mercredi 27 janvier 2010

La Princesse et la Grenouille : Moi, j’y crôa !



En salles : Evidemment, je vous ai déjà parlé environ 1000 fois de ma visite des studios Disney pour la promo de  La Princesse et la Grenouille, de ma rencontre avec John Lasseter ainsi que les réalisateurs du film et les principaux dessinateurs - cf mon Disney Trip. A l’époque (en septembre 2009 !), je n’avais vu que 20 minutes du film et ensuite les commentaires élogieux de ses principaux artisans avait fini de me séduire.
Et puis, c’est comme un souvenir de vacances : elle était belle, elle sentait bon, elle était souple, et quand il a fallu la revoir, j’ai eu quelques doutes : mon imagination n’avait-elle pas embelli mon souvenir, qui dépasserait forcément la réalité ? En plus, les Américains ayant été si enthousiastes sur la qualité de leur travail, je me suis dit : "Tu en attends trop". Mais comme Lasseter est un leader exceptionnel avec une aura incroyable, en dix minutes, il m’avait plus convaincu que le plus ardent des pasteurs anglosaxons... Et bien ça a marché !
J’en pince pour Monseigneur
Dès les premières images de La Princesse et la Grenouille, on est ébloui par les couleurs et la richesse des dessins. C’est donc ça, la 2D ?! Mais c’est mieux que dans mes souvenirs ! La Louisiane est sublime, son esprit jazzy est là, le méchant Dr Facilé fait peur avec ses poupées vaudous et ses ombres burtoniennes qui rampent sur les murs. Le prince est gentiment niais (mais ne serait-il pas un usurpateur ?!), la copine blonde fais honneur… aux blondes, les personnages sont tous magnifiques mais c’est bien dans les bayous que viendra le meilleur avec le croco joueur de trompettes, la luciole édentée, les serpents vicieux, les braconneurs fourbes et l’incroyable Mama Odie. Au milieu de tout ça, les chansons sont juste superbes, jamais emmerdantes et leurs adaptations française, parfaitement réussies.
La gorge un peu nouée…
Il ne manque plus que la princesse et la grenouille, pivots centraux d’une histoire hirsute et jubilatoire, décalée et excitante, émouvante et drôle. Car oui, comme le veut John Lasseter, il y a eu un vrai travail sur le scénario, riche et dense comme jamais, reprenant les thèmes chers à Disney et les poussant un peu plus loin. Oui, on peut rêver à un monde meilleur, mais il faut se donner les moyens d’y arriver. C’est ce que les studios Disney ont fait avec ce film.
Du grand, du très grand spectacle pour tous et on en redemande. Vive la 2D !
Marcel Martial (Prince et Crapaud)

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