Buzz : Confinement jour... combien déjà ? On ne compte plus. Si la période et le contexte provoquent l'arrêt des tournages et le report des sorties des longs-métrages, les initiatives artistiques ne sont pas pour autant au point mort. La preuve avec cette série française, Nous sommes en guerre, tournée pendant le confinement et qui aborde l'impact de la pandémie sur nos vies. Entretien avec la comédienne Stana Roumillac.
Ecrite par Loïc Landrau et réalisée par Emmanuel Fricero, la série nous fait partager le quotidien de Stella, qui est persuadée que le coronavirus est une vaste manipulation, à laquelle elle refuse de participer. Le casting réunit Stana Roumillac (Stella), Mélody Banquet, Sébastien El Fassi et Morgane Talbot. D'une durée de 4 à 5 minutes, chaque épisode est mis en ligne le samedi à 11h. Le premier tient toutes ses promesses et nous laisse sur un cliffhanger qui donne envie d'en (sa)voir plus.
Au générique de la série Un si grand soleil, diffusée sur France 2, Stana Roumillac nous explique la genèse et la production du projet.
Cineblogywood : Comment est né Nous sommes en guerre ?
Stana Roumillac : L'idée de Nous sommes en guerre est née d'une conversation il y a trois semaines entre le metteur en scène Emmanuel Fricero, avec qui je suis confinée, et un de ses amis d'enfance, le scénariste Loïc Landrau. On a voulu faire quelque chose pendant cette période de confinement et, de fil en aiguille, nous avons imaginé de suivre cette jeune femme qui ne croit pas en l'épidémie et qui va évoluer humainement.
Combien y aura-t-il d'épisodes ?
Six, ce qui nous emmènera jusqu'à la fin du confinement. Quatre sont écrits, le deuxième sera diffusé samedi 25 avril à 11h sur YouTube, le troisième est en tournage. Pour les deux derniers épisodes, nous attendons de voir comment évolue la situation afin d'intégrer au maximum l'actualité dans le récit.
Mais vous savez comment la série se conclura ?
Oui, on va aller vers la lumière ! Le pitch de la série, c'est : "Si je change, le monde change". Je crois que le changement commence par soi. En changeant ta relation avec ton voisin, tes proches, les gens que tu fréquentes, tu participes à faire changer le monde. C'est ce que je souhaitais partager.
Ton personnage voit dans cette épidémie un vaste complot. On en croise beaucoup, des Stella, sur les réseaux sociaux. Que penses-tu de leurs réactions ?
Stella, je peux la comprendre. Tu peux développer un esprit critique sur tout ce qui se passe, surtout avec la masse d'informations et de désinformation accessible sur internet. La page Facebook à laquelle Stella s'abonne dans le premier épisode existe vraiment. Mais l'important, c'est qu'on peut changer.
Comment se déroule le tournage ?
On travaille avec les moyens à notre disposition. Nos téléphones, deux ordinateurs, un appareil photo... On n'a pas de monteur, il m'arrive de faire les cadrages. C'est un travail d'équipe, où chacun est force de proposition. C'est hyper fatigant, je n'arrête pas d'y penser, j'en ai même du mal à dormir mais c'est aussi passionnant. On essaie de faire une série de qualité et j'espère qu'elle plaira aux spectateurs.
Anderton
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