lundi 30 avril 2007

Will Ferrell harcelé par une gamine

Artistes - Sur le web : Will Ferrell est un dieu ! Il n'a pas besoin d'ouvrir la bouche. Un regard et tu te roules par terre pendant 20 minutes. En tout cas, moi.
Pour ceux qui ne le connaissent pas bien ou qui se demandent ce qu'on lui trouve de marrant, voici une réponse en images par Slate.
Et pour les fans (Black Mamba et Marcel Martial en tête), le court-métrage The Landlord (découvert grâce à Pingoo) apportera énormément de bonheur. Pour info, le type à lunettes qui côtoie le grand Will est le réalisateur Adam McKay, à qui l'on doit le chef-d'oeuvre : Anchorman : The Legend of Ron Burgundy. En revanche, la petite fille n'est pas Dakota Fanning. Enjoy !

Anderton

dimanche 29 avril 2007

Un corsaire espagnol à l'abordage des Pirates des Caraïbes

Sur le web : Uruloki est un très bon blog espagnol consacré au cinéma d'horreur, de S-F, de fantasy et de BD.
C'est une mine d'informations sur les projets à venir. On y découvre souvent des visuels inédits sur les films en production. Je ne sais pas d'où viennent les sources du blog mais c'est à se demander s'ils ont des espions dans les studios.
Bref, depuis plusieurs mois, Uruloki balance quelques dessins préparatoires des Pirates de la Caraïbe 3. Dont certains ont été "confirmés" dans la bande-annonce. Dans un dernier post, le blog affiche des gueules de forbans signées Aaron McBride, responsable du concept artistique du film.
C'est tout simplement superbe. Et ça donne envie de se (re)mettre à l'espagnol pour profiter à fond des bonnes infos d'Uruloki. En tout cas, on lui dit : Muchas gracias y sigue dando buenisimas noticias.
Anderton

Ratatouille : la nouvelle bande-annonce

Sur le web : Serveur, j'ai un rat dans mon assiette ! Ce qui provoque le haut-le-coeur du gastronome fait saliver le cinéphile.
Le teaser de Ratatouille, le prochain Pixar-Disney, avait fait mouche. Voici l'occasion de s'en mettre davantage sous la dent grâce à une nouvelle bande-annonce.
En attendant d'être peut-être rassasié après avoir vu le film, cette mise en bouche tient bien au corps. Vivement le plat principal !
Anderton

samedi 28 avril 2007

Le parrain d'Hollywood est mort

Artistes : En parlant de parrain, coïncidence de l'actualité, Jack Valenti est mort. Il avait 85 ans. Avec sa "gueule" d'acteur, tendance John Wayne mâtiné de Kirk Douglas, Valenti était le big boss d'Hollywood.
Pendant près de 40 ans, il a dirigé la toute-puissante Association du cinéma américain, la Motion Picture Association of America. Rappelons que la MPAA regroupe notamment les plus grandes majors Buena Vista (Walt Disney), Sony Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount, Twentieth Century Fox, Universal City Studios et Warner Bros.
Le job de Valenti était très clair : lobbyiste. C'était lui qui défendait les intérêts de l'usine à rêves américaine dans chaque endroit du monde l'on tendait une toile pour y projeter un film. Une usine à rêves mais aussi une machine à engranger des dollars et à propager de la culture U.S. Bref, Valenti s'est retrouvé, de 1966 à 2004, à la tête d'un "consistoire" hautement stratégique pour l'économie et la politique américaines.
Teigneux italo-texan
Et ce Texan d'origine italienne n'y allait pas par quatre chemins pour imposer les vues de ses copains aux gros cigares. Dans son job, c'était un teigneux à qui il ne fallait pas venir parler de spécificité culturelle. Il s'est donc souvent bagarré avec les représentants du cinéma français. Pour autant, il a été décoré en 2004 de la Légion d'honneur. L'Etat a voulu honorer un grand d'Hollywood en même temps qu'un farouche adversaire du piratage. Une étoile à son nom brille également sur Hollywood Boulevard.
Pendant un temps, il était question que lui succède à la tête de la MPAA un grand ami du cinéma américain : Bill Clinton. Les védettes hollywoodiennes ont toujours été de gros contributeurs pour les campagnes des candidats démocrates. Et puis, Clinton n'était pas un si mauvais acteur : rappelez-vous son petit film marrant avec Kevin Spacey en guest-star. Mais ça ne s'est pas fait. Clinton préférait la pipe au cigare et à Hollywood, ça ne pardonne pas.
Anderton

vendredi 27 avril 2007

Don Madini, le parrain des comics

Sur le web : Alors que la 6e saison des Sopranos a repris sur Jimmy, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter cette couverture d'un numéro spécial de Mad Magazine consacré à la Mafia. Pas besoin de commenter, comme le dit le slogan, voilà une revue que vous n'allez pas refuser d'acheter.
N'hésitez pas, si vous ne les avez pas encore vus, à regarder d'autres détournements de Mad tout aussi génialissimes : celui de Tom Cruise, Katie Holmes... et Alfred ; et celui des Pirates de la Constitution avec Bush en Jack Sparrow.
Don Anderton

jeudi 26 avril 2007

Spider-Man 3, le film qui valait un demi milliard

En salles - Sur le web : Dans un récent post, nous vous avons évoqué les budgets colossaux de quelques uns des blockbusters de l'été, notamment Pirates des Caraïbes 3 qui coûterait à Disney 350 millions de dollars.
Et bien selon Variety, le budget de Spider-Man 3 atteindra près de... 500 millions de dollars (production + marketing) ! Presque un demi milliard !! Explications : Sam Raimi, le réalisateur, aurait fait gonfler la note en effectuant des tas de changements dans le scénario, en tournant 5 semaines à Manhattan (quand la plupart des productions s'exilent au Canada, en Australie ou en Europe de l'Est) et en faisant réaliser des décors qui font passer le Ritz pour un Formule 1 de zone industrielle. Bon, en même temps, si le studio ne dit rien...
Un million par jour
Par ailleurs, la production du film s'est poursuivi jusqu'à huit mois après le dernier "Coupez" vociféré par le cinéaste ! Et Variety de préciser que pour un film de cette importance, chaque jour de tournage coûte un million de dollars. Pour autant, Sony est certain que Spidey rapportera un joli pactole. D'ailleurs, les deux premiers opus ont fait tomber dans les caisses du studio respectivement 822 millions et 784 millions de dollars, après leur exploitation mondiale.
Comme dit souvent Claude Berry, et d'autres avant lui, l'important, ce n'est pas ce que coûte un film mais ce qu'il rapporte. OK, Claude. L'ironie de cette affaire est que le film le plus cher de l'histoire du cinéma est signé par un type qui a débuté sa carrière avec un chef-d'oeuvre de film d'horreur réalisé avec trois bouts de ficelles : Evil Dead.
Anderton alerté par Marcel Martial

