En salles. On a déjà vu l'affiche mille fois (terrasse de café, convivialité estivale, fond blanc, typo rose...La créativité française dans toute sa splendeur), le scénar exhale les relents soufrés d'une romance éventée, le cast est tout droit sorti d'un programme de télé crochet, le réal est un nul et le dialoguiste s'appelle Franck Dubosc...Autant dire que je m'attendais au pire en allant voir L'amour c'est mieux à deux. J'ai donc été agréablement surpris, même si je ne m'explique toujours pas pourquoi.
J'ai presque honte d'avoir tant ri. Tout dans ce film est objectivement mauvais. Du pitch foireux dont l'enjeu est risible tant il est caricatural (bite dans cerveau vs cerveau dans bite...Ahahahaha, que c'est drôle !) à la vulgarité de certains gags (une fille avec des poils sous les bras...Ahahahah mais c'est énorme !) en passant par la pauvreté permanente de dialogues composés essentiellement de jeux mots foireux ("Je suis homo et je m'appelle Ariel...Ahahahah c'est trop, n'en jetez plus !). Dominique Farrugia n'a perdu aucun de ses réflexes, il ferait presque passer Virginie Efira pour une femme Barbara Gourde.
Et pourtant...Et pourtant j'ai passé un très bon moment. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, les acteurs se sont visiblement faits plaisir (mention spéciale à Laurent Lafitte, petit second rôle mais grand talent) et l'histoire ne réclamait aucune attention particulière tout en ménageant à nos zygomatiques quelques instants de franche activité. Pas fatigué, je suis sorti de la séance telle Vénus de son coquillage: l'air un peu con mais détendu et rasséréné.
Mon conseil: pour patienter agréablement...en attendant le nouveau film de Apichatong Weerasethakul (Lung Boonmee Raluek Chat) présenté à Cannes cette année.
Sentenza.
J'ai presque honte d'avoir tant ri. Tout dans ce film est objectivement mauvais. Du pitch foireux dont l'enjeu est risible tant il est caricatural (bite dans cerveau vs cerveau dans bite...Ahahahaha, que c'est drôle !) à la vulgarité de certains gags (une fille avec des poils sous les bras...Ahahahah mais c'est énorme !) en passant par la pauvreté permanente de dialogues composés essentiellement de jeux mots foireux ("Je suis homo et je m'appelle Ariel...Ahahahah c'est trop, n'en jetez plus !). Dominique Farrugia n'a perdu aucun de ses réflexes, il ferait presque passer Virginie Efira pour une femme Barbara Gourde.
Et pourtant...Et pourtant j'ai passé un très bon moment. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, les acteurs se sont visiblement faits plaisir (mention spéciale à Laurent Lafitte, petit second rôle mais grand talent) et l'histoire ne réclamait aucune attention particulière tout en ménageant à nos zygomatiques quelques instants de franche activité. Pas fatigué, je suis sorti de la séance telle Vénus de son coquillage: l'air un peu con mais détendu et rasséréné.
Mon conseil: pour patienter agréablement...en attendant le nouveau film de Apichatong Weerasethakul (Lung Boonmee Raluek Chat) présenté à Cannes cette année.
Sentenza.
1 commentaire:
J'y vais!
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