samedi 19 juin 2010

Insatiable vaut mieux que deux (tu l’auras) !


En DVD : Wild side a la très bonne idée de nous sortir une collection intitulée L'Age d’or du X américain. Au programme du premier opus : Insatiable avec Marilyn Chambers, celle-là même qui a fait rêver toute la planète dans les années 80 avec l’inoubliable Derrière la porte verte.

La barbe à maman !

Ce qui est saisissant quand vous regardez un X de 30 ans (le film est de 1980), c’est de voir la différence ou plutôt les différences avec le film de cul du 21e siècle. Ici, pas de rythme stakhanoviste et d’obligation de babouler à couilles rabattues sur une durée proche de la souffrance pour 99,9% de la population. Ici, tout n’est que luxe, calme et volupté, ou presque. La première scène X arrive au bout de 20 minutes et il s’agit d’une scène entre deux femmes sur le bord d’une piscine. On découvre alors deux toisons fournies à foison et l’on comprend vite que l’option ticket de métro ou totale rasée n’est arrivée que bien plus tard.

Un peu plus loin dans le film, la première scène hétéro est une fellation et juste ça (mais de très belle facture, c’est l’époque Deep Throat) qui dure 2:12 mn avant que le bon monsieur parte en yaourt bulgare ; là encore, on est loin des 14 figures imposées dans nos boulards actuels. Bref, quelques scènes plus loin, il est évident  que le plaisir est le maître mot, l’unique ligne de conduite d’adultes en quête d’orgasmes qui jouent simple et pour qui la brouette taïwainaise ou le moulin hollandais ne sont pas à l’ordre du jour.

En résumé, "à l’époque", le sexe à outrance, faussement spectaculaire, n’existait pas. Juste le culte du bon cul comme à la maison. Papa dans maman (on notera aussi que l’accouplement en nombre n’est pas non plus de mise).

Le hard à papa !

Mais Miss Chambers est bien insatiable et dans l’ultime scène ce film X, elle se fait honorer par John C. Holmes, celui-la même dont vous avez découvert la bio dans l’excellent Boogie Nights, celui-là même qui a frustré des milliers de hardeurs du fait de la taille de son appareil génital (perso, j’ai le même problème, et vous êtes nombreuses à m’en remercier).

John honore donc Marylin, dans une scène d’anthologie, un peu comme le grand final du fort qui saute dans les westerns. Et là, Marylin nous gratifie d’une sodomie de légende que peu à sa place auraient été capables de faire (par comparaison, c’est comme si vous décidiez d’avaler une demi-baguette en une seule bouchée). Insatiable et unique donc.

Marcel Martial (encore !)

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