mercredi 25 avril 2007

Truie, vache et clébard... les enfants des stars d'Hollywood

Artistes : La terreur des védettes d'Hollywood, c'est bien connu, c'est le divorce. D'abord, ça coûte cher. Très cher. Forbes a même dressé la liste des séparations les plus coûteuses (voir tout en bas).
Ensuite, les divorces, ça se passe mal. Et pendant longtemps. Les ex-époux continuent de se chercher des poux à la moindre occasion, si possible en impliquant les médias. Dernier exemple en date : Alec Baldwin et Kim Basinger, divorcés depuis 2002 et en guerre perpétuelle depuis lors. Avec leur fille de 11 ans au milieu. Celle-ci a énervé très fort son papa à force de ne pas répondre à ses appels téléphoniques. Alec, qui a le même tempérament dans la vie que le personnage qu'il incarne dans Les Infiltrés, a donc laissé un message rageur sur le répondeur de sa fille, Ireland, la traitant de "petite truie malpolie et sans caboche".
Evidemment, le message s'est retrouvé sur internet. Ecoutez-le, c'est du lourd. Gros scandale. Excuses du papa qui a aussitôt accusé la maman d'avoir illégalement balancé le sonore à la presse. Démenti de Kim. Enfin, ces deux-là sont abonnés aux tribunaux depuis 2002 à force de se faire des coups bas.
"Cher Clébard"
Reste qu'on ne traite pas sa fille de truie. Encore que j'ai commencé à lire les Lettres de Groucho à sa fille Miriam et v'là t'y pas que le Groucho Marx débute une de ses missives ainsi : "Chère Miriam, tu es vraiment une petite vache et quand je reviendrai, tu en seras certainement une grosse" ! Plusieurs fois, il lui jette même des "Cher Clébard" !
Evidemment "big moustache" adorait sa fille et la taquinait en l'affublant de noms d'animaux pour mieux lui signifier son amour. Un amour débordant puisqu'il lui écrit une fois : "Je t'envoie un chèque pour Noël de 150 dollars que tu peux dépenser comme tu l'entends, y compris en me le renvoyant". Et de signer : "Ton beau et fascinant padre, le maître des jeux radiophoniques et joyeux obsédé sexuel". Enfin un père responsable !
Anderton
Dans le Top 10 des divorces les plus coûteux établi par Forbes, Michael Jordan prouve qu'il est une fois de plus le "number one", sa séparation lui ayant coûté plus de 150 millions de dollars. Steven Spielberg (3e position) a quant à lui laissé près de 100 millions à Amy Irving en 1989, soit la moitié de sa fortune d'alors. Allez, il a dû se rattraper plus tard. Harrison Ford (n°4) a déboursé 85 millions de dollars pour se séparer de sa seconde femme, Melissa Mathison, qui a écrit le scénario d'E.T. Figurent également dans ce palmarès : Kevin Costner (n°5), James Cameron (n°7) et Michael Douglas (n°8).
On comprend mieux pourquoi Chris Rock, récemment divorcé, a exorcisé cette expérience traumatisante en réalisant I Think I Love My Wife...

Nicolas Cage ne sait pas quoi faire avec ses cheveux

Artistes : Nicolas Cage n'arrête pas de tourner mais semble se chercher à chaque coup un look capillaire idoine ! Comme Audrey Tautou (Sentenza nous en avait déjà parlé).
Après la formidable moumoute arborée dans Ghost Rider (je crois qu'on s'en souviendra pendant longtemps encore), voilà que le neveu de Monsieur Coppola montre fièrement une coupe naturelle mais tout aussi peu réussie dans ce qui s'appelle un film d'action teintée de science-fiction mais sans la science, Next ! (Voir plus bas…)… Donc dans ce film de Lee Tamahori, le Cage à la mèche folle se la joue mi-long tentant de cacher plus ou moins bien la calvitie qui n'est plus au stade naissante qui le guette à grands pas.
Déjà dans l'efficace Lord of War, Nicolas nous montrait un brushing des plus élégants pour donner du volume mais le pire ou le meilleur, c'est au choix, c'était dans The Weather Man où là c'est le style "Rallye versaillais" avec balai dans le machin qui l'emporte. Reste que dans World Trade Center, il a eu la bonne idée de porter casque et moustache tendance Village People... (Oui, ils sont partout) ! Je vous laisse libre de définir à présent les options qui se présentent à lui ou même de lui donner des idées !
Puisque l'on parle de Nicolas Cage à l'occasion de la sortie de Next, j'ai un conseil d'ami à vous donner : passez votre chemin ! Un film mou du genou sans grand intérêt avec un scénario aussi plat que les seins de Jane Birkin et qui suscite soit l'ennui soit l'indifférence voire pire le rire. Moi j'ai baillé souvent, esquissé un sourire de temps en temps tant le ridicule ne tue pas et oublié très vite ce qui c'était passé. Lee Tamahori a même réussi à rendre moche Julianne Moore, c'est dire ! Suivant !
L'Olive

mardi 24 avril 2007

Cannes : chronique superflue à l'usage des festivaliers et des biens pourvus

Sur le web : Le grand Pierrot ne m'en voudra pas d'avoir osé détourner le titre de l'un de ses nombreux chefs d'oeuvres...
D'autant qu'il aurait particulièrement apprécié, il ne peut plus dire le contraire et on s'en fout pas mal, cette initiative de l'INA et du Festival de Cannes : mettre à disposition plus de 1.500 documents retraçant toute l'histoire du festival depuis sa création en 1946.
En ligne depuis le 5 avril dernier, ce site consacré aux mémoires audiovisuels du festival nous donne ainsi accès à plusieurs rubriques rassemblant de nombreuses photos et vidéos (interviews, journaux télévisés d'époque, reportages). Le tout gratuitement. Par ailleurs, la présentation de ces archives est simple et la richesse de contenus remarquable...
Il n'en reste pas moins que ces documents sont intéressants à hauteur de l'intérêt qu'on leur apporte. Les cinéphiles apprécieront. Les proctologues moins. Allez donc y faire un tour pour vous faire une idée, c'est ici que ça se clique. Je vous conseille la fresque : vous aurez une vue sur l'ensemble des archives audiovisuelles organisées selon les dates de diffusion.
Sentenza (A Cannes n'ira pas)

dimanche 22 avril 2007

Pirates des Caraïbes 3 toujours pas fini !

