En salles : Comme Marcel Martial (qui a eu la chance de le découvrir à Cannes), j'ai été bluffé par Kung Fu Panda (découvrez ici notre dossier : trailers, photos, buzz...).
La qualité de l'animation, des personnages, des décors est tout simplement pandastique !
Mis à part Shrek, les films de DreamWorks restaient un cran (voire deux) en dessous de ceux de Pixar. Ici, ce n'est pas le cas.
Mis à part Shrek, les films de DreamWorks restaient un cran (voire deux) en dessous de ceux de Pixar. Ici, ce n'est pas le cas.
Les aventures de Po égalent celles de Nemo ou de Rémy, voire surpassent celles de Flash McQueen. Une réussite en partie due au savoir-faire des Frenchies qui bossent à DreamWorks, notamment Rodolphe Guenoden, champion du dessin... et des arts martiaux (cf son portrait dans le JDD) !
L'histoire est classique (un anti-héros devient sauveur malgré lui) mais le récit est prenant, plein d'humour et de scènes de combat spectaculaires. Les petits garçons adoreront et je parle en connaissance de cause.
Le panda donne de la voix
Marcel se demandait si Manu Payet parviendrait à égaler Jack Black. N'ayant pas vu la V.O., je ne peux pas comparer même si j'ai ma petite idée sur le sujet. Reste que Manu Payet s'en tire très bien. Pierre Arditi est également très bon dans le rôle du maître Shifu (Dustin Hoffman dans la V.O.). Marc Lavoine surprend agréablement dans celui de Tai Lung, le méchant léopard des neiges.
Marie Gillain, en revanche, a une voix un peu trop fillette par rapport à celle d'Angelina Jolie. Lucy Liu la serpente est remplacée par Mylène Jampanoï, dont on vous a montré la plastique (en clair, les seins et les fesses). A noter que la V.O. accueille également les organes de Jackie Chan (le singe) et Seth Rogen (la Mante).
Bref, allez voir cet excellent Kung Fu Panda qui vous donnera envie, en sortant de la salle, de chanter Kung Fu Fighting (ou Pandi Panda cada dia te quiero ma'), d'aller vous inscrire à un cours d'arts martiaux... et de réserver une table au restau chinois (oui, le film donne faim). Surtout, restez dans la salle jusqu'à la fin du générique de fin !
Arts martiaux... et visuels
Pour prolonger le plaisir, je vous recommande chaudement Le Making of de Kung Fu Panda, un artbook de Tracey Miller-Zarneke (éditions Luc Pire). Dessins, esquisses, croquis des personnages et des décors sont tout simplement sublimes et superbement mis en valeur dans un grand format à l'italienne.
Anderton
3 commentaires:
BiBi se sert du Cinéma dans son travail éducatif. Il se souvient récemment d’avoir eu à faire du joint entre les enfants/adolescents dont il s’occupe et les histoires que le hasard cinématographique lui a fait rencontrer.
La première de ces rencontres fortuites venues en appui éducatif de BiBi fut ce dernier chef-d’oeuvre de “Kung-Fu Panda“, joli dessin animé qui conte l’histoire d’un Panda aux ordres de son père, restaurateur et maitre dans l’art de faire cuire les nouilles et les spaghettis. Le discours paternel est répétitif jusqu’à l’overdose : “Fiston, tu prendras ma succession au Restaurant !” Bien évidemment, tout est écrit et résumé dans ce seul ordre. Or, notre Panda, un peu balourd, rêve d’autre chose : il veut être le Prince de Kung-Fu. Au final, après beaucoup d’épreuves, il réussira à trouver un chemin singulier dans la vie, hors du Commandement initial de son père. Le Père, fier au final du rejeton, ne lui en voudra pas d’avoir désobéi.
Oui, cela n’a l’air de rien mais re-commentant avec conviction le film à un pré-adolescent qui ne cesse de se réclamer de la prison de son père ( Kévin répète à tous qu’il veut faire comme son père qui a racketté, qui a piqué à droite et à gauche, qui a cogné et fait le gros dur etc.),eh bien, BiBi, lui, pense que ce n’est pas rien.
Si vous voulez voir d'autres angles de vues sur les films qui sortent, BiBi vous attend sur son site http://www.pensezbibi.com
BiBi
Euh, arrête la Bibine !
BiBi a de la bouteille et il te fait des gros bibis. A bibientôt Chéri BiBi....
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