mardi 9 septembre 2008

Rien que pour vos cheveux, et rien d'autre.

En salles. Zohan est un agent du Mossad. Il dispose de la faculté d'attraper tous types de projectiles dans la raie de ses fesses, ce qui le rend indispensable au service de son pays. Seulement Zohan a d'autres ambitions, il veut devenir coiffeur là où les rêves deviennent réalité: les States. Profitant d'un combat avec son ennemi juré, le terroriste palestinien "Fantôme", il prend la poudre d'escampette et se retrouve à New York à quémander, vainement, une place dans les salons de coiffure les plus prestigieux. Grâce à un système pileux et à une libido très développée, il convainc bientôt toute la clientèle d'un salon miteux qu'il est le meilleur coupeur de minou. Au menu d'une coupe Zohan: un shampoing qui ne mouille pas que la tête et quelques coups de ciseaux, ponctués de coups de bassin encore plus efficaces, pour rendre resplendissante une bande d'octogénaires en dégradation avancée...
Caca
L'avantage avec des films tel que Rien que pour vos cheveux est qu'on sait à quoi s'attendre: du gagomètre, des personnages déjantés (souvent affublés d'une tare sexuelle) et une histoire acadabrante. Cette fois-çi, ils se sont mis à trois pour écrire un scénario prétexte qu'on ne suit évidemment pas, temps les performances de Zohan suffisent à accaparer l'attention. Adam Sandler compose ainsi une sorte de Hancock désinhibé et gérontophile, accro aux ciseaux et au look ringard. La vulgarité omniprésente nous arrache souvent des sourires malgré nous mais la récurrence des gags (Zohan qui copule avec une vieille, deux vieilles, trois vieilles...) devient vite nauséeuse et on attend un renouvellement des situations qui malheureusement n'arrive jamais. On se contente donc de se marrer quand on peut et d'attendre que ça passe.
Rien que pour vos cheveux demande donc de l'abnégation; de celle qu'il faut pour aller chier sans papier. On est soulagé sur le moment mais on en a plein le cul ensuite.
Sentenza.

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