Buzz : Comme beaucoup de fans, les internautes de CinéBlogywood attendent avec impatience la sortie de Pirates des Caraïbes 3. Selon notre sondage (colonne de gauche), c'est le film que vous êtes le plus impatient de voir.
Il ne reste qu'un petit peu plus d'un mois à attendre puisque la sortie est prévue pour le 25 mai. Problème : à ce jour, le film n'est pas terminé ! Et pour corser l'affaire, le montage actuel fait 2h45 !!
350 millions
Une source a confié à L.A. Weekly que chez Disney, c'est la course pour boucler les effets spéciaux mais qu'en l'état, le film est "tout à fait spectaculaire". Ce coup de bourre de dernière minute devrait contribuer à faire exploser le budget de ce 3e opus. Un budget établi à... 300 millions de dollars par Disney ! Mais la journaliste du L.A. Weekly précise qu'il faut certainement ajouter 50 millions à cette somme.
Pour autant, le studio est confiant : il pense rentrer dans ses frais et même gagner de l'argent. Cet "été des blockbusters" est aussi celui des budgets pharaoniques. Spider-Man 3 aurait coûté plus de 300 millions de dollars (250 millions selon Sony) et Evan Tout Puissant, plus de 200 millions (175 millions selon Universal). Et on ne parle pas des coûts de marketing qui, dans le cas du spin-off de Bruce Tout Puissant, représenterait 70 millions de dollars !
105.000 dollars en bouteilles d'eau
Dans le genre "ça a coûté cher mais ça n'a pas rapporté une thune", évoquons le cas de Sahara. Selon le Los Angeles Times, Matthew McConaughey et Penelope Cruz sont accusés d'être à l'origine de la hausse du budget du film à 80 millions de dollars. C'est ce qui apparaît dans des documents légaux présentés dans le cadre d'un procès qui oppose le producteur Philip Anschutz à Clive Cussler, l'auteur du livre dont est tiré le film.
Bref, 420.000 dollars ont été dépensés pour les deux védettes, dont 105.000 dollars en bouteilles d'eau (forcément, dans le désert, fait soif mais ça fait cher la Vittel) et 54.000 dollars pour les services d'un "spécialiste des maladies faciales" ! Le bellâtre texan et la torride Espagnole ne sont pas responsables de l'intégralité du gouffre financier : une scène de crash d'avion de 46 secondes a coûté 2 millions de dollars pour finalement, ne jamais apparaître au montage final. Pour info, Sahara a cumulé 105 millions de dollars de pertes.
Anderton aiguillé par Johnson & Johnson (ça fait mal)

samedi 21 avril 2007

Chuck Norris, l'acteur qui l'affiche mâle

Artistes - Sur le web : Petit cours de marketing avec l'ami Chuck Norris en trois affiches.
  • Top Dog : "L'un est fort, l'autre est intelligent" ("One's tough, one's smart), nous annonce l'affiche. Tout un programme En réflechissant deux secondes, on se dit qu'au marketing, soit le mec est extrêmement malin, soit sa femme est partie avec Chuck Norris. Trois mois après la sortie du film, Chuck se rend compte qu'il pourrait potentiellement ne pas être l'intelligent en question sur l'affiche. A l'heure qu'il est, le directeur marketing creuse des puits au Texas...
  • Forced Vengeance : les grands auteurs ont toujours un thème qu'ils développent, un truc à eux, une sensibilité particulière, l'envie de défendre une cause. Chuck, son truc à lui, c'est le cassage du titre.
    Bonus : un extrait du film dans lequel il rêgle ses comptes avec Bruce Lee (enfin, un sosie). Faut dire que le petit dragon lui avait mis une rouste dans La Fureur du Dragon (Way Of The Dragon).
  • Silent Rage : Ma préferére. Le summum du marketing. Celui où le personnage ne compte plus, l'histoire ne compte plus ; ce qui compte, c'est ce bon vieux Chuck ( l'homme qui casse les titres) plus un méchant improbable (créé par la science) qui va s'en prendre plein la gueule.

Johnson & Johnson (Top décrypteurs with a silent vengeance)

Pendant qu'on fait dans le Chuck, voici un site HENAURME à découvrir : Chuck Norris Facts. On y trouve un milliard de petites phrases sur le plus célèbre des Texas Rangers. Allez, un petit podium pour vous mettre en appétit :

  1. Guns don't kill people. Chuck Norris kills people.
  2. There is no theory of evolution. Just a list of animals Chuck Norris allows to live.
  3. Chuck Norris does not sleep. He waits.

Invité à un show, Chuck Norris donne même son Top 10 des Chuck Norris Facts.

Sentenza (Norris pas quand je te parle)

vendredi 20 avril 2007

Jean-Pierre Cassel, la classe incarnée

Artistes : Quelques lignes quand même pour saluer la mémoire d'un grand comédien français, trop peu employé, à mon goût. Jean-Pierre Cassel, pour moi, c'est la classe incarnée.
Une décontraction apparente et un sourire éternel qui cachaient un talent énorme. Cassel savait danser, chanter, jouer la comédie. Comme ces acteurs de la grande époque hollywoodienne qu'il admirait tant, Gene Kelly en tête. Tout cela semblait si facile alors qu'on imaginait évidemment le boulot de dingue derrière. Et puis, il avait l'air sympa. Avec les artisses, faut s'méfier, hein, mais là, je ne pense pas me tromper. Je me demande même si je l'ai jamais entendu dire un gros mot dans un film. Peut-être un "chier" ou un "merde" mais ça ne sonnait pas vulgaire dans sa bouche.

