En salles : Bon, OK, j’arrive un peu après la bataille. Le buzz est fait. Mais quand même, à CineBlogywood.com, on ne pouvait passer à côté, laisser dire et laisser faire. Alors, on a vu Inglourious Basterds (découvrez notre dossier : trailer, photos, buzz...).
Et là, le constat s’impose : difficile de ne pas admirer l’ultime puzzle cinématographique de ce sale gosse ultra-doué, qui provoque aussi bien l’agacement que le respect, parfois l’ennui mais le plus souvent une intense jouissance cinématographique rarement égalée.
10 bonnes raisons pour taper sur l’épaule de QT :
- la scène d’intro : 20 minutes magistrales où Quentin Tarantino filme l’Occupation comme si c’était Il était une fois dans l’Ouest.
- son sens du sample. Exemple : Mélanie Laurent, sur le point d’exécuter sa vengeance, accoutrée telles Simone Simon et Nastassja Kinski dans La Féline de Tourneur et son remake de Schrader, le tout sur une version live de Putting out fire, le tube co-signé David Bowie et Giorgio Moroder
- son talent pour métisser, sampler, maquiller, jouer avec les conventions du langage et de la tchatche
- son hommage au cinéma et à la cinéphilie, via un final flamboyant, tragique et prémonitoire
- sa manière totalement décomplexée d’aborder l’Histoire, quitte à la travestir, la bousculer, la violer même, au point de lui faire de beaux enfants dans le dos
- le pied de Diane Kruger transformée en Cendrillon des alpages – et par la même occase, en excellente actrice
- la délectable composition de Christopher Walz, étonnamment récompensée à Cannes, et la jouissive prestation de Brad Pitt, mi-Clark Gable mi-Marlon Brando, digne de celle de George Clooney dans O’Brother (au passage, faut saluer le sans faute de M. Angelina Jolie depuis 2-3 ans pour le choix de ses films et de ses rôles, à des années-lumières de son image de bogosse falôt au sourire ultrabrite…)
- le caméo Rod Taylor en Churchill – qui ça ? Rod Taylor, oui, l’interprète masculin des Oiseaux de Hitchcock et de Zabriskie Point d’Antonioni, sorti d’outre-tombe pour l’occase
- son goût de la citation, inutile si on ne la capte pas, jouissive quand on la capte. Réunir Emil Jannings et Yvette Mimieux dans le même film, qui dit mieux ?!
- ses marottes et ses fétichismes : la vengeance féminine ; une narration découpée en chapitres, tel un feuilleton ou un pulp ; ses allers-retours entre personnages qui n’ont apparemment rien à voir les uns avec les autres…
5 bonnes raisons pour donner une bonne paire de baffes à QT :
- 30 minutes de trop, notamment dans la brasserie
- le manque de profondeur de certains personnages : seulement esquissés, ils restent des silhouettes de passage (le projectionniste, le gang des Basterds…). Et c’est dommage, car on aimerait en savoir plus
- trop de Morricone tue le Morricone
- pourquoi avoir fait tourner Maggie Cheung et la sucrer au montage ??!!!
- ses marottes et ses fétichismes : la vengeance féminine ; une narration découpée en chapitres, tel un feuilleton ou un pulp ; ses allers-retours entre personnages qui n’ont apparemment rien à voir les uns avec les autres…
Bref, malgré ton peu de goût pour John Huston, Quentin, t’es quand même un sacré glourious basterd !!
Travis Bickle
Et là, le constat s’impose : difficile de ne pas admirer l’ultime puzzle cinématographique de ce sale gosse ultra-doué, qui provoque aussi bien l’agacement que le respect, parfois l’ennui mais le plus souvent une intense jouissance cinématographique rarement égalée.
10 bonnes raisons pour taper sur l’épaule de QT :
- la scène d’intro : 20 minutes magistrales où Quentin Tarantino filme l’Occupation comme si c’était Il était une fois dans l’Ouest.
- son sens du sample. Exemple : Mélanie Laurent, sur le point d’exécuter sa vengeance, accoutrée telles Simone Simon et Nastassja Kinski dans La Féline de Tourneur et son remake de Schrader, le tout sur une version live de Putting out fire, le tube co-signé David Bowie et Giorgio Moroder
- son talent pour métisser, sampler, maquiller, jouer avec les conventions du langage et de la tchatche
- son hommage au cinéma et à la cinéphilie, via un final flamboyant, tragique et prémonitoire
- sa manière totalement décomplexée d’aborder l’Histoire, quitte à la travestir, la bousculer, la violer même, au point de lui faire de beaux enfants dans le dos
- le pied de Diane Kruger transformée en Cendrillon des alpages – et par la même occase, en excellente actrice
- la délectable composition de Christopher Walz, étonnamment récompensée à Cannes, et la jouissive prestation de Brad Pitt, mi-Clark Gable mi-Marlon Brando, digne de celle de George Clooney dans O’Brother (au passage, faut saluer le sans faute de M. Angelina Jolie depuis 2-3 ans pour le choix de ses films et de ses rôles, à des années-lumières de son image de bogosse falôt au sourire ultrabrite…)
- le caméo Rod Taylor en Churchill – qui ça ? Rod Taylor, oui, l’interprète masculin des Oiseaux de Hitchcock et de Zabriskie Point d’Antonioni, sorti d’outre-tombe pour l’occase
- son goût de la citation, inutile si on ne la capte pas, jouissive quand on la capte. Réunir Emil Jannings et Yvette Mimieux dans le même film, qui dit mieux ?!
- ses marottes et ses fétichismes : la vengeance féminine ; une narration découpée en chapitres, tel un feuilleton ou un pulp ; ses allers-retours entre personnages qui n’ont apparemment rien à voir les uns avec les autres…
5 bonnes raisons pour donner une bonne paire de baffes à QT :
- 30 minutes de trop, notamment dans la brasserie
- le manque de profondeur de certains personnages : seulement esquissés, ils restent des silhouettes de passage (le projectionniste, le gang des Basterds…). Et c’est dommage, car on aimerait en savoir plus
- trop de Morricone tue le Morricone
- pourquoi avoir fait tourner Maggie Cheung et la sucrer au montage ??!!!
- ses marottes et ses fétichismes : la vengeance féminine ; une narration découpée en chapitres, tel un feuilleton ou un pulp ; ses allers-retours entre personnages qui n’ont apparemment rien à voir les uns avec les autres…
Bref, malgré ton peu de goût pour John Huston, Quentin, t’es quand même un sacré glourious basterd !!
Travis Bickle
1 commentaire:
Trop de Morricone ne tue jamais le Morricone. Et puis, il est impossible de faire trop de Morricone. C'est un non-sens.
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