Sur le web : Public Enemy en rêvait, deux ados américains l'ont fait ! Un gigantesque incendie s'est déclaré sur les hauteurs de L.A., à proximité des fameuses lettres blanches annonçant le royaume du cinéma.
Une impressionnante colonne de fumée s'est élevée au dessus de la ville. Regardez la vidéo et ces photos prises par des Angelinos. A quand l'adaptation cinématographique de la catastrophe ?
Anderton
PS1 : Burn Hollywood Burn est non seulement le titre de la chanson de Public Enemy mais aussi, je viens de le découvrir, celui d'un film de 1998 au casting improbable : Ryan O'Neal (Love Story), Eric Idle (ex-Monty Python), une bande de rappeurs (Coolio, Chuck D de Public Enemy donc, MC Lyte) et... Harvey Weinstein, l'un des fondateurs de Miramax !
PS2 : Au fait, en parlant de lettres blanches, il vous plaît le bandeau titre de notre beau blog ?
PS3 : Non pas de PS3, il paraît qu'elle n'est pas terrible... ;-)
samedi 31 mars 2007
Burn Hollywood Burn
Danny Boyle, mon Sunshine
En salles : Ah Danny Boyle !!!! J'attendais que Black Mamba nous ponde quelque chose sur le fantastique Sunshine ! Elle a eu la primeur d'une interview que j'ai réalisée de mon réalisateur écossais culte (je n'ai pas tout aimé de lui mais bon…) !
Ce type est un passionné ! Il transmet son envie, sa passion, comme rarement rencontré… Lors de cette interview, nous avons bien sûr abordé les thèmes du film, la science-fiction et tout le reste… Nous avons également évoquer brièvement (c'était en bout de course avec l'attachée de presse qui restait à la porte…) 28 Weeks Later, la suite de 28 Days Later, et un éventuel Trainspotting 2.
Concernant le premier, Danny m'a avoué qu'il n'avait pas envie de réaliser lui-même la suite. Il n'est que producteur mais m'a assuré que son successeur, le réalisateur espagnol Juan Carlos Fresnadillo, connu en France pour Intacto, avait fait du très bon boulot. Trainspotting avait eu un effet complètement hallucinant sur toute une génération. Inutile de se piquer, fallait le regarder. Cela ne donnait pas vraiment envie de finir dans une cuvette de chiottes d'un bar cradingue !!!...
Bref revenons à nos piquouzes… Monsieur Boyle a éludé un peu ma question en affirmant qu'il préférait attendre que les acteurs aient passé le cap des 45 ans, aient donc pris un sacré coup de vieux ! On est mal barré : le temps ne semble pas avoir d'effets sur le sexy Ewan McGregor qui aura 36 ans samedi 31 mars !!! Fichtre, il est plus jeune que moi !!!
En ce qui concerne le film… cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film de science-fiction intelligent. C'est le cas de Sunshine. C'est à la fois impressionnant visuellement et intéressant intellectuellement. Un film qui en donne pour le corps et l'esprit avec un soupçon de thriller… J'ai hâte de le revoir !
L'Olive
Les implants de Nicolas : première.fr a enquêté…
Sur le Web : La nouvelle version web du magazine Première a beaucoup de difficultés à se démarquer des sites concurrents sur l’actu ciné.
Elle essaie, temps bien que mal, de nous proposer quelques rubriques originales comme le Glamorama (diaporama de photos d’actrices célèbres ayant vraisemblablement très chaud…Internet a explosé grâce au cul, cochon qui s’en dédie) mais dans l’ensemble ça n’apporte pas grand-chose au schmilblick.
Certaines tentatives de différenciation sont d’ailleurs à la limite du foutage de gueule et manquent singulièrement de second degré. Les "affiches décryptées" nous donnent ainsi accès aux avis d’un "spécialiste" sur la construction graphique d’une affiche. Attention cependant, ne vous attendez pas à un discours sur la rhétorique de l’image et les rapports qu’entretiennent les signifiés d’avec leurs signifiants.