Feu follet, French lover...
D'accord, il a fait quelques daubes, au cinéma comme au théâtre, où il partagea l'affiche avec Linda de Souza dans La Valise en carton ! Sa prestance et son charme l'ont souvent cantonné aux rôles de French Lover dans quelques hollywooderies (Ces Merveilleux Fous Volants dans leurs Drôles de Machines) et, plus tard, à faire le vieux beau. Mais il nous laisse de beaux souvenirs. Je le revois feu follet dans les premiers films de Philippe de Broca (une de mes idoles) : avec Les Jeux de l'Amour et Le Farceur, il devient une méga-star, tel Jean Dujardin aujourd'hui. Il est aussi génial en résistant-martyr dans L'Armée des Ombres de Jean-Pierre Melville et en bon père de famille dans La Cérémonie de Claude Chabrol.
Comme Jacques Villeret, Jean-Pierre Cassel nous quitte alors que plusieurs de ses films s'apprêtent à sortir : il aurait pu faire le voyage à Cannes car il joue dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel, en compétition officielle. Il chausse à nouveau ses souliers à bout en métal dans J'aurais voulu être danseur d'Alain Berliner ; porte la barbe druidique dans Astérix et les Jeux Olympiques. Il partage aussi l'affiche avec son fils Vincent dans L'Instinct de mort et L'Ennemi public n°1, deux films de Jean-François Richet sur la vie de Mesrine. On a hâte de le retrouver, Monsieur Cassel.
Anderton

jeudi 19 avril 2007

Festival de Cannes : demandez le programme !

Buzz : Le suspense insoutenable a enfin pris fin. Des Cahiers du Cinéma à Score, en passant par Télérama, Ouest-France, Variety et CinéBlogywood, les professionnels de la cinéphilie se rongeaient les ongles, jusqu'à ceux des doigts de pieds, pour savoir ce qui allait faire briller leurs mirettes à Cannes.
Ben, ça y est, on connaît le programme. Pour son 60e anniversaire, le festival a fait venir ses habitués : c'est l'ex-président 2006 Wong Kar-wai qui ouvrira le bal avec son premier film en anglais, My Blueberry Nights. Le rejoignent en compétition Emir Kusturica (Promise Me This), Quentin Tarantino avec sa moitié de Grindhouse (Le Boulevard de la mort/Death Proof), les frères Coen (No Country for Old Men) et Gus Van Sant (Paranoid Park).
Deux autres cinéastes cultes font aussi le voyage sur la Côte d'Azur : David Fincher (Seven, Fight Club, Panic Room) pour Zodiac et James Gray (Little Odessa, The Yards) pour La Nuit nous appartient.
Tous les charmes de la Perse
Le contingent français est représenté par Catherine Breillat (Une Vieille Maitresse), Christophe Honoré (Les Chansons d'amour), Julian Schnabel (Le Scaphandre et le papillon), Raphaël Nadjari (Tehilim ) et Vincent Paronnaud pour Persépolis, un film d'animation tiré de la BD de Marjane Satrapi.
Les autres compétiteurs sont Fatih Akin (Auf der anderen Seite des Lebens), Naomi Kawase (Mogari No Mori), Lee Chang-Dong (Secret Sunshine), Cristian Mungiu (4 Months, 3 Weeks And 2 Days), Carlos Reygada (Silent Light), Ulrich Seidl (Import/Export), Alexander Sokurov (Alexandra), Bela Tarr (The Man From London) et Andrey Zvyagintsev (The Banishment). Pas d'Africains, ni d'Italiens donc alors que le cinéma transalpin s'impose à nouveau depuis quelques années de ce côté-ci des Alpes.
Lourd et glamour
Hors compèt, y aura du lourd et du glamour : Michael Moore revient avec son nouveau brûlot sur la santé (Sicko), Steven Soderbergh rameute toute la clique d'Ocean's Thirteen, Michael Winterbottom (A Mighty Heart) et, pour la clôture, Denys Arcand (The Age Of Darkness) complètent le tableau.
Début des festivités le 16 mai pour une remise des prix le 27, sous la houlette du président du jury Stephen Frears (The Queen ). A CinéBlogywood, on va vous abreuver d'infos d'autant que nous aurons nos envoyés très spéciaux sur place : entre deux projos à 8h du mat, 15 rendez-vous dans la journée, trois buffets et une fête jusqu'à potron-minet, Marcel Martial et Johnson & Johnson tenteront de tout nous dire sur ce qui se passe sur la Croisette et dans le Palais des Festivals. Pouvez plus reculer les gars, pressure's on you !
Un mot sur la belle affiche du festival : kikoosland explique qu'il s'agit d'une compil de photos prises lors du Festival 2006 par le photographe Alex Majoli, de l’agence Magnum. On y reconnaît Pedro Almodovar, Juliette Binoche, Jane Campion, Souleymane Cissé, Penelope Cruz, Gérard Depardieu, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Wong Kar Wai.
Anderton

mercredi 18 avril 2007

Harry Ploteur a la croupe en feu !

Sur le web : A l'occasion de la sortie en DVD du merveilleux film The Queen, il me semblait important de rédiger un post sur les titres de films X qui s'inspirent des films en salles. La relation qu'entretiennent ces titres parodiques avec les titres originaux est parfois discutable mais toujours empreint d'une délicatesse suave que n'importe qui serait capable de goûter.
Jugez plutôt de cette sommation toute Rotschildienne : Ecarte tes cuisses, je trouve plus ma montre. Pourtant, ne cherchez point trop longtemps de subtilités littéraires dans ces homophonies quelquefois capillotractées : leur décryptage est souvent évident et ne demande que du bon sens. Vous réapprendrez ainsi la définition du sens propre grâce à des oeuvres profondes comme Le plus dur est derrière moi.
Comme par ailleurs, je ne ne souhaite pas vous importuner davantage avec des phrases que vous ne lirez que pour accéder plus vite à Enculons-nous dans les bois ou Un taxi pour qu'j'te broutte, je vous donne directement le lien vers cette liste, ici.
Enjoy !
Sentenza (fourre- moi là)

Shia LaBeouf nous en met plein les yeux !

Artistes - Buzz : Vous vous souvenez de la Guerre des Stevens ??? Une sorte de «Parker Lewis» 2000.
Eh bien y’a un petit bout de bonhomme là-dedans avec une binette qui fait risette. Le genre de garçon qui nous file le sourire avant même qu’il ait parlé.
Shia Labeouf est né le 11 juin 1986 à Los Angeles, Californie. Fils unique d'un clown de cirque Cajun, Jeffrey LaBeouf, et de Shayna LaBeouf.
Shia fait comme beaucoup d’enfants et monte des impros autour de son voisinage. C’est en voyant un de ses copains d’école jouer dans Dr. Quinn, Femme Médecin, qu’il se décide a devenir comédien. Il consulte les yellow pages pour trouver un agent. En imitant la voix d'un adulte, il affirme qu’il connaît un excellent comédien ado (lui même) au potentiel insoupçonné et qui pourrait devenir par la suite un acteur de renom.
Un fois le rendez vous pris à l'agence, il signe !! Il devient alors Louis Stevens dans la série La Guerre des Stevens (Even Stevens) pour lequel il reçoit un Emmy.
Shia partout !
Après un épisode dans Urgences, il décroche des rôles au cinoche : La morsure du lézard (Andrew Davis au manettes et Sigourney Weaver dans le acting qui prend un vrai bide en France : 8 300 entrées !!!), il apparaît dans Charlie’s angels 2, puis tiens le premier rôle dans Un parcours de légende (de Bill Paxton direct to vidéo…) et enfin un second rôle dans Constantine. Seulement voilà, une carrière d’acteur ne se fait pas du jour au lendemain et après 2 années à ramer un peu (quelques inédits en France dont le très bon A guide to recognising your saints), il enchaîne coup sur coup Disturbia (DJ Caruso – sortie France octobre 2007 sous le titre Paranoiak…) qui vient de taper la première place du box office US ce week-end. On le verra ensuite dans Transformers de Michael Bay et il vient de signer pour être le fils d’Indiana Jones dans le tome 4 !!!
Malgré le nom d’acteur le plus imprononçable du business, le petit est en train de montrer que le bonheur, c’est simple comme un coup de fil. Alors oui, Shia bien merci

