En salles : Tous ceux qui n'ont pas eu la chance de découvrir Inglourious Basterds (découvrez notre dossier : trailer, photos, buzz...) au Festival de Cannes 2009 vont enfin pouvoir se rattraper. Comme d'habitude, le film de Quentin Tarantino est bourré de références et d'hommages.
Dans Le Monde 2, le cinéaste a justement passé en revue les films de guerre qui l'ont inspiré. "Inglourious Basterds doit se regarder comme le fantasme d’un projectionniste", écrit Serge Blumenfeld dans le magazine. Découvrons donc ce qui a fait kiffer QT :
- Les Canons de Navarone (1961) de Jack Lee Thompson : "Une séquence (...) m’a clairement influencé. Celle où David Niven doit escalader, de nuit, sous la tempête, un versant de falaise pour arriver aux canons de Navarone. (...) S’il tombe, la mission est terminée, et le spectateur en a parfaitement conscience. C’est une question posée très clairement par Inglourious Basterds : pour mener à bien une mission aussi importante et complexe, il faut maîtriser tous les éléments possibles."
- Le Jour le plus long (1962) de Ken Annakin, Andrew Marton et Bernhard Wicki : "Les séquences du Débarquement à Omaha Beach sont beaucoup trop lisses. Elles ne donnent jamais la mesure du carnage qui s’y est déroulé. Rien que pour cette raison, le film est condamné à rester un artefact des années 1960."
- Les Douze Salopards (1967) de Robert Aldrich : "[C']est un film de son époque, dans ce qu’il y a de plus noble. Vous avez l’impression de vous retrouver en plein Flower Power. Le film d’Aldrich parvient à devenir, sans le vouloir, le reflet de la contre-culture."
- De l’or pour les braves (1970) de Brian G. Hutton : "Peu de films parviennent à conjuguer les vertus du cinéma d’action avec un tel sens du comique. J’ai tenté de retrouver cet équilibre dans Inglourious Basterds."
- Une poignée de salopards (1978) d’Enzo Castellari : "Le titre de mon film rend directement hommage à son titre américain (Inglorious Bastards). Mais ce n’est pas mon macaroni combat film préféré – c’est le nom donné à ces films sur la seconde guerre mondiale, en référence au “western spaghetti”. Je suis bien plus admiratif de Desert Commando d'Umberto Lenzi."
- Outrages (1989) de Brian de Palma : "C’est le plus grand film sur la guerre du Vietnam. Apocalypse Now serait à ranger dans une autre catégorie tant le film de Coppola dépasse le cadre de cette guerre."
- Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg :"Spielberg accomplit quelque chose d’inouï avec l’ouverture de ce film. Lorsque vous découvrez sa séquence du Débarquement, il ne vous est plus possible de regarder celle du Jour le plus long, ou même de Au-delà de la gloire de Samuel Fuller."
Retrouvez les propos complets de Tarantino dans Le Monde 2.
Anderton
Dans Le Monde 2, le cinéaste a justement passé en revue les films de guerre qui l'ont inspiré. "Inglourious Basterds doit se regarder comme le fantasme d’un projectionniste", écrit Serge Blumenfeld dans le magazine. Découvrons donc ce qui a fait kiffer QT :
- Les Canons de Navarone (1961) de Jack Lee Thompson : "Une séquence (...) m’a clairement influencé. Celle où David Niven doit escalader, de nuit, sous la tempête, un versant de falaise pour arriver aux canons de Navarone. (...) S’il tombe, la mission est terminée, et le spectateur en a parfaitement conscience. C’est une question posée très clairement par Inglourious Basterds : pour mener à bien une mission aussi importante et complexe, il faut maîtriser tous les éléments possibles."
- Le Jour le plus long (1962) de Ken Annakin, Andrew Marton et Bernhard Wicki : "Les séquences du Débarquement à Omaha Beach sont beaucoup trop lisses. Elles ne donnent jamais la mesure du carnage qui s’y est déroulé. Rien que pour cette raison, le film est condamné à rester un artefact des années 1960."
- Les Douze Salopards (1967) de Robert Aldrich : "[C']est un film de son époque, dans ce qu’il y a de plus noble. Vous avez l’impression de vous retrouver en plein Flower Power. Le film d’Aldrich parvient à devenir, sans le vouloir, le reflet de la contre-culture."
- De l’or pour les braves (1970) de Brian G. Hutton : "Peu de films parviennent à conjuguer les vertus du cinéma d’action avec un tel sens du comique. J’ai tenté de retrouver cet équilibre dans Inglourious Basterds."
- Une poignée de salopards (1978) d’Enzo Castellari : "Le titre de mon film rend directement hommage à son titre américain (Inglorious Bastards). Mais ce n’est pas mon macaroni combat film préféré – c’est le nom donné à ces films sur la seconde guerre mondiale, en référence au “western spaghetti”. Je suis bien plus admiratif de Desert Commando d'Umberto Lenzi."
- Outrages (1989) de Brian de Palma : "C’est le plus grand film sur la guerre du Vietnam. Apocalypse Now serait à ranger dans une autre catégorie tant le film de Coppola dépasse le cadre de cette guerre."
- Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg :"Spielberg accomplit quelque chose d’inouï avec l’ouverture de ce film. Lorsque vous découvrez sa séquence du Débarquement, il ne vous est plus possible de regarder celle du Jour le plus long, ou même de Au-delà de la gloire de Samuel Fuller."
Retrouvez les propos complets de Tarantino dans Le Monde 2.
Anderton
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