (cf la superbe couverture ci-dessous), Clint explique que tout ce qui touche à cette période l'intéresse car c'est celle de sa jeunesse. Vantant les mérites de sa comédienne principale, il indique qu'"Angelina Jolie s'inscrit davantage dans la tradition d'une Simone Signoret dont le glamour évident n'effaçait jamais la très forte personnalité".
Du festival, le cinéaste n'attend pas grand-chose si ce n'est un bon accueil pour L'Echange (ce fut le cas de la part de la presse) : "Si les gens vont voir mon film, l'apprécient, se posent une ou deux questions, ce sera déjà pas si mal". Il ne tient qu'à nous de répondre aux attentes de ce grand monsieur.
Artistes :Gilles Gabriel, le chanteur de la sublime ode romantique Flou de toi, qui sera bientôt à l'affiche de La Personne aux Deux Personnes, était au Festival de Cannes lundi. Aussi élégant qu’un des Deux Flics à Miami, il a monté les marches sous les vivats de la foule. A moins que ces cris de joie ne s’adressaient à une autre star sur le tapis rouge… Pendant ce temps, son sosie, Alain Chabat, a signé un deal avec DreamWorks pour produire un film avec Eddie Murphy. Ecrit par Steve Koren, le scénariste de Bruce Tout-puissant et réalisé par Brian Robbins, A Thousand Words (Mille mots) racontera la mésaventure d'un bavard impénitent condamné à ne plus utiliser que mille mots jusqu'à la fin de sa vie. On espère tous que Chabat permettra à la star américaine de revenir au meilleur niveau (48 Heures, Un Fauteuil pour Deux, Le Flic de Beverly Hills I). Puis l’ex-Nul s’attèlera à l’écriture et à la réalisation d’un projet qui lui est cher, l’adaptation du Marsupilami. On dit : "Houba ! Houba !" Anderton tuyauté par Marcel Martial
Sexy Stars : La bellissima Monica Bellucci est au Festival de Cannes où elle a présenté lundi Une Histoire Italienne (Sanguepazzo) de Marco Tullio Giordana. Un drame historique dont le trailer est à voir ci-dessous et dans notre playlist Wat. Voici le pitch officiel :
"A l'aube du 30 avril 1945, cinq jours après la Libération, on découvre, dans la banlieue de Milan, les corps d'Osvaldo Valenti (Luca Zingaretti) et de Luisa Ferida (Monica Bellucci), exécutés quelques heures auparavant par les partisans. Couple célèbre à la vie comme à l'écran, Valenti et Ferida étaient deux stars de ce cinéma des 'téléphones blancs' que le fascisme avait encouragé et dans lequel ils incarnaient presque toujours des personnages négatifs et scélérats. Leur vie privée était, elle aussi, désordonnée ; ils étaient tous deux cocaïnomanes et avaient, disait-on, tendance à s'adonner à la promiscuité sexuelle".
Un sujet grave qui n'a pas empêché la plus française des Italiennes d'afficher une mine resplendissante et un air mutin (et que je te fais glisser la bretelle de la robe) lors du photo call.
Bientôt en salles. Si, comme moi, vous êtes à la fois fan de Nicole Kidman et de Baz Luhrmann, vous attendiez la bande annonce d'Australia avec impatience. Votre attente est désormais récompensée puisque le trailer officiel est enfin disponible dans notre playlist wat. La trame est romanesque à souhait: une aristocrate anglaise (Nicole Kidman, belle comme il se doit) hérite d'un ranch perdu au fin fond de l'Australie. Elle aura bien besoin du soutien d'un cowboy (Hugh Jackman, brute au coeur d'or comme il se doit) pour amener son troupeau à bon port. D'autant que la guerre fait rage...Non, ce n'est pas le pitch du dernier Barbara Cartland mais bien du nouveau film du réalisateur de Roméo + Juliette, film qui sortira sur les écran français la veille de noël 2008. Gageons que Luhrmann aura su transcender les codes d'une romance contrariée et contre nature, comme il l'avait fait avec Moulin Rouge. Sentenza
Indiana Jones 5 à l'étude On reconnaît Steven Spielberg, George Lucas, Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett et Karen Allen. Ray Winstone et John Hurt avaient également fait le déplacement à Cannes. Lors de la conférence de presse, Spielberg a indiqué qu’il pourrait y avoir une 5e aventure d’Indy si le public le décidait. Lucas avait laissé entendre pour sa part que le prochain film mettrait en valeur le personnage interprété par Shia LaBeouf, Harrison Ford se contentant d’intervenir comme Sean Connery dans l’épisode 3. Info ou intox ? Reste à savoir si le public est prêt à aller voir Indiana Jones sans vraiment Indiana Jones. Mais on a le temps de voir venir. Rendez-vous mercredi dans les salles puisque la France à la chance de projeter le film un jour avant le reste du monde.