Marcel Martial (jaloux)

lundi 16 avril 2007

Bana boum dans ton Hulk !!!

Artistes - Buzz : Et oui c’est en lisant ce post que vous allez apprendre que le prochain Hulk réalisé par Louis Leterrier (gasp… Le Transporteur 1 et 2 plus quelques autres Bessoneries) et prévu pour une sortie US le 13 juin 2008 sera interprété par… (roulements de tambours) Edward Norton !!!
On va voter Vert !!!
Pour une surprise, c’est une surprise et on peut imaginer que certains fans sont déjà plus verts que le super-héros lui-même. Mais souvenez-vous : lorsque que Sam Raimi annonça que Tobey Maguire serait Spider-Man, le net se mis a trembler et tout le monde donna son avis comme s'il s’agissait de la composition de l’équipe de France pour le match contre la Suisse au premier tour du Mondial 2006.
Soyons sérieux et prenons le temps de digérer cette information : Ed Norton est un acteur formidable : American History X, Fight Club, l’Illusionniste et même non crédité au générique, avec la lèpre et un pot de chambre design sur la tête (Kingdom of Heaven). Il est bon, un point c’est tout.
Donc si l’acteur-titre est bon le film part sur des bonnes bases. Attendons la suite du casting avant de bruler Bruce Banner. Eric Bana a d’autres chemins à explorer : on est pas inquiet. Norton comme un coup de tonnerre sur ce coup-là .
Marcel Martial (Iron Male)

dimanche 15 avril 2007

Titanic… tout le monde

AVERTISSEMENT : ce post de Marcel Martial est bourré de spoilers. C'est même sa raison d'être. CinéBlogywoodeur, si ta cinéphilie est aussi étendue que la perversité de Marcel, lis les lignes qui suivent. Sinon, passe ton chemin ! Anderton

On est tous d’accord pour reconnaître que certains films ne tiennent qu’à leur fin. Ainsi celui qui a trouvé que Bruce Willis était mort au début du Sixième sens (oui, Monsieur, c’est mon cas), s’est lentement et longuement ennuyé durant les 2h12 qui ont suivi. Aussi dans cette chronique je vous propose de gagner un peu de temps (donc de l’argent) en vous résumant quelques fins de films.
Gagnons du temps en perdant des amis
Ainsi vous pourrez faire la trompette dans les diners mondains ou lorsque la conversation arrivera sur "Je vais bien, ne t’en fais pas", vous pourrez toujours dire, d’un air détaché : "J’étais sur que c’était le père (le très bon Kad Mourad) qui écrivait les lettres et qu’en fait, le fils était mort". Ca, c’est fait. En revanche je ne garantie pas que vous soyez forcément réinvité. Si on vous menace, n’hésitez pas a dire que la mort de Léonardo DiCaprio dans Blood Diamond vous a ému, bien plus que quand il se fait abattre comme un lapin dans l’ascenseur par Matt Damon à la fin des Infiltrés. Pour rappel, Matt se fera désouder 4 minutes plus tard par Mark "fuck" Wahlberg.
Vous pouvez encore quitter cet article avant l’iceberg
Là, normalement, vous commencer a avoir divisé le nombre de vos amis par 5. Donc, il ne vous en reste plus que 2 à qui vous allez pouvoir confier que dans Indigènes seul ou que dans Alphadog : oui le petit se fait tuer a la fin (même si la on s’en doutait vraiment très fort) et enfin que Jim Carrey est l’auteur du livre qui le rend fou dans Le nombre 23.
Petit rappel : Kevin Spacey est bien Kayser Sauze dans Usual Suspects (on aurait presque finit par l’oublier), la femme de The Crying game est un homme ; Harrison Ford est coupable dans Présumé innocent » ; bien sûr que Jonathan Rhys Meyer tue Scarlet Johansson dans Match Point et il s’en sort (oui, c’est le Meyer !) ; Jake Gyllenhaal meurt tabassé dans Le secret de Brokeback Mountain, non "le village" n’est pas au 15e siècle, mais de l’autre coté du périph au 20e siècle.
D’un autre côté : oui, Girarde Dipardiou découvre l’Amérique dans 1492 et oui, Titanic bute sur sur un glaçon géant, fait bip bip , on fait meuh et il coule comme un plomb. Mais là, c’est différent, c’est parce que l’on connaît la fin qu’on est allé le voir.
Bon sang , mais je tiens un sujet pour une autre chronique…
Marcel Martial (parfois infernal )

Ils ont divisé Grindhouse !

