mardi 3 avril 2012

Titanic : un peu de poésie pour un blockbuster proustien


En salles : Titanic ressort en 3D mercredi prochain. Très bonne nouvelle pour ce chef-d'œuvre que j’irai revoir pour la 4e fois en salles. J'avais été frappé lors de la sortie de cette super-production proustienne (oui, j'assume !) en 1998 de sa proximité avec ces quelques vers :

"Car y a-t-il rien qui vous élève 
Comme d'avoir aimé un mort ou une morte 
On devient si pur qu'on en arrive
Dans les glaciers de la mémoire
A se confondre avec le souvenir
On est fortifié pour la vie
Et l'on n'a plus besoin de personne".
 
Apollinaire, La maison des morts, Alcools.

Troublant, non ?

Travis Bickle

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