A lire : Cineblogywood.com est heureux d'inaugurer cette semaine un partenariat avec Les Inrocks. Objectif : vous proposer régulièrement des extraits d'un article, d'une interview ou d'un dossier sur le cinéma publié par le magazine. Le numéro du 3 mars 2009 fait honneur à Harvey Milk, Gus Van Sant et Sean Penn. Voici donc un extrait de la critique des Inrocks sur Harvey Milk :
"Harvey Milk est sorti en salle aux USA le 26 novembre 2008, soit trois semaines après l’élection de Barack Obama. Dans sa combativité, son idéalisme tenace, sa ferveur à penser la possibilité d’une réforme profonde de tous les conservatismes fomentés par la peur, le film est le contemporain de l’espoir qui s’est levé aux USA durant les présidentielles 2008 (pendant lesquelles Harvey Milk a été tourné). Et l’adhésion que le film suscite participe d’un contexte global de reprise de confiance de l’Amérique démocrate et progressiste.
(...) Parce qu’avec ce film, le cinéaste se réinvente encore une fois, investit un terrain (le drame social et politique) qui lui était étranger, Harvey Milk est une nouvelle étape passionnante dans le parcours toujours surprenant de Gus Van Sant.
(...) Dans cette façon de donner le plus beau plan, le moment de cinéma le plus intime et poétique, au personnage le plus négatif du scénario, de faire de la victime une machine froide et destructrice et de l’assassin un ange de la mort aux ailes atrophiées, le cinéaste prolonge le romantisme morbide et inquiétant de sa précédente tétralogie autour de l’adolescence et la mort." L'article complet se lit ici.
A lire également dans ce dossier, des portraits de "Citizen Penn" et de Dustin Lance Black, le scénariste du film, Oscarisé pour son premier scénario de long métrage.
Anderton
"Harvey Milk est sorti en salle aux USA le 26 novembre 2008, soit trois semaines après l’élection de Barack Obama. Dans sa combativité, son idéalisme tenace, sa ferveur à penser la possibilité d’une réforme profonde de tous les conservatismes fomentés par la peur, le film est le contemporain de l’espoir qui s’est levé aux USA durant les présidentielles 2008 (pendant lesquelles Harvey Milk a été tourné). Et l’adhésion que le film suscite participe d’un contexte global de reprise de confiance de l’Amérique démocrate et progressiste.
(...) Parce qu’avec ce film, le cinéaste se réinvente encore une fois, investit un terrain (le drame social et politique) qui lui était étranger, Harvey Milk est une nouvelle étape passionnante dans le parcours toujours surprenant de Gus Van Sant.
(...) Dans cette façon de donner le plus beau plan, le moment de cinéma le plus intime et poétique, au personnage le plus négatif du scénario, de faire de la victime une machine froide et destructrice et de l’assassin un ange de la mort aux ailes atrophiées, le cinéaste prolonge le romantisme morbide et inquiétant de sa précédente tétralogie autour de l’adolescence et la mort." L'article complet se lit ici.
A lire également dans ce dossier, des portraits de "Citizen Penn" et de Dustin Lance Black, le scénariste du film, Oscarisé pour son premier scénario de long métrage.
Anderton
2 commentaires:
sympa ce partenariat. J'ai justement acheté les inrocks hier et j'ai lu cet article et je me suis dit que justement c'était complètement débile ce rapprochement Obama - Film Milk. Le projet est porté par Gus Van Sant depuis plus de 10 ans, plusieurs cinéastes ont envisagé le tourné avant finalement que Van Sant reprenne le projet. Quand on connait le temps de gestation de ce genre de film je me demande vraiment comment les inrocks peut faire un article pareil...
C'est peut-être ce que Hegel appelait une "ruse de l'Histoire"... Tu as tout à fait raison sur la gestation du film. J'imagine (car je n'en ai pas parlé avec lui) que l'auteur de l'article part du principe que si le film a finalement obtenu un feu vert, c'est parce que l'époque (l'Obamania a bien deux ans maintenant) y était favorable. Ou alors, pour en revenir à Hegel, le film incarne "malgré lui" les valeurs pronées par Obama...
Si Jean-Marc Lalanne (l'auteur du texte) nous lit, qu'il n'hésite pas à éclairer notre lanterne.
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