En salles : Je débarque… et découvre la polémique qui bat son plein. Il semblerait que le peuple soit énervé que le film Grindhouse soit distribué en deux fois chez nous en France.
En me baladant sur Allociné (je travaille quoi !), j'y lis que des gens ont signé des pétitions pour que le "déjà culte sans l'avoir vu" film de Tarantino et Rodriguez soit programmé en une seule et même séance. Il y en a même qui affirment qu'ils boycotteront le film en France… et traverseront la Manche pour le voir !
Obscures raisons
Si je peux comprendre que l'on s'en plaigne et que l'on prétexte que c'est une attaque à l'œuvre artistique dans son ensemble, je ne comprends pas certaines réactions extrêmes.
A mon avis, et ce n'est que le mien, si le film sort en deux fois dans les pays francophones (Le Boulevard de la mort - pas folichon comme titre - le 6 juin et Planète Terreur à la rentrée de septembre), cela a dû être validé par les auteurs !!! Mais il y a certainement des raisons obscures qui m'échappent à cet instant…
Puisqu'on en parle, Grindhouse a terminé entier quatrième au box-office américain du week-end. Il a engrangé 11,6 millions de dollars… On ne peut pas vraiment parler de mauvais accueil :
1) le film a été classé R notamment pour violence sanglante, sang, un peu de sexualité, nudité et utilisation de drogue… (Un Tarantino quoi !)
2) il dure plus de trois heures !
3) les Américains n'ont pas de goût (heu, ça c'est un peu un avis perso…).
L'Olive

samedi 14 avril 2007

Transformers : Legos très techniques

En salles - Sur le web : Malgré l'invasion de 300 Spartiates qui ont relevé ta libido défaillante, malgré les cris stridents d'une môme qui t'ont réconciliés avec l'héroïne, malgré les vrombissements d'une Peugeot qui t'ont convaincus que les numéros 4 sont toujours en trop : tu restes persuadé que l'événement 2007 sera politique ou ne sera pas. Tu ne le sais pas encore mais tu te trompes.
Tu as adoré assembler tes legos pour faire des vaisseaux spatiaux, tu t’es extasié devant les feux d’artifice du 14 juillet, tu as aimé les grosses cylindrées qui font du bruit... J’espère que tu as conservé ton âme d’enfant car cet été tu va être servi : les Transformers arrivent. Ils sont beaux, ils sont forts, ils sont bien huilés. Et apparemment ils vous nous en foutre plein la vue.
Michael Bay aux commandes (on lui doit de merveilleux moments à Alcatraz-Rock et de moins bons avec des mauvais garçons, Bad Boys 2), Steven Spielberg au tiroir caisse sans fond (il a les moyens de nous faire bander) : on peut vraisemblablement s'attendre à avoir mal aux yeux, et pas à la tête. En tout les cas, la bande-annonce est plutôt alléchante : la preuve.
Rendez-vous dans les salles le 25 juillet !
Sentenza (L’eau, il aime pas ça)

Dans une interview accordée à MTV Movie, Michael Bay précise que Spielberg et lui ont décidé de ne pas trop en montrer, notamment concernant les "robots/voitures/camions/etc", avant la sortie du film. Et, même s'il en rajoute dans le teasing, il déclare : "C'est un film magique à plein de niveaux. Il y a des scènes d'action géniales". Et d'enfoncer le clou : "J'ai fait des films d'action toute ma vie. Les scènes d'action ne m'excitent plus mais celles de Transformers m'excitent".
Si ça ne te donne pas envie, ça, arrête de claquer ta thune dans les salles obscures et inscris-toi à un club de bilboquet. Dernière info : Michael Bay laisse entendre que ce film pourrait lancer une franchise et que le Transformers 2 devra forcément être encore plus hénaurme !
Anderton

vendredi 13 avril 2007

Spider-Man 2.1 : englué dans la toile des éditeurs

En DVD : En ce vendredi 13 avril, j'aurai pu vous parler de... Vendredi 13 (Friday 13), qui fut en son temps, comme Halloween et Cauchemar à Elm Street, une série prolifique de films d'horreur. Horreur, synonyme de claquage de dents pour le premier épisode, puis en général, synonyme de dégoût (des spectateurs) pour les épisodes suivants, souvent bâclés.
Mais non, en ce vendredi 13, je suis 13 énervé. Donc coup de gueule. Lors d'une déambulation aléatoire dans les rayons DVD d'une grande surface spécialisée dans la culture, j'ai vu tout un étalage de DVD Spider-Man 2.1. Au menu, quelques minutes de films en plus, notamment des bastons allongées, et certainement de nouveaux bonus (webcam dans le trailer de Kirsten Dunst ou interview de la femme de ménage sur le plateau).
2.1 avec des gravillons
Or, rien ne m'énerve plus que ces ressorties "améliorées", director's cut, version longue ou non-censurée... J'en oublie certainement. Lorsque le bonus est valable et qu'on a naïvement acheté le DVD lors de sa première sortie, on se dit (si on aime vraiment le film, bien sûr) qu'on se l'est fait mettre bien profond (le DVD aurait dû être vendu avec des gravillons, histoire de faire encore plus mal...).
Lorsque le bonus est bidon mais qu'on a naïvement acheté cette nouvelle version de son film préféré, on se dit qu'on se l'est encore fait mettre bien profond, une deuxième fois (le DVD aurait dû être vendu avec des cailloux, histoire de faire encore plus mal...).
Evidemment, ce n'est pas la peine d'attendre LA version définitive : elle n'existe pas ! Et puis à force d'attendre, on passe à un nouveau format. Tout ça pour dire que je n'achèterai pas Spider-Man 2.1 mais ça m'arrangerait que quelqu'un le fasse et me le prête.
Anderton

jeudi 12 avril 2007

Un Dino et une Momie tout neufs !

En salles : Il ne se passe pas un seul jour sans que le Dieu du cinéma US ne nous balance une bombe. Voici donc un petit résumé des nouvelles neuves "Live from L.A." pour être au top du hype sans être un geek qui deviendrait vite un nerd... OK, OK, je m’éloigne.
Dino de Laurentiis a conclu "le" deal sur les droits de Barbarella. Il a même mis les scénaristes de Casino Royale dessus…On ne sait pas qui sera Babarella 2000, mais sachez bien que Dino nous tiendra au courant sur CinéBlogywood. A mon humble avis, c’est le casting où il faudra aller avec un slip en zinc.
Sinon La Momie 3 est en prod pour une sortie US en juillet 2008. Brendan Fraser en sera mais pas Rachel Weisz (c’est plus assez bien pour elle…). A noter que c’est Jet Li qui fera le méchant. C’est Rob Cohen qui réalise (XxX, Furtif….aie…)
Academy Award Winners and losers
Hommage : Denzel Washington et Forrest Withaker ensemble, ça s’appelle : The Great Debaters et c’est Denzel qui réalise. Non, ce n’est pas un remake de Oscar… arf arf arf.
Holala : le casting de Indiana Jones 4 n’attend plus que Sean Connery. Harrison Ford sera entouré de Cate Blanchett, Ray Winstone et le jeune Shia LaBeouf, qui est aussi a l’affiche du Transformers de Michael Bay… ça va pour lui, merci.
Omelette ! ça, c’est plutôt tiède le Grindhouse de Tarantino et Rodriguez a pris une petite tape sur les doigts ce W-E avec une maigre place de 4e au box-office et "seulement" 11 millions de dollars. Les 2 compères se rappelleront qu’on ne sort pas un film d’ultra violence pour le WE de Pâques sans casser des œufs… Sortie France le 6 juin. On en reparle.

