Buzz : Snobée par les Golden Globes 2017 dimanche soir, Westworld (HBO) est repartie bredouille dans les trois catégories pour lesquelles elle avait été nominée. Dans celle de la meilleure série dramatique, les votants lui ont préféré The Crown (Netflix), sur l’accession au pouvoir d’Elisabeth II. Mais cela n’enlève rien à la qualité de Westworld, ovni déjà remarquable par son casting, son intrigue et son budget (100 millions de dollars !). Retour sur son lancement et sa première saison (diffusée sur OCS) en quelques lignes.
Wild Wild West
Produite par J.J. Abrams, écrite par Jonathan Nolan (frère de Christopher) et par sa femme Lisa Joy, Westworld est adaptée du film éponyme de Michael Crichton, sorti en 1973. Le pitch ? Un parc d’attractions high-tech en plein Far West où de riches clients peuvent assouvir tous leurs désirs - même les plus vils - grâce à une armée d’androïdes - les hôtes - programmés pour suivre à la lettre lignes de dialogues et de code dans des scénarios plus ou moins alambiqués.
Le cast ? Un chef d’orchestre on ne peut plus charismatique en la personne d’Anthony Hopkins (Dr Robert Ford). Car le parc est né de son imagination et de celle de son associé, Arnold. Parmi leurs créations divines, les personnages centraux, Dolores (Evan Rachel Wood – Thirteen, The Wrestler), l’héroïne aux faux airs d’une Alice au pays des merveilles adulte, fille de fermier, ou encore Maeve (Thandie Newton – Crash, Rocknrolla), la tenancière du bordel où se pressent la plupart des visiteurs. Mais aussi Ed Harris (L’homme en noir), oiseau de mauvais augure qui profite allègrement du parc et de ses hôtes. Car à Westworld, tout est permis : le visiteur peut violer, torturer et tuer.
Dolores fait un selfie
On citera également Jeffrey Wright alias Bernard, impeccable en bras droit du Dr Ford (Boardwalk Empire, The Manchurian Candidate), James Marsden (l’increvable Teddy), hôte dévoué, et Sidse Babett Knudsen (Borgen), l’une des responsables du parc.
Grosse marrade entre le Dr Ford et Bernard
Let's go to Westworld
On l’aura deviné, l’intrigue de Westworld, autour de l’intelligence artificielle et des questions morales qui en découlent, est une machine infernale au scénario sombre et implacable. Et on n’en dévoilera pas plus. Servie par un casting de haut vol, la série mêle performances d’acteurs et dialogues au cordeau.
Réussite à la fois visuelle et narrative, c’est une véritable expérience immersive. Le choix est donc rapidement fait, ce sera un aller simple pour Westworld. On s’y sent bien. Chaque épisode débute d’ailleurs par une musique entêtante. Tendez l’oreille, le vieux piano du bordel joue toujours un air familier... Un voyage dont on ne sort pas indemne et qui amène une foultitude de questions. Et surtout une furieuse envie de voir la suite. Mais il faudra attendre 2018 pour une saison 2. Choix artistique d’une part pour Jonathan Nolan et sa femme Lisa Joy qui souhaitent prendre le temps d’écrire. Choix logistique d’autre part, compte-tenu des moyens et des contraintes de tournage qui nécessite du temps.
Réussite à la fois visuelle et narrative, c’est une véritable expérience immersive. Le choix est donc rapidement fait, ce sera un aller simple pour Westworld. On s’y sent bien. Chaque épisode débute d’ailleurs par une musique entêtante. Tendez l’oreille, le vieux piano du bordel joue toujours un air familier... Un voyage dont on ne sort pas indemne et qui amène une foultitude de questions. Et surtout une furieuse envie de voir la suite. Mais il faudra attendre 2018 pour une saison 2. Choix artistique d’une part pour Jonathan Nolan et sa femme Lisa Joy qui souhaitent prendre le temps d’écrire. Choix logistique d’autre part, compte-tenu des moyens et des contraintes de tournage qui nécessite du temps.
A suivre donc.
Joanna Wallace
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