Non, nous sommes là bien loin d’une quelconque sémiologie de l’image. Disons plutôt que l’expert de chez Première nous délivre des indications précieuses sur les orientations marketing implicitement démontrées par les choix visuels. Hum…Bref, il ne nous apprend rien tout en voulant laisser l’impression que c’est déjà pas mal. Toujours est-il que si vous voulez avoir confirmation que ce n’est pas parce qu’il est constipé que Nicolas Cage fronce les sourcils sur l’affiche de Ghost Rider (quoique…) et bien vous savez où allez…
Sentenza (y remet ça)
jeudi 29 mars 2007
La Vengeance dans la peau : la bande-annonce
Essai sur la capillarisation du moi selon Audrey Tautou
En salles - Artistes : Audrey Tautou est une actrice formidable : elle travaille ses rôles à la pointe du cheveu. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les adaptations cinés du Da Vinci Code et d'Ensemble c’est tout : ses prestations capillaires y sont parfaites.
Même si le film de Ron Howard reconstruisait le lien unissant l'artiste Léonard à la société Vinci, ne demandant à être joué que dans les parkings, il est indéniable que la coiffure d'Audrey reflétait à merveille le caractère studieux de son personnage. La rumeur dit que Franck Provost étant absent, elle fit alors appel à Franck Dubosc (qui, a défaut de faire rire, a dû bien se marrer...). Fort de ce succès, Audrey se convainquit qu'une bonne interprétation passait par une bonne coupe.
Trop pro
Lorsque que Claude Berri l'appela pour le rôle de Camille dans l'Harlequin Bobo de Gavalda, elle n'hésita pas : un p'tit tour chez Franck et par ici la monnaie. Le résultat est un peu court mais convient finalement assez bien à son visage mutin. Ensemble, c'est tout et c'est déjà pas mal.
Claude Berri est un professionnel : il tourne avec application et dirige avec précision. Ça ne donne pas forcément un grand film mais ça distille tout juste ce qu'il faut d'émotion. Une p'tite larme et puis s'en va. Y'en a qui trouverait ça dommage...
D'autant plus que Guillaume Canet est charmant (et juste dans le registre du beauf au coeur tendre) et qu'Audrey Tautou est jolie à croquer. Malheureusement trop de professionnalisme tue la créativité : un brin de folie aurait été le bienvenu et aurait surtout permis de dynamiser cette tendre romance déjà vue (et revue). Finalement le film est à l'image du bouquin: il passe vite, sans plus.
Mon conseil : allez-y à l’apéro (c’est pas du solide mais ça ouvre l’appétit) !
Sentenza (Décidément ça va pas)
Ensemble, c'est tout de Claude Berri (sortie le 21 mars) Avec : Audrey Tautou, Guillaume Canet.
mercredi 28 mars 2007
Voir Le Come-back… (Ou pas)
Le Come-back est-il une bonne comédie ? En voilà une bonne question. Pour y répondre, évaluons son potentiel. D’abord, il y a les "Pour" : une reconstitution désopilante des clips des années 80 ; Drew B., trop chou comme toujours ; les yeux bleus de Hugh (et ses déhanchés) ; le sourire de Hugh (et ses déhanchés) ; la classe de Hugh, mais également – ce dont je n’avais pas encore parlé - les déhanchés de Hugh Grant. Tout ça, ça donne envie, c’est évident. Et puis, il y aussi les "Contre", mais les lister serait trop facile, trop gratuit et pas très constructif finalement.
Le Come-back n’est pas un mauvais film. On sourit souvent, on rit parfois, mais il n’arrive pas au petit doigt de pied de… Coup de foudre à Notting Hill, dans lequel Hugh se déhanchait beaucoup moins, mais était toujours aussi craquant. Voilà, je fais ici mon coming-out cinématographique en clamant haut et fort que "Oui, j’aime Coup de foudre à Notting Hill" et que je l’ai vu une bonne trentaine de fois. Et non, il n’y a pas de honte à garder dans un coin de sa DVDthèque un petit film comme celui-là qui vous redonne le sourire en 1h35.
mardi 27 mars 2007
Alpha Dog n’est pas un film beta !
