Train : chirurgie à grande vitesse.
Thora Birch est moche. Elle est aussi actrice. Je ne m'étonnais donc pas de la voir créditée au casting de Train, un obscur film de genre sorti directement en vidéo et décrivant les risques d'une chirurgie de pointe effectuée dans un transsibérien poussif. L'histoire est évidemment très crédible, entre lutteurs en goguette au fin fond d'un ex-pays communiste, chirurgiens analphabètes très musclés et infections nosocomiales parfaitement assumées. Le seul argument justifiant peut-être l'intervention d'un scénariste dans ce récit est la localisation de l'action : un train...
Malheureusement, l'espoir que suscitait cette originalité s'effondre bien vite. Un huis-clos, même dans un train en mouvement, reste un huis clos. Il faut du talent, ou Steven Seagal, pour le faire vivre et le réal n'en a pas dans sa besace. Mise à part une irrépressible envie de bâiller vers le milieu du film, je n'ai donc éprouvé ni sentiment d'oppression ni malaise. Je regrette simplement d'avoir gâché ma pizza devant une telle débauche de viscères sanguinolentes. Ce n'est donc pas la Birch qui va me faire préférer le train.
Thora Birch est moche. Elle est aussi actrice. Je ne m'étonnais donc pas de la voir créditée au casting de Train, un obscur film de genre sorti directement en vidéo et décrivant les risques d'une chirurgie de pointe effectuée dans un transsibérien poussif. L'histoire est évidemment très crédible, entre lutteurs en goguette au fin fond d'un ex-pays communiste, chirurgiens analphabètes très musclés et infections nosocomiales parfaitement assumées. Le seul argument justifiant peut-être l'intervention d'un scénariste dans ce récit est la localisation de l'action : un train...
Malheureusement, l'espoir que suscitait cette originalité s'effondre bien vite. Un huis-clos, même dans un train en mouvement, reste un huis clos. Il faut du talent, ou Steven Seagal, pour le faire vivre et le réal n'en a pas dans sa besace. Mise à part une irrépressible envie de bâiller vers le milieu du film, je n'ai donc éprouvé ni sentiment d'oppression ni malaise. Je regrette simplement d'avoir gâché ma pizza devant une telle débauche de viscères sanguinolentes. Ce n'est donc pas la Birch qui va me faire préférer le train.
The Women : Meg Ryan s'est fait tirer
Meg Ryan aura 50 ans l'année prochaine. Même si on parvient encore à distinguer sa moue boudeuse derrière ses lèvres gonflées, on ne peut que compatir face à un si grand échec. Opérée par le docteur Maboul, elle ressemble désormais à Chucky : il y a tellement de silicone dans son anatomie qu'une fois morte on pourra certainement l'exposer telle quelle au musée Grévin. Ce physique exceptionnel m'a empêché d'accorder au film toute l'attention qu'il méritait. J'ai vaguement saisi qu'il s'agissait d'adultère dans un milieu huppé, de prise de conscience ménopausée, d'amours contrariées et d'Eva Mendes. J'ai oublié le reste mais vu le regard chargé de reproches de ma femme à l'issue de la séance, je crois que ça n'avait pas d'intérêt.
Meg Ryan aura 50 ans l'année prochaine. Même si on parvient encore à distinguer sa moue boudeuse derrière ses lèvres gonflées, on ne peut que compatir face à un si grand échec. Opérée par le docteur Maboul, elle ressemble désormais à Chucky : il y a tellement de silicone dans son anatomie qu'une fois morte on pourra certainement l'exposer telle quelle au musée Grévin. Ce physique exceptionnel m'a empêché d'accorder au film toute l'attention qu'il méritait. J'ai vaguement saisi qu'il s'agissait d'adultère dans un milieu huppé, de prise de conscience ménopausée, d'amours contrariées et d'Eva Mendes. J'ai oublié le reste mais vu le regard chargé de reproches de ma femme à l'issue de la séance, je crois que ça n'avait pas d'intérêt.
Blood the Last Vampire : Chris Nahon est un pochtron
Avant de s'attaquer à un manga culte vénéré par toute une frange de la population des férus d'animés, Chris Nahon avait commis Le baiser mortel du dragon fatal qui tue et L’empire des loups dans la bergerie, je n'ignorais donc pas que Blood n'était pas un chef-d'œuvre. Je ne m'attendais pourtant pas â être confronté à une telle incurie : entre deux bastons mollassonnes, une tueuse de vampires tente de résoudre un Oedipe mal digéré. Elle s'acoquine avec une ado, dont le jeu horripilant proscrit toutes subtilités, et part à la recherche du démon qui a tué son père. De temps à autres surgissent des monstres façonnés à la truelle graphique, je me demande encore ce qu'ils viennent faire là. Bref, mise à part la mignonette Gianna Jun, il n'y a rien à sauver dans ce désastre cinématographique.
Avant de s'attaquer à un manga culte vénéré par toute une frange de la population des férus d'animés, Chris Nahon avait commis Le baiser mortel du dragon fatal qui tue et L’empire des loups dans la bergerie, je n'ignorais donc pas que Blood n'était pas un chef-d'œuvre. Je ne m'attendais pourtant pas â être confronté à une telle incurie : entre deux bastons mollassonnes, une tueuse de vampires tente de résoudre un Oedipe mal digéré. Elle s'acoquine avec une ado, dont le jeu horripilant proscrit toutes subtilités, et part à la recherche du démon qui a tué son père. De temps à autres surgissent des monstres façonnés à la truelle graphique, je me demande encore ce qu'ils viennent faire là. Bref, mise à part la mignonette Gianna Jun, il n'y a rien à sauver dans ce désastre cinématographique.
Dead Snow : les nazis ne sont pas nos amis
Une poignée d'étudiants part en vadrouille dans la toundra : l'escapade enneigée tourne rapidement au massacre lorsqu'ils s'aperçoivent que ces terres désolées regorgent de nazis congelés mais bien vivants. La réalisation potache est assez jouissive et rend un hommage sans prétention aux maîtres étalons du genre Peter Jackson (Braindead) et Sam Raimi (Evil Dead). Une bière à la main, on s'amuse donc de l'inventivité de ces norvégiens capables de redonner ses lettres de noblesses à un gore décomplexé : les répliques débiles fusent, les viscères s'envolent et les nazis ne savent pas skier. Plus c'est con, plus c'est bon.
Une poignée d'étudiants part en vadrouille dans la toundra : l'escapade enneigée tourne rapidement au massacre lorsqu'ils s'aperçoivent que ces terres désolées regorgent de nazis congelés mais bien vivants. La réalisation potache est assez jouissive et rend un hommage sans prétention aux maîtres étalons du genre Peter Jackson (Braindead) et Sam Raimi (Evil Dead). Une bière à la main, on s'amuse donc de l'inventivité de ces norvégiens capables de redonner ses lettres de noblesses à un gore décomplexé : les répliques débiles fusent, les viscères s'envolent et les nazis ne savent pas skier. Plus c'est con, plus c'est bon.
Mon conseil: Dead Snow, sans hésiter.
Sentenza
Sentenza
2 commentaires:
DEAD SNOW, nous aussi sans hésiter ;-)
La Wild Side Team
Clair que Dead Snow c'est ni un navet ni un nanar, c'est franchement fun et bien foutu, j'avais adoré!!
Par contre Blood... quelle déception!!
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