En salles : Looking for Eric a été présenté au Festival de Cannes lundi et, grâce à nos potes de Cinefeed, Cineblogywood l’a déjà vu ! Non qu’on soit fans de foot – quoique…-, de Cantona – quoique…, ni de Ken Loach – quoique… !
Trois bonnes raisons qui nous ont poussé à visionner cette curiosité cinématographique : un film de Ken Loach avec une vraie star dedans ! Eric Cantona, donc, qui joue son propre rôle - celui d’un génie bienfaiteur et bienveillant, qui veille sur le destin d’un postier mancunien dépressif, ex-fan des stades, qui a maille à partir avec son ex, ses enfants, ses petits-enfants, ses potes, son job… La vie quoi !
Ken Loach n’est pas Capra
Résultat ? Match nul, entre deux équipes qui se neutralisent l’une l’autre. D’un côté, un Ken Loach qui assure, mais sans plus. Car au final, on reste sur sa faim : la greffe fantastique ne prend jamais, faute d’un parti-pris qui aurait tiré le film vers la fantaisie la plus pure. Ramenant constamment son sujet qui lorgne vers Capra (La vie est belle) ou Mankiewicz (L’Aventure de Madame Muir), vers la chronique sociale bien ancrée dans le réel, Ken Loach rate son sujet : le poids du foot dans la vie d’un fan, le rôle salvateur et annihilant des idoles dans nos vies individuelles, la description d’une ville sur le déclin, ou l’emprise croissante de la télévision et de l’argent sur le foot.
D’un autre côté, Cantona. Impérial et pompier, qui ne se prend jamais au sérieux, ironique, amateur de ganja et de trompette, sentencieux et ridicule – "I’m not a human being : I’m Cantona", en passe d’entrer dans les annales ! Tel qu’en lui-même. Mais on attend toujours le grand rôle qui mettrait en valeur sa personnalité. Et désolé, ce n’est pas Ken Loach qui lui offre cette occasion…
Petite bière
Au final, plutôt qu’un whisky tourbeux – style Le Vent se lève, Family Life ou LadyBird - ou une bonne Guiness - style Raining Stones ou Riff Raff –, Ken Loach nous sert là une petite bière. Où domine son talent sans pareil pour filmer les ambiances de pubs et ses effluves de pintes, ainsi que la solidarité chaleureuse et violente d’un groupe, que ce soit la famille, les amis, les collègues ou les fans.
Travis Bickle
Trois bonnes raisons qui nous ont poussé à visionner cette curiosité cinématographique : un film de Ken Loach avec une vraie star dedans ! Eric Cantona, donc, qui joue son propre rôle - celui d’un génie bienfaiteur et bienveillant, qui veille sur le destin d’un postier mancunien dépressif, ex-fan des stades, qui a maille à partir avec son ex, ses enfants, ses petits-enfants, ses potes, son job… La vie quoi !
Ken Loach n’est pas Capra
Résultat ? Match nul, entre deux équipes qui se neutralisent l’une l’autre. D’un côté, un Ken Loach qui assure, mais sans plus. Car au final, on reste sur sa faim : la greffe fantastique ne prend jamais, faute d’un parti-pris qui aurait tiré le film vers la fantaisie la plus pure. Ramenant constamment son sujet qui lorgne vers Capra (La vie est belle) ou Mankiewicz (L’Aventure de Madame Muir), vers la chronique sociale bien ancrée dans le réel, Ken Loach rate son sujet : le poids du foot dans la vie d’un fan, le rôle salvateur et annihilant des idoles dans nos vies individuelles, la description d’une ville sur le déclin, ou l’emprise croissante de la télévision et de l’argent sur le foot.
D’un autre côté, Cantona. Impérial et pompier, qui ne se prend jamais au sérieux, ironique, amateur de ganja et de trompette, sentencieux et ridicule – "I’m not a human being : I’m Cantona", en passe d’entrer dans les annales ! Tel qu’en lui-même. Mais on attend toujours le grand rôle qui mettrait en valeur sa personnalité. Et désolé, ce n’est pas Ken Loach qui lui offre cette occasion…
Petite bière
Au final, plutôt qu’un whisky tourbeux – style Le Vent se lève, Family Life ou LadyBird - ou une bonne Guiness - style Raining Stones ou Riff Raff –, Ken Loach nous sert là une petite bière. Où domine son talent sans pareil pour filmer les ambiances de pubs et ses effluves de pintes, ainsi que la solidarité chaleureuse et violente d’un groupe, que ce soit la famille, les amis, les collègues ou les fans.
Travis Bickle
1 commentaire:
A Good GuiNNess better !
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