En DVD : Will Ferrell est sur tous les écrans. Alors qu'en salles, Semi-Pro (découvrez notre dossier avec vidéo, trailer et teaser très moite) nous propose une ambiance très chaude, mettez un peu de clim dans votre lecteur DVD avec la sortie rafraîchissante des Rois du Patin (Blades of Glory), dont voici le trailer (Paramount Home Entertainment). L’histoire : en concours individuel, deux patineurs se tirent la bourre dans toutes les compètes : le bouillant Will Ferrell, qui se lèche les tétons et envoie des boules de feu à la foule en délire, et le très sobre Jon Heder (l'inoubliable Napoleon Dynamite) qui est plus "ambiance plumes de paon et costume argenté".
Seulement, suite à une embrouille entre les deux compères, les voilà dépouillés de leurs médailles d'or et bannis définitivement de toute compétition. Cependant, ils trouvent une échappatoire qui leur permettrait de se qualifier pour les J.O. en s’alignant en… couple !
Le premier couple d’hommes du patinage artistique ! S’en suit un entraînement à la Rocky Balboa hilarant avec, en clou du spectacle, une figure jamais réussie où le seul risque est de décapiter son adversaire, comme en témoignent les derniers à avoir essayé, dans un passage hilarant. Des acteurs au top (William Fichtner, le bad cop de Prison Break est irrésistible en coach pervers), une cascade de costumes hallucinants, des chorégraphies hilarantes font des Rois du Patins une comédie largement au dessus de la moyenne et l’assurance de passer une heure et demie avec un sourire de bênet accroché entre les oreilles. Rafraîchissant.
Ci-dessous la médaille promotionnelle envoyée à la presse par Paramount. Merci à Fabien et toute l'équipe de FHCOM Marcel Martial (Miko)
L'acteur espagnol a invoqué des raisons familiales ; la comédienne américaine a tout simplement été privée de montée des marches. Le studio était pourtant prêt à lui payer le voyage mais la Miss a exigé qu'un maquilleur personnel l'accompagne. Coût : 5000 euros par jour, soit 20.000 euros pour quatre jours.
Cela faisait un peu cher le repoudrage de nez (et de seins, vu que Scarlett aurait certainement mis un décolleté). Mademoiselle Johansson est donc restée aux Etats-Unis.
Cruz super star
Perfides, des responsables de studios ont déclaré que de toute façon, le film reposait surtout sur les performances exceptionnelles de Penelope Cruz et de Rebecca Hall, mises en valeur par Javier Bardem.
D'autres vipères cannoises ont souligné que Penelope Cruz avait illuminé la soirée pluvieuse.
Ovation et grosse teuf
Pour couronner le tout, après la projection, Woody Allen et ses deux actrices ont reçu une standing ovation de 10 minutes. La soirée s'est terminée au prestigieux Eden Roc où le magazine Vanity Fair avait organisé une méga soirée. Parmi les invités, du beau monde : Sean Penn et son ex-ex, Robin Wright Penn, Mick Jagger, la bande d'Indiana Jones 4 (cliquez ici pour découvrir trailers, photos et bonnes infos !), à savoir Harrison Ford et sa compagne Calista Flockhart, Cate Blanchett, Karen Allen, Jim Broadbent, John Hurt, Ray Winstone, Steven Spielberg, George Lucas et Shia LaBeouf, ainsi que Will Smith et Madame, Jada Pinkett Smith, Natalie Portman, Joan Collins, Faye Dunaway... Il se dit même que notre Johnson & Johnson est venu foutre le boxon. Mais on attend une confirmation.
