Pourquoi les esprits, fantômes et autres monstres seraient-ils obligés de se réfugier dans d'inquiétantes demeures ? James Tynion IV choisit pour sa part de camper ses récits de terreur au sein de sublimes villas d'architecte. La preuve dans deux beaux albums de bande dessinée. Entrez si vous l'osez.
Deux frères séparés et que tout oppose se retrouvent grâce à la musique. Avec un tel pitch, on pouvait légitimement s'attendre à ce qu'En fanfare nous assomme avec des violons dégoulinants ou la grosse caisse de la comédie française. C'est tout le contraire. Le réalisateur Emmanuel Courcol échappe aux couacs et délivre une délicate partition magnifiquement interprétée par Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin. Acclamations méritées au Festival de Cannes comme en salles. Le film sort en vidéo, la belle occasion de se laisser (à nouveau) emporter, d'autant que Diaphana a soigné l'édition.
Dans Superman Space Age, Mark Russel et Michael Allred portent leurs regards sur la saga de l'Homme d'acier en un récit complet, publié par Urban Comics. Original, épique, émouvant.
Je ne sais pas si Grand Corps Malade et Mehdi Idir voyaient déjà Monsieur Aznavour en haut du box-office quand ils l'ont écrit puis réalisé. Leur film a en tout cas séduit le public, avec plus de deux millions d'entrées en salle. La géniale interprétation de Tahar Rahim y est évidemment pour quelque chose, mais pas seulement. La sortie en vidéo donne l'occasion de se (re)plonger dans un biopic réussi.
Décidément, les robinsonnades sont à l'honneur au rayon bande dessinée. Après Il déserte (Dargaud), album dans lequel Antoine de Caunes revient sur une fugue paternelle, place à Corso (Soleil) et Si vous lisez ça je suis déjà morte (Delcourt). Cette fois-ci, deux protagonistes se retrouvent perdus sur des planètes hostiles.
La promesse de Zion était alléchante. Un film "100 % antillais" qui bénéficie d'une sortie nationale. Mieux encore, le réalisateur Nelson Foix a réalisé un thriller qui embarque un bébé au milieu d'un trafic de drogue et nous donne à voir une Guadeloupe bien éloignée des cartes postales. C'est pas doudou, c'est du-dur ! An bèl réyisit !