Artistes : A Cineblogywood, on adore le cinéma italien. Depuis plus de 27 ans, le Festival du cinéma italien d'Annecy rend tous les ans hommage aux productions transalpines à travers une sélection de nouveautés et une série de rétrospectives. Cette année, jusqu’au 8 octobre, agapes de nouveautés, de films consacrés à une région (les Pouilles). Et surtout, zoom sur la filmographie italienne d’un des acteurs français les plus précieux : Jean-Louis Trintignant.
A l’instar de Philippe Noiret ou Bernard Blier, Jean-Louis Trintignant a participé à de nombreuses productions italiennes, soit en y faisant des apparitions à titre amical, soit en en endossant le rôle principal. Ce qui frappe avant tout dans sa filmo, c’est à la fois l’homogénéité de ses rôles avec sa filmo française et la fidélité à l’égard des cinéastes, notamment Ettore Scola et Valerio Zurlini. Un regret : parce que la plupart des films italiens sont post-synchonisés, on n’y entend quasiment jamais son timbre de voix si spécifique.
Zoom en 9 films :
- 1959 : Eté violent de Valerio Zurlini : chronique de l’été 43, au moment où s’effondre le fascisme. JLT sort tout juste du scandale Et Dieu créa la femme
- 1962 : Le Fanfaron de Dino Risi : un triomphe en Italie. Face à un ENORME Vittorio Gassman, il remplace au pied levé Jacques Perrin, pour une virée automobile sur les routes d’Italie un week-end de 15 août.
- 1968 : Le Grand Silence de Sergio Corbucci : incursion de JLT dans un western-spaghetti baroque et onirique. Il y joue un rôle totalement muet, paysages enneigés, face à Klaus Kinski. Culte.
- 1970 : Le Conformiste de Bernardo Bertolucci. L’ascension d’un fasciste ordinaire, dans les années 30, d’après Moravia. Rôle douloureux, prestation impeccable et inquiétante. Fabuleuse lumière de Vittorio Storaro. "C’est sans doute ce que j’ai fait de mieux au cinéma", déclara l’acteur
- 1975 : La Femme du dimanche de Luigi Comencini : polar social dans la bourgeoisie turinoise, d’après le best seller de Fruterro et Lucentini. Froid et inquiétant.
- 1976 : Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini : cameo amical de JLT, aux côtés de Perrin, von Sydow, Gassman, Noiret, etc…La crème du cinéma européen des 70’s mobilisée pour aider Zurlini à faire aboutir ce très lourd projet
- 1979 : La Terrasse d’Ettore Scola : film choral italien par excellence, bilan idéologique des 70’s avant inventaire des 80’s. Un peu bavard, mais tellement intelligent ! Edition DVD française indigente.
- 1980 : Passion d’amour d’Ettore Scola : médecin de garnison dans le Piémont, JLT est le témoin de la passion dévorante d’un beau lieutenant – Bernard Giraudeau – pour une femme laide. Nouveau caméo amical pour Scola. A quand une édition DVD en France ?
- 1982 : La Nuit de Varennes d’Ettore Scola, encore un petit rôle, mais capital : maître Sauce, aubergiste qui héberge Louis XVI lors de sa fuite.
Travis Bickle
A l’instar de Philippe Noiret ou Bernard Blier, Jean-Louis Trintignant a participé à de nombreuses productions italiennes, soit en y faisant des apparitions à titre amical, soit en en endossant le rôle principal. Ce qui frappe avant tout dans sa filmo, c’est à la fois l’homogénéité de ses rôles avec sa filmo française et la fidélité à l’égard des cinéastes, notamment Ettore Scola et Valerio Zurlini. Un regret : parce que la plupart des films italiens sont post-synchonisés, on n’y entend quasiment jamais son timbre de voix si spécifique.
Zoom en 9 films :
- 1959 : Eté violent de Valerio Zurlini : chronique de l’été 43, au moment où s’effondre le fascisme. JLT sort tout juste du scandale Et Dieu créa la femme
- 1962 : Le Fanfaron de Dino Risi : un triomphe en Italie. Face à un ENORME Vittorio Gassman, il remplace au pied levé Jacques Perrin, pour une virée automobile sur les routes d’Italie un week-end de 15 août.
- 1968 : Le Grand Silence de Sergio Corbucci : incursion de JLT dans un western-spaghetti baroque et onirique. Il y joue un rôle totalement muet, paysages enneigés, face à Klaus Kinski. Culte.
- 1970 : Le Conformiste de Bernardo Bertolucci. L’ascension d’un fasciste ordinaire, dans les années 30, d’après Moravia. Rôle douloureux, prestation impeccable et inquiétante. Fabuleuse lumière de Vittorio Storaro. "C’est sans doute ce que j’ai fait de mieux au cinéma", déclara l’acteur
- 1975 : La Femme du dimanche de Luigi Comencini : polar social dans la bourgeoisie turinoise, d’après le best seller de Fruterro et Lucentini. Froid et inquiétant.
- 1976 : Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini : cameo amical de JLT, aux côtés de Perrin, von Sydow, Gassman, Noiret, etc…La crème du cinéma européen des 70’s mobilisée pour aider Zurlini à faire aboutir ce très lourd projet
- 1979 : La Terrasse d’Ettore Scola : film choral italien par excellence, bilan idéologique des 70’s avant inventaire des 80’s. Un peu bavard, mais tellement intelligent ! Edition DVD française indigente.
- 1980 : Passion d’amour d’Ettore Scola : médecin de garnison dans le Piémont, JLT est le témoin de la passion dévorante d’un beau lieutenant – Bernard Giraudeau – pour une femme laide. Nouveau caméo amical pour Scola. A quand une édition DVD en France ?
- 1982 : La Nuit de Varennes d’Ettore Scola, encore un petit rôle, mais capital : maître Sauce, aubergiste qui héberge Louis XVI lors de sa fuite.
Travis Bickle
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