En salles : Après Une Vérité qui Dérange d'Al Gore et avant Home de Yann Arthus-Bertrand, Nous resterons sur Terre est un documentaire qui veut susciter un électrochoc au sein du public. De vous et moi, quoi. Afin de nous faire prendre conscience - et pas mauvaise conscience, enfin pas trop - que nous avons ruiné notre belle planète.
Bien sûr, les gros pollueurs, ce sont les industriels sans foi ni loi que les autorités ont laissé faire. Mais au bout de la chaîne, il y a un consommateur. Qui achète, qui jette, remplace, rachète, re-jette. Vous et moi. Nous resterons sur Terre montre justement les conséquences de l'hyperconsommation, de l'industrialisation à outrance, de l'usage immodéré et irréfléchi des matières premières.
Le fossé se creuse
Le film met en lumière le fossé qui s'est creusé entre la nature et l'homme. Par un jeu de miroirs et de contrastes, les réalisateurs Pierre Barougier et Olivier Bourgeois opposent d'un côté, la beauté simple et fragile de la nature et de l'autre, la civilisation déshumanisée et destructrice. Les séquences qui émerveillent succèdent aux séquences qui horrifient. Brutes. Entrecoupées des réflexions pertinentes des Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, du philosophe Edgar Morin et de l'environnementaliste James Lovelock.
Quatre penseurs, quatre grands témoins de la catastrophe écologique en cours qui en décrivent l'inéluctable progression. Tout en nous rappelant que le pire, s'il n'est pas loin, peut encore être évité. Si nous le voulons.
Travelling sur un gâchis
Ce message fort est magnifiquement mis en images. Les cinéastes ont réalisé une oeuvre de cinéma soignée : la photo est magnifique tandis que la bande son accompagne harmonieusement des images choc. Bourgeois et Barougier recourent fréquemment à de lents travellings et mouvements de caméra qui soulignent l'absurdité de notre monde (ces "poulaillers" et serres immenses, ce bidonville qui s'étend jusqu'à l'horizon...). Certains plans fixes sur des chaînes d'usine ou des abattoirs évoquent Playtime de Tati.
L'alternance de ralentis et d'images accélérées illustrent superbement ce fossé grandissant entre l'homme et la nature. Et là, pour le coup, on pense immédiatement à la Trilogie des Qatsi réalisée par Godfrey Reggio, sur une musique de Philip Glass. Allez voir Nous resterons sur Terre, vous en sortirez remué.
Anderton
Bien sûr, les gros pollueurs, ce sont les industriels sans foi ni loi que les autorités ont laissé faire. Mais au bout de la chaîne, il y a un consommateur. Qui achète, qui jette, remplace, rachète, re-jette. Vous et moi. Nous resterons sur Terre montre justement les conséquences de l'hyperconsommation, de l'industrialisation à outrance, de l'usage immodéré et irréfléchi des matières premières.
Le fossé se creuse
Le film met en lumière le fossé qui s'est creusé entre la nature et l'homme. Par un jeu de miroirs et de contrastes, les réalisateurs Pierre Barougier et Olivier Bourgeois opposent d'un côté, la beauté simple et fragile de la nature et de l'autre, la civilisation déshumanisée et destructrice. Les séquences qui émerveillent succèdent aux séquences qui horrifient. Brutes. Entrecoupées des réflexions pertinentes des Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, du philosophe Edgar Morin et de l'environnementaliste James Lovelock.
Quatre penseurs, quatre grands témoins de la catastrophe écologique en cours qui en décrivent l'inéluctable progression. Tout en nous rappelant que le pire, s'il n'est pas loin, peut encore être évité. Si nous le voulons.
Travelling sur un gâchis
Ce message fort est magnifiquement mis en images. Les cinéastes ont réalisé une oeuvre de cinéma soignée : la photo est magnifique tandis que la bande son accompagne harmonieusement des images choc. Bourgeois et Barougier recourent fréquemment à de lents travellings et mouvements de caméra qui soulignent l'absurdité de notre monde (ces "poulaillers" et serres immenses, ce bidonville qui s'étend jusqu'à l'horizon...). Certains plans fixes sur des chaînes d'usine ou des abattoirs évoquent Playtime de Tati.
L'alternance de ralentis et d'images accélérées illustrent superbement ce fossé grandissant entre l'homme et la nature. Et là, pour le coup, on pense immédiatement à la Trilogie des Qatsi réalisée par Godfrey Reggio, sur une musique de Philip Glass. Allez voir Nous resterons sur Terre, vous en sortirez remué.
Anderton
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