En salles : [SANS SPOILER] Avengers Endgame est l’apogée d’un genre. Son point culminant. C’est à la fois son plus beau moment et son plus triste. Un monument de la pop culture qui restera... dont on se souviendra avec nostalgie comme on le fait pour les âges d’or. Mais c’est aussi un triste moment, parce que l’on sait que le meilleur est derrière nous. Parce que tout ce qui monte doit redescendre, Endgame annonce sa propre fin.
Endgame, c’est l’aboutissement de 11 grandes années de la Pop Culture. C’est la suite d’Infinity War ; c’est le 4e film Avengers, mais c’est surtout le 22e film des studios Marvel.
La réussite indécente des studios Marvel s’explique pas sa constance. On la doit à un homme : Kevin Feige. C’est lui qui a eu une vision et qui a su l’imposer. Une vision finalement simple : reprendre les codes que Stan Lee avait mis en place dans Comic book et les adapter au cinéma via le Marvel Cinematic Universe (MCU). La création d’œuvres individuelles mais toutes connectées par un seul univers. Ou chacun peut apparaître dans le support de l’autre. Où des équipes peuvent se créer, où une même histoire peut impacter tous les protagonistes le temps d’un épisode ou de plusieurs numéros.
Facile quand il s’agit de dessins sur des feuilles de papiers, mais un pari totalement fou quand il s’agit de blockbusters aux budgets conséquents et de stars hollywoodiennes aux ego démesurés.
Facile quand il s’agit de dessins sur des feuilles de papiers, mais un pari totalement fou quand il s’agit de blockbusters aux budgets conséquents et de stars hollywoodiennes aux ego démesurés.
This is the end
Les films Marvel sont des films de producteurs. Pour des cinéphiles, cette phrase sonne comme un affront mais c’est pourtant bien le cas. Feige n’a pas rêvé un scénario, ni une image, ni une bande son. II a rêvé un univers. Et son rêve s’achève avec Endgame. Ho, il y aura d’autres films... pleins... mais aucun qui ne l’égalera. On ne fera jamais mieux. On essaiera et on s’y cassera les dents.
Les étoiles étaient alignées, tout a fonctionné, le producteur et les acteurs sont restés, les spectateurs aussi. 22 films en 11 ans, c’est deux fois plus que Star Trek en 40 ans. D'autres franchises se sont brûlées les ailes en voulant aller trop vite (coucou Star Wars), d’autres en voulant créer leurs univers partagés (coucou DC). Marvel a tenu jusqu'au bout, Bravo Kevin !
Endgame n’est pas un film parfait. Il n’est peut-être même pas le meilleur des films Marvel, mais il est le glorieux résultat de tous ceux qu’ils l’ont précédé. Le bon comme le mauvais, tout menait à Endgame. Mais après ? Comment pourrait-on encore ressentir autant d’émotions pour autant de personnages le temps d’un film, ou même d’une scène ou d’une image. Le retour des X-Men dans le giron de Marvel rouvre d’innombrables possibilités. Mais ces dix années dorées resteront comme la naissance et l’apogée d’un genre. La suite ne sera qu’un éternel recommencement. Une vaine recherche du temps perdu. Un peu comme l’est devenue la saga Star Wars, du moins pour une frange de ses fans, incapable de laisser le passé dans le passé.
On aimerait presque pouvoir tout oublier et revivre ces fantastiques moments pour la première fois. Mais il ne suffit pas d’un claquement de doigts. 11 ans, 22 films... c‘était bien.
Les étoiles étaient alignées, tout a fonctionné, le producteur et les acteurs sont restés, les spectateurs aussi. 22 films en 11 ans, c’est deux fois plus que Star Trek en 40 ans. D'autres franchises se sont brûlées les ailes en voulant aller trop vite (coucou Star Wars), d’autres en voulant créer leurs univers partagés (coucou DC). Marvel a tenu jusqu'au bout, Bravo Kevin !
Endgame n’est pas un film parfait. Il n’est peut-être même pas le meilleur des films Marvel, mais il est le glorieux résultat de tous ceux qu’ils l’ont précédé. Le bon comme le mauvais, tout menait à Endgame. Mais après ? Comment pourrait-on encore ressentir autant d’émotions pour autant de personnages le temps d’un film, ou même d’une scène ou d’une image. Le retour des X-Men dans le giron de Marvel rouvre d’innombrables possibilités. Mais ces dix années dorées resteront comme la naissance et l’apogée d’un genre. La suite ne sera qu’un éternel recommencement. Une vaine recherche du temps perdu. Un peu comme l’est devenue la saga Star Wars, du moins pour une frange de ses fans, incapable de laisser le passé dans le passé.
On aimerait presque pouvoir tout oublier et revivre ces fantastiques moments pour la première fois. Mais il ne suffit pas d’un claquement de doigts. 11 ans, 22 films... c‘était bien.
L'Oncle Owen
aka @romainbrami
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