Marcel Martial (Oscarisable)

mardi 10 avril 2007

Morning Fall : le court qui tombe à pic


Sur le web : Une fois n'est pas coutume, le petit coup de coeur que j'aimerais vous faire partager est un court-métrage vraiment bien foutu.
Là où Oliver Stone a besoin de 2h10, de Nicolas Cage et de millions de dollars pour exorciser (mal) les démons du 11 septembre, un étudiant américain en cinéma, Edward McGinty, n'a besoin que de quelques minutes...
Cliquez ici pour vous en rendre compte.
Bon visionnage !
Sentenza (court mais bon)

lundi 9 avril 2007

Star attitude : les petites phrases du "moi"...

Artistes : Comme tous les mois, Première offre un aperçu de l'actu ciné nationale et internationale. Et comme tous les mois, on retrouve dans les pages du magazine, tout un tas de stars qui ont plein de choses à dire sur tous les sujets et sur eux en particulier. Dégustons ensemble ce florilège printanier de petites phrases empruntes de spiritualité...

. La plus poétique
"J'ai reçu plein de courriers à la sortie du film. Les gens m'écrivaient des déclarations, pas forcément d'amour mais d'existence".
(Romain Duris à propos du Péril Jeune : Rien à dire, c'est beau, c'est simple, c'est vrai. On ferme les yeux et on médite)
. La plus incohérente
"Je ne me reconnais pas forcément dans les films générationnels de Cédric [Klapisch], ce qui ne m'empêche pas de les aimer. J'ai toujours été un peu à part, en classe ou dans les cours de théâtre".
(Juliette Binoche : Rapport entre les films de Klapisch et son sentiment d'originalité ? On s'interroge et on préconise une bonne thérapie)
. La plus sensée :
"Le sexe n'est pas un danger et peut servir d'exutoire. Si les gens ne baisaient pas, ils se taperaient dessus. Le porno a une véritable utilité sociale".
(Gaspard Noé : C.Q.F.D)
. La plus mystique :
"On le tenait pour un intellectuel, il n'était qu'un homme du ciel et de la terre. Comme nous tous".
(Michel Piccoli à propos de Luis Bunuel : ben... Amen.)
. La plus rhétorique :
"J'aime quand les choses ne sont pas démonstratives, qu'il n'y a pas de pléonasme".
(Sandrine Kiberlain : oui... Mais on fait comment si on ne distingue pas la synegdoque de la métonymie ?)
. La plus motivée :
"J'ai pensé qu'il était temps, plutôt que d'être un réalisateur qui se masturbe intellectuellement, de me masturber pour de bon à l'écran".
(Steven Soderbergh défendant Schizopolis dans le Première d'avril 1997)

. La plus lucide :
"Bruce sait qu'on ne peut pas tourner ce genre de film en se prenant trop au sérieux. Sinon on devient Steven Seagal".
(Justin Long, partenaire de Willis dans Die Hard 4 : ... Die Hard... Depuis quand Bruce Willis joue dans des films allemands ?)
. La plus mégalo :
"D'abord, je ne me qualifierais pas du tout de girafe. Cette comparaison, ras le bol ! Je me décrirais passionnée, actrice, musicienne, vivante, mère, inquiète, drôle (beaucoup plus qu'on ne l'imagine), fragile, dure à la douleur, honnête. Mes défauts ? Obsessionnelle, impatiente, trop exigeante ; puis, revers de mes éventuelles qualités, inquiète et aussi... actrice".
(Sandrine Kiberlain toujours : oui, enfin, "girafe", c'était plus court non ?)

Black-Mamba (qui ne se moque pas...)

dimanche 8 avril 2007

Wolf Creek : Le jour du Saigneur

En DVD : Un survival australien ?!! c’est pas tous les jours dimanche !
Dans Wolf Creek, trois jeunes randonneurs décident de faire du trekking dans le désert. Pourquoi pas. Moi, perso, c’est non. Ils décident de visiter le cratère Wolf Creek causé par une météorite "Et là vous me dites : il reste un cratère !". Bref, là dessus, la voiture tombe en panne, et les autochtones qui vont les aider ne sont pas végétariens.
Sur un scénar autant visité que Brigite Lahaie, un jeune réal australien nous pond le survival le plus effrayant des 10 dernières années. "Un des meilleurs film d’horreur des 25 dernières années", nous dit Quentin Tarantino (merde, c’est quand même pas rien !).
Et le fait est que, après une première demi heure digne d’un bon épisode de C’est beau la vie, nous voilà en train de plonger dans un véritable enfer d’angoisse ultra puissante parce que hyper réelle.
Un film d’horreur selon…le Dogme !
Greg McLean explique qu’il a voulu réaliser un film effrayant unique en son genre avec Wolf Creek et qu’il s’est inspiré du Dogme : "C’était mon intention de faire de Wolf Creek un film inoubliable, choquant et vraiment effrayant. Et qui soit aussi nettement australien. Le style général du film m’a été fortement inspiré par l’intrusion du Dogme dans le cinéma européen. Par l‘arrivée des cinéastes danois menés par Lars Von Trier, à l’origine d’une révolution numérique. Ces metteurs en scène se libéraient des du fardeau des films à gros budget : décors naturels, éclairage et bruitage sonore réduits, tournage en vidéo numérique et concentration de toute leur énergie sur des récits novateurs et le jeu des acteurs".
En résumé , ce n’est pas l’arnaque Blair Witch mais bel et bien un vrai film de terreur qui vous cloue au fauteuil et vous fait rallumer la lumière du salon pour vérifier que tout est OK derrière le canapé .
Vous l’aurez compris WC n’est pas un film de chiotte !
Mon conseil : achetez-le et faites vous votre avis ! .
Marcel Martial (parfois Austral )
WOLF CREEK de Greg Mclean Avec John Carrat, Casandra Magrath et Ketsie Morassi. Disponible chez TF1 Vidéo en version longue inédite non censurée,. avec un making of de 54 mn en VOST.

jeudi 5 avril 2007

L’aile (lyophilisée) ou la cuisse (cellophanée) ?

