En salle (le 23 octobre) : Avec Terminator Dark Fate, on fait encore un bond dans le temps. Mais cette fois-ci, c’est dans notre filmo car le film de Tim Miller, avec Arnold Schwarzenegger, est directement la suite de Terminator Le jugement dernier.
Oui, on repart de là car James Cameron est aux commandes du script. Si vous vous demandiez ce qu’il foutait à la cafétéria d'Avatar 2, et bah voilà. Et force est de constater qu’il a gardé son stylo en aluminium bien brossé !
C’est de la bonne came(ron)
Le film ouvre donc logiquement sur une scène de T2 pour livrer ensuite une intro avec le plus réussi des face swaps récents. Puis c’est parti pour un bon vieux "de nos jours" et l’influence de Cameron est bien là, avec les bulles de glace et les éclairs pour faire venir les Terminator dans le temps. Réalisé par Tim Miller (Deadpool), Terminator Dark Fate envoie du lourd et tient bon le cahier des charges : poursuite en voitures et camions qui fracassent tout ; action solide, permanente et jamais répétitive ; méchant invincible et un final de 40 minutes proprement hallucinant.
On sort de la salle avec de la nostalgie dans les yeux et un petit sourire en coin. En effectuant un retour aux sources, la franchise s’offre une véritable cure de jouvence. Evidemment, l’arrivée d'Arnold Schwarzenegger est soignée, ses punchlines millimétrées (la vanne sur le Texas fait mouche à tous les niveaux) et cela participe largement à cette agréable sensation de revoir un vieux copain d’enfance toujours aussi sympa. Ce qui est loin d’être évident au regard du réchauffement climatique des sagas concurrentes et autres films de super-héros.
Terminator de Sean French, éditions Akileos
La collection BFI : Les classiques du cinéma propose, comme son nom l'indique, d'aborder en une centaine de pages la production, l'accueil en salle et l'analyse critique d'un film ayant marqué l'histoire du 7e art. Lancée par le British Film Institute, elle est éditée en France par Akileos. Petit format, une centaine de pages, quelques illustrations... un condensé qui ravit le cinéphile.
Dans cet opus, Sean French commence par expliquer pourquoi un film populaire peut nous toucher autant, voire plus qu'un chef-d'oeuvre signé par un grand maître du cinéma. Parfois "grâce à des moments, des détails incongrus que nous en retirons et que nous chérissons : la curieuse apparition d'un comédien célèbre ici, une réplique drôle là, un audacieux mouvement de caméra, un effet de montage amusant, un effet spécial époustouflant (...)". Surtout, il revient sur la méthode de James Cameron, qui s'est formé chez Roger Corman en abordant chaque étape de la production d'un film, de la réalisation au montage, en passant par le scénario et la réalisation des FX. L'auteur règle également la question des "emprunts" et influences (Mondwest, Halloween...) - à ne pas confondre avec du plagiat. L'apport de Schwarzy est décrypté, de même que les 25 scènes du film. Un ouvrage indispensable pour comprendre l'impact durable de Terminator. - Anderton
Terminator de Sean French, éditions Akileos
La collection BFI : Les classiques du cinéma propose, comme son nom l'indique, d'aborder en une centaine de pages la production, l'accueil en salle et l'analyse critique d'un film ayant marqué l'histoire du 7e art. Lancée par le British Film Institute, elle est éditée en France par Akileos. Petit format, une centaine de pages, quelques illustrations... un condensé qui ravit le cinéphile.
Dans cet opus, Sean French commence par expliquer pourquoi un film populaire peut nous toucher autant, voire plus qu'un chef-d'oeuvre signé par un grand maître du cinéma. Parfois "grâce à des moments, des détails incongrus que nous en retirons et que nous chérissons : la curieuse apparition d'un comédien célèbre ici, une réplique drôle là, un audacieux mouvement de caméra, un effet de montage amusant, un effet spécial époustouflant (...)". Surtout, il revient sur la méthode de James Cameron, qui s'est formé chez Roger Corman en abordant chaque étape de la production d'un film, de la réalisation au montage, en passant par le scénario et la réalisation des FX. L'auteur règle également la question des "emprunts" et influences (Mondwest, Halloween...) - à ne pas confondre avec du plagiat. L'apport de Schwarzy est décrypté, de même que les 25 scènes du film. Un ouvrage indispensable pour comprendre l'impact durable de Terminator. - Anderton
Marcel Martial (Promo 89)
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