En salles : sur grand écran aujourd’hui, Valentine’s Day se voulait l’égal de Coup de foudre à Notting Hill ou Love Actually. "Se voulait" oui. Malgré une tripotée de stars qui se tripotent à peine justement, il faut bien admettre que Valentine’s Day n’arrive pas à la cheville du couple si mignon formé par Julia Roberts et Hugh Grant dans Notting Hill.
Pour ne pas avoir l’air trop catégorique ou désabusée, je tiens à préciser quand même que dans Valentine’s Day tout n’est pas à jeter. Les points forts sont avant tout… musclés, bien bâtis, souvent torse nu, souriants, et vraiment, vraiment très sexy. C’est indéniable, le casting masculin de Valentine’s Day déchire. Un peu de Patrick Dempsey en costume bien taillé ; saupoudré d’un peu d’Ashton Kutcher finalement assez bon acteur ; entrecoupé d’un peu de Jamie Foxx au charme cynique et fignolé par un peu d’Eric Dane qui tape sur des bambous, qui sort de la douche et qui est donc à moitié à poil pendant le film et ce pour notre plus grand plaisir… Il y a du bon dans Valentine’s Day oui.
Forcément, avec une matière première de cette qualité, on a des étoiles plein les yeux avant le début du film, mais Valentine’s Day se révèle être une succession de situations souvent convenues et d’intrigues très prévisibles. On passe la scène où - Bip 1 – court dans l’aéroport pour déclarer sa flamme à – Bipette 1 – qui est sur le point de rejoindre cet autre gros salaud qui la trompe… Ainsi que les moments où – Bip 2/3/4/5 – et – Bipette 2/3/4/5 – s’embrassent langoureusement sur un pont/dans un parc/dans la rue/sur une balançoire tandis qu’une musique douce saisit l’audience de toute son émotion… Du déjà vu, au fond.
Quoique, pas tout à fait, non. Valentine’s Day a le mérite de créer un seul et unique vrai moment de surprise qui donne un peu de piment sympathique et touchant à cette comédie emballée dans du papier rose bonbon.
Black Mamba
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