L’histoire : fin du 20e siècle dans le upper L.A., les jeunes gosses de riches sont en quête de sensations fortes. Johnny Truelove (Emile Hirsh vu dans Les Seigneurs de Dogtown) décide de kidnapper le jeune Zack car son frère Jake lui doit de l’argent.
Pendant 3 jours de fêtes rythmées par la drogue, l’alcool et les femmes, la situation va s’engouffrer vers un dilemme quasi shakespearien : la prise de conscience ou la fuite en avant… 38 témoins vont croiser "l’otage" pendant 3 jours et Johnny Truelove se retrouve sur la liste très select des "Fbi most wanted person" !!!
Attention, Alpha Dog n’est pas un film un film de gang de plus, de défonces ou de mauvais garçons, mais bel et bien un film sur la famille, la responsabilité parentale ou plutôt son absence. Et c’est en 39e témoin que nous assistons tranquillement à la longue descente aux enfers de Zack (impeccable Anton Yelchin) qui va vivre une vie d’ado en 3 jours entre découvertes des sens et des interdits. Son frère, l’épatant Ben Foster (Angel dans X-Men 3) nous rappelle Edward Norton dans American History X.
Avec une mise en scène inspirée, des trouvailles visuelles simples mais terriblement efficaces (l’incrustation de textes à côté de chaque personnage apparaissant comme témoins au cours du film) et la photo de Robert Fraisse (Stalingrad, Hotel Rwanda), Nick Cassavetes (John Q et le très beau N’oublie jamais), nous confirme que s’il n’est pas un fils à Papa, il en a quand même les gènes. Et là ou il y a les gènes (de Cassavetes) : y’a du plaisir !!
Ah, j’oubliais, c’est tiré d’une histoire vraie qui a trouvé son dénouement en mars 2005 et ça, ça fait encore plus peur !
Mon conseil : Allez-y et faites vous votre avis !
Marcel Martial (inventeur du fer à cheval)
lundi 26 mars 2007
Hellboy a trouvé un téléphone !
En salles : Le succès de Brice de Nice est vraisemblablement monté à la tête de son réalisateur James Huth. A l'occasion de la sortie de son nouveau film, Hellphone, il confiait : "Le chemin vers la connaissance de soi et la simplicité est essentiel pour devenir un adulte libre et bien dans sa tête". Et il ajoutait : "En fait, le film est une parabole sur les dangers du paraître". Tout un programme...
Pourtant, après avoir visionné la bande-annonce, il semble que le message soit un peu plus concis : un ado skater et désargenté est confronté à l'univers impitoyable des fils à papa richissimes. S'en suit une épopée didactique (et téléphonée) dans laquelle notre ado rebelle, puisqu'il écoute du rock qui tâche, découvrira les désagréments de la fracture sociale, une amitié vraie et l'amour avec capote (quoique vue la niaiserie du propos, il ne serait pas étonnant que notre jeune étalon reste puceau). Le hellcast à lui seul suffirait à prouver l'impuissance des scénaristes : choisir un petit chanteur à la croix de bois (Jean-Baptiste Maunier) pour interpréter un fan d'AC/DC est véritablement une faute professionnelle.
Il y a des films qui doivent être vus avant d'être critiqués. Il y en a d'autres qui doivent être critiqués avant d'être vus. Hellphone fait partie des films à critiquer tout court. Mon conseil : si tu crois toujours aux vertus du biactol et que tu te masturbes sur FHM, ce film est fait pour toi...
