OSS 117 Rio ne répond plus : La Fuhrer de rire !

En salles : Ami cinéphile, toi qui a été élevé avec Le grand détournement et son prince de la classe internationale, tu aimes Michel Hazanavicius et Jean-François Halin, l’homme aux trois prénoms. Tu adoreras donc OSS 117 Rio ne répond plus (découvrez notre dossier : trailers, photos exclusives, interview...) !
Là ou le premier opus ne nous offrait que de très bons moments (avec une mention sur le solo de mandoline), dans un ensemble somme toute fini un peu comme "un travail d’arabe"…, le second nous offre un produit finit hyper léché. D’abord, la performance de Jean Dujardin, franchement Césarisible !!! Ensuite une mise en scène enfin maitrisée au service de l’histoire. Evidemment, il pleut des références comme on les aime : les split screens de Thomas Crown, les chutes d’eau de Marathon Man ou encore… OSS 117 l’autre, l’ex-vrai.
Rio de bon cœur
Pour épauler Dujardin, Louise Monot et Reem Kherici sont parfaites et vous le savez, on les adore ici. Mais on ne peut pas passer sous silence la fabuleuse performance de Ken Samuels dans le rôle de l’agent le plus vulgaire de la CIA : Bill Trumandous, juste hilarant. Et les nazis Heinrich (Alex Lutz) et Von Zimmel (Rüdiger Vogler), sont aussi parfait dans le too much indispensable pour rendre drôle les blagues les plus déplacées.
Après les Arabes, c’est de bonne guerre de taper sur les Juifs. Et là aussi, on en a pour notre agent… OSS 117 est le seul a pouvoir sortir les pires atrocités avec cette naïveté du grand con français qui est persuadé d’avoir toujours raison. En cela, le film a plus de blagues appelées à devenir cultes que l’ensemble des comédies françaises des deux dernières années.
Bref, OSS 117 est drôle et chic à la fois, vulgaire et classe, has been et tellement moderne, tendre et tellement méchant.
Aaaaahhhhh, c’est bon de rire. Mention spéciale aux sapes de Jean Dujardin, de son pull version JC Killy pour l’inoubliable intro à Gstaad, en passant par ses costumes sur mesure et son incroyable peignoir "ras le terrier", tout lui va comme un gland, qu’il est. Alors comme le dit si bien Bill Trumoundous "Kiss my Ass, Hubert" !
Marcel Martial (117 217)