Sur le web : Tapis rouge pour l'alliance des trois blogs de cinéma. Vous étiez à Cannes toute la semaine ? Pas grave. Voici le meilleur de nos articles respectifs :
Artistes : C'est sous la pluie mais protégée par une immense toile et une forêt de parapluies que Penelope Cruz a monté les marches du Palais des Festivals, samedi soir, en compagnie de Woody Allen et sa compagne et de Rebecca Hall (cf. la vidéo de Canal+).
Le film a été bien accueilli par la critique. Evidemment, lors de la conférence de presse, la veille, Penelope Cruz a eu le droit à une question sur le langoureux baiser échangé avec Scarlett Johansson (je croyais qu'il s'agissait d'une scène d'ébats lesbiens ?!). Elle a soupiré, précisant qu'on lui avait déjà posé quatre fois la même question. Elle a précisé qu'elle n'avait trouvé aucune bonne réponse à donner (dis que t'as aimé ça !! - zut, je bave) et qu'elle préférait donc ne pas répondre.
Elle a aussi indiqué qu'elle s'était demandé ce que Woody Allen répondrait à une telle question. Le cinéaste n'a rien dit non plus. C'est peut-être mieux comme ça... Le mystère entretient le soufre.
D'abord, le Red Band trailer... Le cinéaste ne joue plus sur le mystère (sa marque de fabrique) mais le gore. Fini le teasing, il montre tout. Enfin, rapidement...
Dans la deuxième vidéo, fidèle à son habitude, Shyamalan présente sa dernière oeuvre, en expliquant qu'il a voulu nous horrifier et qu'il s'agit de son premier film interdit aux moins de 16 ans (rated R). On retrouve beaucoup d'images des différents trailers plus quelques extraits un peu plus longs. Tout cela est à voir ci-dessous et dans notre playlist Wat. Enjoy !
C'est une pure bande-annonce de roller-coaster, avec de l'action, des effets spéciaux, des explosions, de l'humour... Le pop-corn movie, quoi. Et je dis ça, sans dénigrer. J'avais été très agréablement surpris par le premier épisode de La Momie puis un peu déçu par la suite. Le mix action-aventure-fantastique-humour était plutôt réussi et les personnages sont sympas : contrairement à Indiana Jones, qui est un archéologue devenu aventurier, Rick O'Connell est un aventurier devenu archéologue. Enfin, si j'ai bonne mémoire.
Les Aventuriers de l'Asie perdue
Bon, ce 3e opus est réalisé par Rob Cohen qui est loin de me convaincre : Fast and Furious et Stealth ne m'ont pas ennuyé mais je n'en ai pas gardé un grand souvenir ; en revanche, j'ai détesté xXx. Côté acteurs, Brendan Fraser (bientôt à l'affiche de Voyage au Centre de la Terre 3-D) et John Hannah rempilent ; Jet Li et Michelle Yeoh débarquent (l'histoire se déroule en Chine) et Maria Bello remplace Rachel Weisz.
Rendez-vous le 6 août pour le verdict. D'ici là, enjoy !
Buzz : Cette année, on a mis le paquet à Cinéblogywood avec deux envoyés spéciaux au Festival de Cannes, Johnson & Johnson et moi. Donc hier, j’étais bien à 10 mètres de Brad Pitt et Angelina Jolie, de Dustin Hoffman et de Jack Black, sans oublier Lucy Liu et bien sûr, Jeffrey Katzenberg. Et cerise sur le gâteau, George Lucas. Et tout ça, dans la magnifique salle du palais des Festivals pour voir le plus gros de tous les héros : Kung Fu Panda (découvrez ici notre dossier : trailers, photos, buzz...). Il est beau, ce panda-là ! Après un lancement de logo hallucinant (merveilleuse digression sur le logo DreamWorks), le film commence enfin : montée des marches un poil longue avec un Jack Black déjanté et mettant le feu devant des journalistes amusés. Le film est au panthéon de l’animation à placer entre Ratatouille et Les Indestructibles. Il commence en 2-D avant de nous faire apparaitre Po le Panda dans une 3-D sublime au rendu ahurissant avec un texture si réelle que l’on a envie de le serrer fort fort fort dans ses petits bras musclés.
