mardi 10 juillet 2018

Mondial France-Belgique : 10 matchs cultes au cinéma

Buzz : A quelques heures de la demi-finale de la Coupe du Monde 2018 opposant la France à la Belgique, voici un florilège d'affrontements entre Belges et Français au cinéma. Avec notamment des tacles de Louis de Funès, des feintes de Jacques Brel, une contre-attaque de Benoît Poelvoorde. Et un carton rouge pour Gérard Jugnot. Passage en revue des huit techniques belges dont devront se méfier les Bleus.




Préférer le hors-jeu : OSS 117 Le Caire Nid d'espions (2006) - Michel Hazanavicius
Le Belge, c'est avant tout un "concurrent et ami". Et quand il est interprété par François Damiens, c'est surtout un partenaire de jeu qui refuse de jouer. Ou plutôt qui choisit de jouer à son propre jeu. Quand Hubert Bonnisseur de La Bath (Jean Dujardin) enchaîne les jongles verbaux, Raymond Pelletier (François Damiens donc) bafouille une réplique bien terre à terre. Un peu comme si Eden Hazard décidait finalement de prendre le ballon à la main et de jouer à la balle au prisonnier. Bon, on ne serait pas contre.


Pratiquer un jeu vicelard : Dikkenek (2006) - Olivier Van Hoofstadt
Le Belge peut être vicelard. Surtout quand la Française est séduisante. La preuve avec ce shooting mythique mettant aux prises François Damiens (Claudy) et Mélanie Laurent (Natacha). Et un poney.


Adopter un jeu d'usure : L'Emmerdeur (1973) - Edouard Molinaro
François Pignon (Jacques Brel) est suicidaire, ce qui empêche le tueur à gages Ralph Milan (Lino Ventura) de faire son boulot. Pour éviter de perdre son objectif et ses nerfs, Milan rentre dans le jeu de Pignon. Erreur !


Mettre le paquet : Les Portes de la gloire (2001) - Christian Merret-Palmair
Autre technique belge : balancer ses atouts au visage de son opposant. Régis Demanet (Benoît Poelvoorde) décide de "mouler le maillot" et Patrick Sergent (Etienne Chicot) en perd ses moyens.


Prendre l'adversaire à son propre jeu : Les Douze travaux d'Astérix (1976) - René Goscinny et Albert Uderzo
Le chef Mannekenpix veut pousser Obélix à la faute en l'obligeant à tomber dans ses excès. Un peu comme si Meunier incitait MBappé à multiplier les dribbles stériles. Sauf qu'Obélix le gourmand n'en a jamais assez quand il passe à table.


Jaillir en contre-attaque : Rien à déclarer (2010) - Dany Boon
Si un Français part trop en pointe, hop ! le Belge peut répliquer à toute allure. Pour preuve, cet échange vif entre Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) et Mathias Ducatel (Dany Boon).


Provoquer la faute : Les Bronzés (1978) - Patrice Leconte
Attention à ne pas tomber dans le piège diabolique ! Un touriste belge fait craquer les nerfs de Bernard Morin (Gérard Jugnot). Insulte. Carton rouge !


Ralentir le rythme : Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) - Gérard Oury
Face à des Français rapides, les Belges peuvent tenter d'imposer un rythme plus lent. Afin d'énerver l'adversaire. Mais derrière un véhicule belge trop lent (et "chargé" puisque doté d'un "pot belge"), Victor Pivert (Louis de Funès) vitupère avant de passer la cinquième et de doubler, tripler le conducteur d'Outre-Quiévrain.



Allez les Bleus !

Anderton

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