Rattrapage : Si tu vas voir le film (en ayant vu la b.-a....) et que tu trouves cette dernière pizza de Huth digeste, tu peux encore réagir…
Sentenza (N’allez pas là-bas)
Les Tortues Ninjas émasculent les Spartiates
Estimations des recettes pour le week-end du 23 au 25 mars 2007
1) TMNT : $25.450.000 (Warner)
2) 300 : $20.510.000 (Warner)
3) Shooter : $14.501.000 (Buena Vista International)
4) Wild Hogs : $14.362.000 (Paramount)
5) The Last Mimzy : $10.200.000 (Sony)
6) Premonition : $10.100.000 (Warner)
7) The Hills Have Eyes II : $10.000.000 (Fox Atomic)
8) Reign Over Me : $8.000.000 (Sony)
9) Pride : $4.000.000 (Lions Gate)
10) Dead Silence : $3.467.620 (Universal)
dimanche 25 mars 2007
300 : Léonidas chéri, n'oublie pas ta lunch box !
En salles - Sur le web : 300 cartonne en salles et c'est mérité. Le film a même réalisé le meilleur démarrage aux States pour un mois de mars (Johnson & Johnson l'ont écrit) et même pour un film classé R, c'est-à-dire interdit aux moins de 17 ans non accompagnés par des adultes.
Or, marketing oblige, la sortie du film est accompagnée d'un déluge de goodies et objets collector. Vous pouvez vous acheter le superbe livre sur la prod du film (The Art of 300), des figurines de spartiates (assumez votre geekitude) et même des répliques de l'épée et du casque utilisés par la bande à Léo.
"Ce soir, on dîne en enfer !"
Plus étonnant, il existe également une lunch box 300. Rappelons qu'aux States, écoliers, collégiens et lycéens ne bénéficient pas toujours de cantines (ils ne savent pas ce qu'il ratent, le céleri rémoulade, le petit suisse...). Les plus jeunes amènent donc leur repas dans une petite boîte en fer ou en plastique (les plus vieux préférant le sac en papier marron, moins joli mais moins con).
Voici donc une lunch box destinée aux gamins mais qui arbore des images tirées d'un film qu'ils n'ont pas le droit d'aller voir (et pourquoi pas une lunch Box La Colline a des Yeux ?) Enfin, la Warner ne manque pas d'humour puisque la boîte en question affiche une phrase célèbre du film : "Tonight, we dine in Hell". Dommage que Léonidas et ses 299 copains n'aient pas pu bénéficier d'une telle mallette à miam-miam. Cela aurait été bien pratique pour l'encas de mi-combat. "Nicomaque, il te reste des olives ?". "Tu fais chier, Apollodore, t'emportes jamais assez à manger". C'est aussi ça, la guerre...
Anderton
samedi 24 mars 2007
Le film adultérin de Chris Rock
Boratz is niiiiice
C'est l'anniversaire de votre petite nièce ? Elle a déjà une douzaine de Barbie, trois Dora l'Exploratrice et une énorme Diddle (oui, j'ai fait des recherches - c'est aussi ça, l'investigation selon CinéBlogywood) ?
Bref, ne perdez plus votre temps dans les allées de Toyz R Us à tenter de vous frayer un chemin entre les poussettes hurlantes et les lutins cavaleurs : offrez-lui cette poupée à l'effigie de Borat !
Le "Boratz", en vrais poils de kazakhs et plastique ukrainien recyclé, fourni avec son V-String en latex vert Tchernobyl, rejoindra les autres Bratz de votre petite cousine. Pensez à fermer la malle à jouets car le Boratz est joueur. Et vicelard.
Bravo à Mad Magazine pour cette superbe trouvaille.
Anderton
jeudi 22 mars 2007
Le démarrage du Jedi
Toujours est-il que le film prend largement la tête du box office français, ce qui est d’ailleurs le cas dans pratiquement tous les pays où il est sorti. Maintenant le film a le profil pour démarrer très fort mais aussi chuter assez vite. A suivre…
Sinon, ce week-end au pays de Jack Bauer : Le Retour des Tortues Ninjas, La Colline a des Yeux 2 (la colline a 2 yeux donc), Shooter (avec Mark Wahlberg) et Reign Over Me (avec Adam Sandler et Don Cheadle). Bref, rien de très excitant.
