En salles : Sherlock Holmes et le docteur Watson sont de retour sur grand écran. Dans la même veine que le premier opus, Sherlock Holmes Jeu d'Ombres dépoussière le mythe en proposant un grand spectacle intelligent et rythmé. Bref, rien d'élémentaire, mon cher Watson !
Cette fois-ci, le brillant et fêlé détective est lancé sur les traces d'un génie du mal : le professeur Moriarty. Ce dernier tisse sa toile criminelle dans une Europe minée par les attentats et prête à sombrer dans la guerre. Après un début un peu touffu, le récit se met en place et fonce comme une locomotive lancée à pleine vitesse dans une plaine allemande (je n'invente rien...).
Holmes my god
De Londres à Paris, en passant par l'Allemagne et la Suisse, le tandem (Robert Downey Jr et Jude Law) devenu trio, avec l'arrivée d'une belle gitane (Noomi Rapace), déchiffre les énigmes, échappe à des tueurs, tente de préserver la paix mondiale ! Les séquences d'action d'anthologie se succèdent, interrompues par des scènes de comédie - quand elles ne s'entremêlent pas avec bonheur.
Les reconstitutions de l'époque, toujours dans un style tirant sur le steam punk, sont bluffantes. Superbe photo de Philippe Rousselot qui sert bien la mise en scène virevoltante de Guy Ritchie.
Et comment oublier les acteurs ! Downey Jr et Law prennent leur pied à jouer ensemble. La tension homoérotique entre Holmes et Watson grimpe d'un cran : les
deux acolytes se retrouvent, le premier grimé en femme (avec des faux
airs de Joker façon Heath Ledger), l'un sur l'autre, bataillant dans des
postures suggestives. Rien de choquant pour les puristes, tout simplement drôle. Jared Harris incarne un vilain convaincant tandis que Noomi Rapace est un brin sous-employée. Quant à Gilles Lellouche, annoncé dans le casting il y a quelques mois, il a disparu du générique. Il faut que Holmes mène l'enquête !
Anderton
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