En salles : J’aurais pu me méfier quand mon frère m’a annoncé que le seul cinéma dans lequel était projeté Notre Pain Quotidien (Unser Täglich Brot, de Nikolaus Geyhralter) était le MK2 Beaubourg.
J’aurais pu réagir quand j’ai lu la critique de Libération : "Le film n'est pas une charge bioéquitable tournant en ridicule les errements d'une industrie vivrière devenue folle à force de gigantisme"…
A partir du moment où un film est susceptible de devenir une revendication sociopartiale cherchant à démontrer les dérives d’un capitalisme pervers rendu évident par l’intervention des petites mesquineries mégalomaniaques de cyniques engoncés dans leur servitude aux cours de bourse (les effets du clavier Libération sont imprévisibles), il perd son attrait esthétique pour ne relever que de l’intellect. Ce n’est plus beau, c’est intéressant. Ce n’est plus : "Putain, le pied !", c’est : "Effectivement, si on prend en considération les origines malgaches du réalisateur, tout cela fait sens". Et généralement, ça fait chier.
Pas de message, des images
J’aurais pu mais je n’aurais pas dû, parce que le film est une vraie réussite. Pas de message, juste des images. Et des images particulièrement bien choisies. On est un peu abasourdi par ce qu’on y voit (de l’holocauste ovin à la castration porcine), on est stupéfait par la quasi-absence d’humanité dans la mécanisation à outrance des industries agro-alimentaires (on est pas non plus chez le premier péquenot du coin, plutôt chez Vivagel), on est subjugué par le ballet incessant et hypnotique des machines imperturbables.
Bref, on ressent avant de comprendre et quand on sort de la salle, on se dit que les émotions qu’on vit au cinéma, c’est bien aussi quand ça fait réfléchir.
Mon conseil : tapez-vous un bon Mac Do avant de voir le film, ce sera le dernier !
Sentenza
PS : Le titre de ce "documentaire" fait très certainement référence à un film de King Vidor, réalisé en 1934, dans lequel des victimes de la grande crise se regroupaient en communautés agricoles pour échapper au chômage. 70 ans après, on se dit qu’il va falloir trouver une autre solution…

10.000 dans le bordel !

Sur le web : Séquence émotion. Lancé officiellement le 6 septembre 2006, Blogywoodland devenu CinéBlogywood a franchi un sacré cap aujourd'hui. Comme le faisait remarquer à l'équipe Marcel Martial (inventeur du fer à cheval et des caouèttes aux anchois), nous avons reçu notre 10.000e visite cet après-midi.
10.000, puuutain ! Et qui donc nous a fait le plaisir de jeter un oeil sur notre beau blog. Selon SiteMeter, il s'agissait d'un(e) internaute de Midi-Pyrénées. Cette personne avait tapé sur Google "Seigner vidéo nue" ! Un pervers donc. Je plaisante, cher MidPyr : chacun surfe où il veut. Et puis, y en a deux des Seigner : Emmanuelle, la maigre discrète et Mathilde, la grosse vulgaire.
Bref, toujours d'après Big Brother/SiteMeter, après avoir tapé tes mots clés sur Google, notre site est apparu en 3e position : pas pour une vidéo des Seigner à poil mais pour une photo de Jamelia en tenue d'Eve.
Alors, MidPyr, tu as cliqué et, ô joie, abandonnant tes recherches perverses, tu t'es promené sur notre blog pendant plus de deux minutes, "ouvrant" jusqu'à 4 pages différentes. J'espère que ça t'a plu. Parce que nous, ça nous plaît de te livrer, de vous livrer, amis lecteurs, nos coups de coeur et nos coups de gueule, entre tentatives de réflexion et franche déconnade.
L'équipe de CinéBlogywood s'est agrandie et progressivement, ce blog prend forme et, je trouve, s'améliore. Et vous, vous en pensez quoi ?
Anderton
PS : Un grand merci à Chryde, le gourou de la blogosphère et du bordel musical dans les rues de Paris, qui m'a aidé à monter ce blog, qui y a rajouté quelques fonctions html sympa et qui a parlé de CinéBlogywood pendant ses Heures creuses.

mardi 3 avril 2007

Star Wars : l'anniversaire qui vire au drame


Sur le web : Une soirée d'anniversaire à Santa Barabara. Leia fête ses 22 ans. On boît, on danse, on déconne.
Et puis deux types commencent à se prendre le chou, grave. Au point de sortir les armes. C'est là que tout dégénère. Quelqu'un a filmé cette birthday party qui finit très mal.
Un banal fait-divers, pensez-vous ? Il n'y a jamais rien de banal quand deux jedis en viennent aux sabres. Regardez donc ce
petit film de Star Wars fan très bien foutu.
Anderton

lundi 2 avril 2007

As-tu enculé ma femme ?

En salles - Sur le web : Un précédent post de l’impayable Marcel Martial vint titiller ma sensibilité citoyenne. Je me devais de réagir. En effet, et même si Alpha Dog est une réussite, c’est avant tout le quatrième film de l’histoire du cinéma dans lequel est prononcé le plus de fois le mot fuck. Le classement de ces fucking films est effectué par le très honorable FMG – Family Media Guide, plus de détails ici.
Halte là donc, jeune pré-pubère ! Ne viens pas souiller tes chastes oreilles avec ces multiples enculades orales et préfères-y la version française, moins cool mais plus édulcorée. Je déconne : tu écoutes Ta meuf la caille de Faf la rage et tu ne comprends pas les paroles, par conséquent tu ne peux saisir toutes les nuances dans l’utilisation du fuck.

Sache cependant que ce mot est un véritable casse-tête pour tous les traducteurs. Il peut prendre de multiples sens selon l’intonation utilisée, son placement dans la phrase, sa forme grammaticale : interjection, articulateur, quantificateur, etc... Quelques exemples par Joe Pesci dans Casino.
Tu croyais que le sens d’opéra était le même dans Grey’s Anatomy et dans Le Lac des cygnes ? Il est temps de grandir. Reste à signaler que l’équivalent de fuck n’existe pas dans la langue française. Excepté pour les marseillais qui utilisent le terme "enculé" (m’est avis qu’ils ne sont pas allés le chercher bien loin).
Maintenant que tu as lu ce post et que tu sais que tous les fuck ne signifient pas forcément démontage de boîte de Pandore, à la question : "As-tu enculé ma femme ?", tu pourras répondre, à l’instar du frère de La Motta dans Raging Bull, "Did you fuck your mother ?" ou "Where do you get you’ve balls big enough to ask me that ?" (Mais il faut en avoir davantage).
Sentenza (Pas ça !)
PS par Anderton : Dans le genre "fucking" trailer, voici deux films résumés aux scènes de fuck (mais pas de boules) : Les Infiltrés et Pulp Fiction. Mine de rien, on en voit pas mal, du film.