Buzz : A moins d’une semaine de la cérémonie des Oscars, un événement sans précédents a eu lieu. Nicolas Chartier, l’un des dirigeants (français) de Voltage, société productrice de Démineurs, a été banni de la cérémonie. Motif : il a envoyé un mail aux votants leur demandant sur fond d’amour du cinéma indé de récompenser son "film indépendant", et non "un long métrage à 500 millions de dollars".
Aaaaaahhhhh(vatar) !
Inutile de vous dire le tollé provoqué, d’une force quasi équivalente dans le monde du cinéma US à la tempête qui vient de s’abattre sur nos côtes. Aussi, alors que l’Académie serait allée jusqu'à évoquer le retrait pur et simple de Démineurs de la compétition, notre Frenchie s’est fendu d’une lettre d’auto flagellation : "Mon message était déplacé et étranger à l'esprit de célébration du cinéma que suppose cette remise de prix. C'était une erreur plus grande encore, personnelle et professionnelle, de vous demander de voter pour le film et des faire des commentaires sur un autre"… "Ma naïveté, mon ignorance des règles et ma complète stupidité, alors que je suis nommé pour la première fois, ne justifient pas mon comportement, que je regrette profondément". Boum !
Y’a plus qu’a espérer qu’il ne déboule pas malgré tout au Kodak Theater avec une ceinture d’explosif pour finir comme dans l’avant-dernière scène de son film ! Quoiqu’il en soit, le film de Kathryn Bigelow tiendrait toujours la corde chez les bookmakers. Si Démineurs remportait l'Oscar du meilleur film, Nicolas Chartier récupérerait sa statuette plus tard.
source : BBC News
source : BBC News
Marcel Martial (Allez les bleus)
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