En DVD : Faut être gonflé pour afficher sur un coffret DVD, "Plus fort que 24 Heures Chrono". Même s'il s'agit d'une citation tirée du New York Times. Car il faut assurer derrière. Il n'y a rien de pire que de tromper le spectateur.
Donc Paramount Home Entertainment a osé. Et la série qui bénéficie de cette comparaison avantageuse s'appelle Sleeper Cell.
Disons-le tout net : Sleeper Cell n'a pas le rythme trépident de 24 Heures Chrono et les épisodes ne se terminent pas toujours par un cliffhanger à vous faire bondir sur votre canapé. Pour autant, cette "Cellule dormante" est une très bonne série qui partage certains point communs avec les aventures de Jack Bauer.
L'histoire, d'abord : fraîchement sorti de prison, Darwyn Al-Sayeed, un Black américain, est recruté par Faris Al-Farik, le leader d'une cellule terroriste islamiste basée à Los Angeles. Un attentat est en préparation. Je n'en dirai pas plus, par respect pour tous ceux qui, comme moi, n'aime pas trop en savoir sur une série avant de la découvrir. Disons juste que le principe de cette série ShowTime n'est pas loin de celui de Trahison (Traitor), sorti récemment.
Un extrait est à votre dispo ci-dessous et dans notre playlist Wat.
Reality show(time)
Revenons-en à la comparaison initiale. Les épisodes de Sleeper Cell sont plus longs que ceux de 24 Heures Chrono, moins condensés, moins rythmés. Mais la tension est palpable et le spectateur se demande à travers Darwyn ce que les terroristes vont mettre au point. Le scénar tient la route : pas de situations abracadrabrantesques, comme dans 24 Heures Chrono, du réalisme. Peu à peu, la personnalité de chacun - les terroristes et les autres - se révèle : le blanc et le noir font place au gris, les zones d'ombres s'étendent.
Au générique, pas d'acteur "connu" mais les prestations sont impeccables. Michael Ealy assure dans le rôle principal : il campe un Musulman sincère plongé au sein d'une organisation dévoyée (je n'en dis pas plus). Oded Fehr est tout aussi bon dans le rôle de l'inquiétant Farik. Le reste du casting est à l'avenant. A noter parmi la cellule islamiste, la présence d'un Français ex-skinhead devenu musulman extrêmiste.
Du point de vue formel, les images sont léchées (très peu vagabondes, contrairement à celles de 24) et la bande-son, soignée. Bref, Sleeper Cell est un thriller intelligent, qui aborde des questions brûlantes (l'islam en Occident, les moyens de lutter contre le terrorisme, le racisme...) sans jamais négliger l'action. On est pris et surpris par la progression du récit. Oubliez 24 Heures Chrono : Sleeper Cell est une série qui parle d'elle-même.
Anderton
Donc Paramount Home Entertainment a osé. Et la série qui bénéficie de cette comparaison avantageuse s'appelle Sleeper Cell.
Disons-le tout net : Sleeper Cell n'a pas le rythme trépident de 24 Heures Chrono et les épisodes ne se terminent pas toujours par un cliffhanger à vous faire bondir sur votre canapé. Pour autant, cette "Cellule dormante" est une très bonne série qui partage certains point communs avec les aventures de Jack Bauer.
L'histoire, d'abord : fraîchement sorti de prison, Darwyn Al-Sayeed, un Black américain, est recruté par Faris Al-Farik, le leader d'une cellule terroriste islamiste basée à Los Angeles. Un attentat est en préparation. Je n'en dirai pas plus, par respect pour tous ceux qui, comme moi, n'aime pas trop en savoir sur une série avant de la découvrir. Disons juste que le principe de cette série ShowTime n'est pas loin de celui de Trahison (Traitor), sorti récemment.
Un extrait est à votre dispo ci-dessous et dans notre playlist Wat.
Reality show(time)
Revenons-en à la comparaison initiale. Les épisodes de Sleeper Cell sont plus longs que ceux de 24 Heures Chrono, moins condensés, moins rythmés. Mais la tension est palpable et le spectateur se demande à travers Darwyn ce que les terroristes vont mettre au point. Le scénar tient la route : pas de situations abracadrabrantesques, comme dans 24 Heures Chrono, du réalisme. Peu à peu, la personnalité de chacun - les terroristes et les autres - se révèle : le blanc et le noir font place au gris, les zones d'ombres s'étendent.
Au générique, pas d'acteur "connu" mais les prestations sont impeccables. Michael Ealy assure dans le rôle principal : il campe un Musulman sincère plongé au sein d'une organisation dévoyée (je n'en dis pas plus). Oded Fehr est tout aussi bon dans le rôle de l'inquiétant Farik. Le reste du casting est à l'avenant. A noter parmi la cellule islamiste, la présence d'un Français ex-skinhead devenu musulman extrêmiste.
Du point de vue formel, les images sont léchées (très peu vagabondes, contrairement à celles de 24) et la bande-son, soignée. Bref, Sleeper Cell est un thriller intelligent, qui aborde des questions brûlantes (l'islam en Occident, les moyens de lutter contre le terrorisme, le racisme...) sans jamais négliger l'action. On est pris et surpris par la progression du récit. Oubliez 24 Heures Chrono : Sleeper Cell est une série qui parle d'elle-même.
Anderton
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