jeudi 2 décembre 2010

Lanvin : noir ou aux pralines ?


Artistes : Gérard Lanvin est un acteur que l’on ne présente plus tellement il fait partie du Top 5 français depuis plus de 20 ans. Sorte de lien générationel entre Lino Ventura et Gilles Lellouche, ce grand monsieur sait se faire rare et humble, deux qualités souvent éloignées du mot acteur. 

Si l’on regarde bien, il a été capable de faire le pitre très souvent (ah, le chevalier blanc dans Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine - voir Les Bleus "On m'appelle le chevalier blanc") avec nombre de comédies souvent réussies (Marche à l’ombre, Les Meilleurs Copains, Le Boulet, 3 zéros, Camping). On se souvient de lui dans les polars (Tir groupé, Mesrine, Secret défense) ou les films d’aventure (Les Spécialistes), voire encore dans pas mal de drames (Mon homme, Le Fils préféré, Le Goût des autres). Bref, à 60 ans depuis juin, il a presque tout fait.


Son premier rôle d’enc… !

Presque seulement car en deux films et deux mois, Gérard Lanvin revient sur la toile. Dans A Bout Portant, il joue pour la première fois le rôle d’un méchant en étant le commandant de police ripoux. Et évidemment, il le fait tellement bien que l’on a envie de lui sauter dessus pour éviter le pire à Roschdy Zem !

Mi-janvier, il jouera le rôle d’un père veuf, ex-international de rugby, toujours prêt à balancer des pralines, qui veut absolument voir son fils suivre ses pas. Dans Le Fils à Jo, il réussi à nous faire rire et à nous coller de la buée dans les yeux. Bref, noir ou aux pralines, Lanvin sait se rendre bon. Inutile de dire qu’on attend Les Lyonnais, le nouveau Marchal, avec une impatience non feinte. Chapeau, M. Gérard.
Marcel Martial (Crunch)

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