Johnson&Johnson, ce n’est pas que de la déconne
mardi 20 mars 2007
300 et chocolats (en tablettes)
N’en jetez plus, c’est le film du moment. Le récit, véridique, de cette résistance désespérée de Sparte face à l’invasion perse est magnifié par des choix judicieux de mise en scène : la culotte de cuir sied à merveille aux spartiates taillés dans la créatine, la musique grandiloquente souligne la violence des combats juste comme il faut, l’esthétique léchée des effets visuels rendrait crédible Mimi Mathy en orque du Marineland d'Antibes.
D’accord, c’est un peu simpliste : les méchants sont fourbes et vraiment moches, les gentils sont courageux et plutôt bandants (si les batailles avaient été éclairées à la boule à facettes, on aurait pu se croire au Queen un samedi soir)... Mais qui peut prétendre regarder un match de rugby et s’attendre à ce que les joueurs dissertent avant de se mordre les clavicules ?
300 n’a que la prétention de nous en foutre plein la gueule et il le fait remarquablement.
Tellement bien d’ailleurs qu’en touchant à la perfection, il parviendrait presque à nous faire comprendre ce que nos profs nous rabâchaient sur l’effet cathartique de la tragédie : un bon pain dans la gueule fait toujours du bien, surtout quand il ne s’agit pas de la nôtre. On sort de la projection groggy et content, comme si on avait gagné un match de boxe mais sans les inconvénients du nez cassé et de l’œil arraché .
En résumé : 300 est un film de droite par son manichéisme désinhibé (le roi Sarkonidas va te nettoyer la racaille perse au karsher) et un film de gauche par son mépris total de l’obsession sécuritaire des petits bourgeois (la reine Ségonidas s’en fout de mourir pourvu qu’il y ait combat). Vu des US, c'est une busherie : d'un côté ou de l'autre, que l'on soit spartiate ou à la sauce au Xerxès. Mais dans tous les cas, n’y cherchez pas d’autre message que celui de vouloir nous faire passer 2 heures au paradis des yeux.
Un petit mot sur les acteurs. Gerard Butler est un sublime Léonidas (avec des tablettes de chocolats, évidemment) qui apporte pas mal d'humour à son personnage (ça, c'est aussi une bonne surprise). Quant à Lena Headey , on a surtout envie d'aller la voir dans sa toge en coulisses : elle est bellissime. Les seconds rôles (299 environ) sont tous parfaits.
Mon conseil : allez-le voir en jupe et sandales et n’hésitez pas à hurler, vibrer, suer, pleurer… Bref, faites-vous votre propre avis ! Mais je peux vous assurer qu’en sortant, vous ne regarderez plus Léonidas comme un cousin de Midas (le pro du pot).
Marcel Martial, avec Sentenza
Showest : Las Vegas sa race !
Et bien, c’est super simple, chaque année avant la saison des blockbusters, les studios réunissent tous les exploitants de salles du monde entier et leur montrent leur bi..., euh leur line up. C’est donc l’occasion de voir les premiers visuels de ce qui va nous émoustiller cet été mais aussi de prendre la température des studio et pas par la bouche s’il vous plaît.
2007 ne sera pas l’année de l’originalité mais bien celle des 2 (Les 4 Fantastiques, Evan Tout Puissant), des 3 (Shrek, Pirates de la Caraïbe, Spider-Man, Bourne ou Ocean's 13), des 4 (Die Hard) et des 5 (Harry Potter).
Bon ben, ça, c’est fait ! Reste plus maintenant qu’à aller faire son Patrick Bruel aux tables de poker (quel winner, ce Patrick) et puis, si ça sourit, de se terminer à la Very Bad Thing dans une des chambres du Bellagio (ah Kobe Taï !). Sinon cette année le congrès des exploitants aura lieu à Deauville début octobre… Arrêtez de rire au fond de la salle.
