En salles : Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... L'Agence Tous Risques a été à la série TV ce que le Nutella est au pain : une association de très belle facture !
Qui a oublié Hannibal Smith, son cigare et son plan sans accroc, Futé et ses conquêtes, Looping est ses conneries et Mister T et sa célèbre crête ? Pas moi en tous cas. Et c’est avec un plaisir teinté de nostalgie que j’ai poussé la porte du cinéma.
Aux mannettes de ce revival, Joe Carnahan, capable du très bon (Narc) et du très bon (Mise à Prix), nous envoie du lourd en enchaînant les scènes d’actions au même tempo que les scènes de hard d’un bon X de chez Dorcel. Ici, pas de répit pour les tous mous, pas de place pour les intellos, on flingue dans tous les sens, on emballe les pouliches, on sort des blagues dans les situations les plus désespérées et chaque personnage a son moment de bravoure.
Looping en vrille et Futé baraqué !
Alerte et vif, testostéroné à l’extrême et dénué de toute réflexion philosophique, le film ressemble a une bonne cuite entre amis : on rigole et on s’amuse beaucoup sans réfléchir avec un léger mal de crâne à la fin. Pas d’erreurs de casting, les 4 cavaliers du cataclysme (Liam Neeson, Bradley Cooper, Quinton Jackson, Sharlto Copley) pulvérisent tout sur leurs nombreux passages, n’en déplaise aux puristes qui veulent toujours revoir ce que leur mémoire poussiéreuse leur demande. Ici, c’est plus de plus en plus et la surenchère est le maître mot : le budget du film est à lui seul 10 fois supérieur à celui de l’intégralité de la série.
Mon conseil : allez-y à jeûn et laissez votre cerveau à l’entrée. Aucune utilité, ici. En revanche, n’oubliez pas vos zygomatiques et vos grands yeux hébétés !
Marcel Martial (Hardeur, stronger, better)
1 commentaire:
ah l'agence tous risques toute mon enfance !
je viens d'aller le voir ce soir au cinéma j'ai vraiment adoré non pas parce que je suis une inconditionnel de la série à sa grande époque mais pour le casting. Liam Neesom, que dire de lui ? excellent ! j'apprécie l'acteur, son jeu d'acteur même. Je retrouve le premier Hannibal des années 80 en lui. Si Peppard était encore en vie on pourrait réellement les comparés tellement leur manière de jouer se ressemble même si le rôle est identique à près de 30 ans de différences.
ps : désolé pour le pavé mais j'ai mis ce que je pensais
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