Le film mélange burlesque type Tex Avery (La scène où Po veut rentrer dans le temple est hilarante) et clins d’œil plus ou moins évident à l’âge d’or de Disney. Comme ces incroyables gardes rhinocéros qui rappellent ceux de Robin des Bois, dans une scène d’anthologie où le super vilain s’échappe d’une prison où il y a "1000 gardes et un seul prisonnier". Panda…hurissant ! Si on peut reprocher au film de ne pas avoir encore la profondeur de scénario d’un Pixar, il en a indéniablement le même niveau technique. Il a l’humour de son glorieux ainé Shrek, le pipi caca en moins, ce qui n’est pas à blâmer. La galerie de personnages fonctionne bien, et Jack Black fait vraiment vivre Po. On en vient même à se demander si en français, Manu Payet sera à la hauteur.
Mais à Cannes, les discussions à l’incroyablement fastueuse soirée du film tournait plus sur le nombre de millions d’entrées qu’allait faire le film en France. Perso, j’allais miser sur 4 ou 5 au moment où un bus d’Ukrainiennes est venu et m’a pris pour le producteur du film… La suite est aussi en 3-D mais je ne peux pas tout vous raconter non plus… Marcel Martial (La vie est belle…)
Buzz :Men Who Stare at Goats (Les Hommes qui dévisagent les chèvres). Non, ce n'est pas le titre d'une vidéo zoophile mais le prochain projet de George Clooney. Le film est adapté du livre éponyme que le journaliste britannique Jon Ronson a consacré à un régiment très spécial de l'armée américaine.
Je vous vois venir : armée, chèvres, légionnaires... Et bien, non. Créé en 1979, le First Earth Battalion est une unité recourant à des méthodes paranormales. Le titre fait référence à l'idée qu'il est possible de tuer une chèvre par la seule puissance du regard !
Contre la Terreur... Barney !
Les idées bizarres de ce bataillon (traverser les murs, devenir invisibles) ont inspiré certaines techniques de torture utilisées actuellement dans le cadre de la guerre contre la Terreur menée par le gouvernement US. Notamment passer en boucle à des prisonniers une chanson pour enfants (I Love You de Barney le dinosaure violet) pendant 24 heures ! Et des trucs moins drôles...
Le scénar est signé Peter Straughan (How to Lose Friends and Alienate People). Le projet était dans les cartons pendant un bout de temps et puis, tout s'est décanté lors du Festival de Cannes.
En DVD :Memory, un thriller de 2006 qui sort ces jours-ci en DVD, met en vedette l'acteur le plus détesté d'Hollywood. J'ai nommé : Billy Zane.
Le bonhomme a enchaîné bon nombre de daubes mais il a eu aussi quelques éclairs de lucidité et de talent en participant à la série Twin Peaks et en interprétant deux salauds marquants dans Calme Blanc et surtout, Titanic.
Pour le rôle du méchant mari du personnage interprété par Kate Winslet, il s'est attiré la haine tenace de hordes de spectateurs aux yeux rougis. Et ce, sur toute la planète. Mais là où les Américains l'ont vraiment haï, c'est lorsqu'ils ont découvert qu'il avait joué dans... Kurtlar vadisi : Irak (La Vallée des Loups : Irak). Ce film turc de 2006, réalisé par Serdar Akar et Sadullah Sentürk, aborde l'intervention américaine en Irak et Zane y joue un militaire américain des plus sadiques. Film que je n'ai pas vu mais qui trimballe une réputation d'anti-américanisme et d'antisémitisme. Bref, Billy Zane est devenu un traître aux yeux de ses compatriotes.
Cela ne l'a pas empêché de continuer à tourner à Hollywood. Des séries B et Z. Memory, signé Bennett Davlin, semble se classer dans une de ces catégories. On y croise également Dennis Hopper. Le trailer se regarde ci-dessous.