En salles. Joe et Bobby sont deux frères que tout sépare: le premier à hérité de l'uniforme et des valeurs du père, le second mène un vie dissolue de gérant de boîte de nuit. Nous sommes à la fin des années 80 et la confrontation des deux univers dans les séquences d'introduction donne immédiatemment le ton: une police malmenée mais fermement campée sur des valeurs morales en pleine régression, une société du plaisir en quête d'interdits et de nouveaux horizons. Le récit est centré sur le personnage de Bobby (Joaquin Phoenix, extraordinaire comme à son habitude), tiraillé entre l'affection qu'il porte à sa famille et son besoin d'émancipation morale: il devra faire un choix. Ce choix déterminera inexorablement le reste de sa vie...
Un chef d'oeuvre
La nuit nous appartient (le trailer est ici, dans notre playlist WAT) est un film dans lequel les scènes s'enchaînent comme autant de pièces de puzzle nécessaires au développement de l'intrigue. Rien n'a été tourné pour autre chose que l'histoire qui est racontée: pas d'effet tape à l'oeil, pas de sentimentalisme mal venu, pas de personnage inutile. Cette réalisation sobre, extrêmement classique, parvient pourtant sans peine à nous faire saisir tous les enjeux tragiques du destin de Bobby: elle est d'autant plus efficace qu'elle se fait oublier. On sort du film de James Gray en se disant que oui, rien n'aurait pu se passer différemment. La résignation qui se lit dans le regard final de Bobby est celle du spectateur devant un chef d'oeuvre: on aime ou on aime pas mais ce qu'on a devant les yeux n'aurait pu être autrement.
Mon conseil: a voir parce qu'un classique ne se démode jamais.
Sentenza (ça ira ça ira)
Un chef d'oeuvre
La nuit nous appartient (le trailer est ici, dans notre playlist WAT) est un film dans lequel les scènes s'enchaînent comme autant de pièces de puzzle nécessaires au développement de l'intrigue. Rien n'a été tourné pour autre chose que l'histoire qui est racontée: pas d'effet tape à l'oeil, pas de sentimentalisme mal venu, pas de personnage inutile. Cette réalisation sobre, extrêmement classique, parvient pourtant sans peine à nous faire saisir tous les enjeux tragiques du destin de Bobby: elle est d'autant plus efficace qu'elle se fait oublier. On sort du film de James Gray en se disant que oui, rien n'aurait pu se passer différemment. La résignation qui se lit dans le regard final de Bobby est celle du spectateur devant un chef d'oeuvre: on aime ou on aime pas mais ce qu'on a devant les yeux n'aurait pu être autrement.
Mon conseil: a voir parce qu'un classique ne se démode jamais.
Sentenza (ça ira ça ira)
1 commentaire:
ce serait pas la collègue à Anderton ?
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