Johnson&Johnson, vos avocats aux prud’hommes
PS : allez, en vrac quelques infos qui circulent sur le net. Zodiac avait disparu du calendrier Warner depuis un mois. Et pour cause, le Fincher serait à Cannes mais pas en compète, tout comme Ocean's 13 (au fait est ce que Danny Ocean est bien le frère de Billy Ocean ?) et le Wong Kar Wai (My Blueberry Night, non, ce n’est pas la suite du film de Jan Kounen) qui serait pressenti pour faire l’ouverture.
Pirates des Caraïbes 3 : la bande-annonce, enfin !
dimanche 18 mars 2007
Superman et Spider-Man : les images exclusives !
samedi 17 mars 2007
L'été de tous les blockbusters
"Je n’ai jamais vu autant de blockbusters en un été", nous a confié Mark Zucker, président de la distribution chez Sony Pictures International. "Je l’attends comme le plus gros été de l’histoire de l’industrie". Voilà, c’est dit !
Mais alors, pourquoi ça ? Tout simplement car la plupart des majors ont joué placé. C’est l’été des suites, avec tout d’abord quatre des franchises les plus rentables de l’histoire : Spider-Man 3, Pirates des Caraïbes 3, Shrek 3 et Harry Potter 5.
Ensuite, il y a aussi Ocean’s 13 qui semble plus près du 11 que du 12. Et ça c’est une bonne nouvelle… En plus, le 13e, c’est Big AL (Pacino). Là dessus, on rajoute Live Free or Die Hard ou le 4e come back de John McLane, Les 4 Fantastiques et le Surfer d’Argent qui s’annonce vraiment supérieur au premier. Saupoudrer de Evan Tout Puissant, la suite de Bruce Tout Puissant et comédie la plus chère de l’histoire (on parle de 220 millions de dollars), et rajouter The Bourne Ultimatum/La Vengeance dans la Peau ou le dernier volet de la trilogie de l’agent amnésique.
Tout cela serait déjà fort, sans trois "nouveautés" qui sont autant de cerises sur le gâteau de l’été US : le mastodonte Transformers ou l’association Spielberg-Bay devrait tout arracher sur son passage ; la souris de Pixar, Ratatouille, devrait avoir sa part du (cheese) cake ; et la famille la plus célebre des USA, record de longévité à la télé US (18 saisons !) déboulera sur les écrans sous le sobre titre Les Simpsons : le film.
De mai à septembre, Warner (HP, Ocean’s 13) , Disney (Pirates…atouille !), Sony (Spidey), Fox (4 Fantastiques, Die Hard 4 et Les Simpsons) et Paramount (Bourne, Shrek 3, Evan) vont s‘étriper à coups de millions de dollars d’affichage et de pubs, pour notre plus grand plaisir.
L’été sera chaud ? bouillant ?? brûlant ???
Marcel Martial (thermomètre buccal)
mercredi 14 mars 2007
M. Night Shyamalan : 80 millions de foutus
Michel Night Shyamalan (Michel. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a juste laissé le M., pour que cela fasse plus mystérieux - ou moins con), l’homme d’un seul film, le Patrick Hernandez du cinéma, a donc été appelé par Tom Rothman (retenez ce nom, il va bientôt avoir une stèle) pour réaliser (mais pas écrire, y a quand même des limites) un thriller paranoïaque (un film américain, quoi).
Chez Fox, Tommy the great pinball wizard est super dans la schlasse vu qu’il a son James Cameron qui a déjà chouré le titre pour lui aussi faire un petit film de derrière les fagots. En plus, Titanic 2 , il le sentait pas top, surtout pour un film de science fiction.
