En salles. Logan a deux problèmes: un frère dont les ongles acérés feraient frémir Paris Hilton et une sensibilité exacerbée par un déficit en neurones actifs. Ajoutez à cela une pilosité excessive et des griffes incontrôlables et vous aurez devant vous le parfait légionnaire. Le colonel Stryker ne s'y est pas trompé, avec un tel contexte familial et une rage aussi insondable, Logan ne pouvait être qu'un soldat d'élite dans son unité spéciale "Weapon X". Malheureusement le colonel reste un militaire et il ne pouvait prévoir que la sauvagerie de Logan était plus proche de celle du caniche sous amphet que de celle du loup intrépide à l'instinct meurtrier. Emu en effet par les exactions commises par l'unité "Weapon X", Logan décide d'échapper à l'emprise de Stryker et de reprendre sa liberté. Il s'en va donc faire le bûcheron et prendre femme dans une cabane au Canada. Quelques années plus tard, Stryker pointe le bout de son nez et tente de le manipuler afin qu'il reprenne du service...
Le réalisateur de Mon nom est Totsi, Gavin Hood, s'attaque à la réalisation d'un blockbuster. Il n'a apparemment retenu que la nécessité d'en mettre plein les mirettes et le moins possible dans le crâne. Avoir la prétention de rendre un film intelligible, c'est évidemment prêter le flanc à la critique. Concentrer ses efforts sur la réussite des effets spéciaux, c'est mettre le débat sur un plan technique. De ce côté là, il n'y a donc pas grand chose à reprocher à X-Men Origins : Wolverine (découvrez notre dossier: trailers, infos, photos...). Côté scénario en revanche, on est un peu perdu parmi la myriade de nouveaux mutants qui viennent tenir le bavoir, quand ils ne servent pas de sparring partner, à Hugh Jackman. Et même si celui-ci s'en tire plutôt bien, on regrette que les personnages secondaires et les situations ne soient pas un peu plus fouillés. Liev Schreiber s'efforce tout de même d'apporter un peu de consistance à son personnage de brute sanguinaire mais Gavin Hood ne lui accorde pas le temps suffisant pour réaliser une vraie performance. Comme les autres, il est cantonné au rôle de faire valoir d'un Wolverine bodybuildé et batailleur. Dans ces conditions, on assiste à une succession de morceaux de bravoure lassante à force de répétition. Pas plus, pas moins.
Mon conseil: allez plutôt voir Incognito. Très bonne comédie avec un Bénabar surprenant, un Jocelyn Quivrin talentueux et un Franck Dubosc drôle (!).
Sentenza
Le réalisateur de Mon nom est Totsi, Gavin Hood, s'attaque à la réalisation d'un blockbuster. Il n'a apparemment retenu que la nécessité d'en mettre plein les mirettes et le moins possible dans le crâne. Avoir la prétention de rendre un film intelligible, c'est évidemment prêter le flanc à la critique. Concentrer ses efforts sur la réussite des effets spéciaux, c'est mettre le débat sur un plan technique. De ce côté là, il n'y a donc pas grand chose à reprocher à X-Men Origins : Wolverine (découvrez notre dossier: trailers, infos, photos...). Côté scénario en revanche, on est un peu perdu parmi la myriade de nouveaux mutants qui viennent tenir le bavoir, quand ils ne servent pas de sparring partner, à Hugh Jackman. Et même si celui-ci s'en tire plutôt bien, on regrette que les personnages secondaires et les situations ne soient pas un peu plus fouillés. Liev Schreiber s'efforce tout de même d'apporter un peu de consistance à son personnage de brute sanguinaire mais Gavin Hood ne lui accorde pas le temps suffisant pour réaliser une vraie performance. Comme les autres, il est cantonné au rôle de faire valoir d'un Wolverine bodybuildé et batailleur. Dans ces conditions, on assiste à une succession de morceaux de bravoure lassante à force de répétition. Pas plus, pas moins.
Mon conseil: allez plutôt voir Incognito. Très bonne comédie avec un Bénabar surprenant, un Jocelyn Quivrin talentueux et un Franck Dubosc drôle (!).
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