mardi 16 mars 2010

The Ghost Writer : la méthode Polanski


En salles : Avec The Ghost Writer, Roman Polanski confirme – à ceux qui en doutaient encore !! – qu’il est un très grand cinéaste. Je ne reviendrai pas sur ces aspects, tout a déjà été - bien - dit et - bien - écrit. Ce sur quoi on a moins insisté, c’est que le cinéaste est également un formidable directeur d’acteurs – qu’on se souvienne de Mia Farrow dans Rosemary’s Baby, Jack Nicholson dans Chinatown, Harrison Ford dans Frantic, Adrian Brody dans Le Pianiste ou…Roman Polanski dans Le Locataire.

La preuve par 6

Avec The Ghost Writer, la preuve par 6 :

- dans le rôle-titre, Ewan McGregor : faites le test autour de vous, tout le monde le connaît, et personne n’est capable de citer plus de…2 films avec lui, tellement il a pu paraître fade et transparent, malgré une très riche filmographie. Fini ! Grâce à Polanski, il décroche le rôle de sa vie, et va pouvoir aborder des rôles plus complexes. Hasard du calendrier : il est également remarquable dans I love you Philipp Morris et Les Chèvres du Pentagone.

- Pierce Brosnan : sérieusement, hormis James Bond, citez-moi un cinéaste qui ait utilisé son charisme avec autant de finesse et d’ambiguité ? Mis à part John Boorman (Le Tailleur de Panama), je ne vois pas !
- Kim Catrall : à la stupéfaction de ma chérie, je ne connaissais pas cette actrice….Eh oui, j’aime pas les séries TV, désolé ! Donc, étais complètement passé à côté de Sex and the city.


- Timothy Hutton : lui, on l’avait complètement oublié. Jeune premier des 80’s, j’en avais gardé l’image fallote du jeune dépressif dans Des gens ordinaires, le premier film de Redford cinéaste, ou du pigeon du Jeu du Faucon ou du fonctionnaire intègre de Contre Enquête de Sidney Lumet. Depuis, plus rien. Là, en quelques scènes brèves, il impose sa silhouette épaissie au personnage secondaire de l’avocat du politicien incarné par Pierce Brosnan. Du grand art.

- Eli Wallach : alors là, chapeau Roman. Ca, c’est du casting ! Aller pêcher le quasi centenaire (95 ans !) et mythique interprète de Baby Doll, Le Bon, la brute et le truand ou des 7 mercenaires, fallait vraiment y penser ! Dans un rôle secondaire, mais capital, il lui suffit d’une apparition pour marquer l’esprit du spectateur.

- Enfin, la meilleure pour la fin : Olivia Williams. Olivia qui ? Quasi inconnue dans nos contrées, elle est la révélation du film, la Meryl Streep du futur, je prends les paris ! Sorte de lady Macbeth des temps modernes, elle en impose par son charme, sa fragilité, sa force. Et sa beauté à la Kristin Scott Thomas. Et puis, débuter sa carrière avec Rushmore de Wes Anderson, classe, non ?

6 bonnes raisons, parmi 1000 autres, de vous précipiter sur le dernier Polanski !

Travis Bickle

4 commentaires:

MArcel MArtial a dit…

Toi travis, tu ne connais pas Kim Catrall ?!!! honte sur toi, car bien avant Sex and the city, elle était l'inoubliable Miss Honeywell dans Porky's, elle était aussi avec steve Guttenberg dans Police Academy 1er du nom, et bien sur l'insupportable blonde de Jack Burton et les griffes du mandarin. Bref... elle a quand même 54 ans !

cineblogywood a dit…

Et Kim Catrall se dénudait pour les beaux yeux de Jean-Paul Belmondo dans Hold-Up d'Alexandre Arcady

FredMJG a dit…

Et Tom Wilkinson il compte pour du beurre ?! ^^

TravisBickle a dit…

Naannn...Et James Belushi non plus ! Mais Wilkinson est très bon, comme d'hab...Tu fais partie du fan club ?