Donc Tom Pouce prend son courage et une limousine pour tenter d’aller dissuader Michel mais voilà, problème, l’Indien ne veut rien entendre, et en plus il le sent super bien, ce film. D’ailleurs, Night se verrait bien dans le rôle principal. Trois lexomils plus tard, TomTom n’a plus qu’une seule solution : filer un script déjà tout fait et limiter les dégâts. Bilan : encore un film lancé pour d’excellentes raisons et 80 millions de dons aux intermittents du pestacle.
Johnson&Johnson, ça soigne aussi la maladie de Parkinson
mardi 13 mars 2007
Olivier Marchal empoigne le Manurhin 73
"Avec 36, il fallait convaincre, et pour MR 73, il va falloir ne pas décevoir…", nous dit Olivier, qui tourne en famille puisque Francis Renaud, Guy Lecluyse et Catherine Marchal font également partie du casting. Promis bientôt les images…
Johnson&Johnson (4 voyelles pour 10 consonnes)
Les Kazakhs "I like" le DVD de Borat
lundi 12 mars 2007
This is Madness ! No, this is Halo 300
dimanche 11 mars 2007
300 : les Spartiates se battent sous les dollars
Chez les frangins Warner, l'ambiance est indescriptible. C'est comme si Hugh Heffner et Pablo Escobar avaient racheté le Pacha à Ibiza. Faut dire que selon le calendrier chinois, l'année 2006 a été l'année de la vautre (souvenez-vous, Poséidon).
Bref, 300 sera le plus gros démarrage d'un film en mars aux States. Ce qui augure d'un bon petit pétage de cinéchiffre le 21 mars prochain. Mais ça , c'est une autre histoire.
Johnson&Johnson, en direct du local telecom
samedi 10 mars 2007
300 et Zodiac : pectoraux et gros boudin
La semaine passée, le Zodiac de Fincher a fuité du boudin. Seulement 13 millions de roubles pour un budget de 65 millions. On l’avait pourtant dit que le film était super intelligent.
En Lituanie, rien cette semaine. "Mais le champ de l’incertitude ne peut rester éternellement en jachère" (J.-F. Larios)
Johnson&Johnson, bientôt coté à la bourse de Stockholm
vendredi 9 mars 2007
Affiches : Les Témoins/Closer, copies conformes
Impression de "déjà vu" ? C’est normal.
jeudi 8 mars 2007
Spielberg lance le projet Tintin
mardi 6 mars 2007
Star Wars : l'étoffe du héros pour 80.000 euros
samedi 3 mars 2007
Pulp Fiction, un film de caractères
jeudi 1 mars 2007
The Devil's Rejects : Bonnie & Clyde version Zombie
Donc c’est le moment de la séance de rattrapage car TDR n’est pas un film gore de plus, mais bien "a hell of a good movie". Rob Zombie (dont le seul nom suffit a faire fuir moult femelles - ici en concert) filme mieux qu’il ne chante et son goût pour le pervers colle parfaitement à la quête désespérée de ses héros qu’il érige en martyrs. Ils sont répugnants, ultra-violents mais on est irrésistiblement attirés par leur quête destructrice qui nous pose en voyeurs.
Leur côté Bonny and Clyde crades, leurs déviances, leurs perversités criantes et leur ultra-violence nous plonge à fond en plein phénomène de catharsis. Bref, on sort de ce film comme d’une machine à essorer : épuisé mais heureux !!!
Le côté définitivement loin du politiquement correct nous balance en pleine poire une sorte de Horde Sauvage du 21e siècle. Un montage au cordeau avec une bande son soignée, des acteurs sublimes et Sheri Moon (Madame Zombie à la ville ) qui nous montre sa lune…
Côté bonus : un deuxième dvd nous rappelle qu’être directeur de prod sur un film de Rob, c’est l’assurance de finir Zombie ! Les making of sont bons et les bonus parfaits. Bref, comme très souvent chez Metropolitan Filmexport : du très bon travail.
Mon conseil : achetez-le et faites-vous votre avis !
Marcel Martial (c’est bon mais c’est sale !)