jeudi 4 octobre 2007

Tim Burton : Sweeney Todd d’abord, puis retour à l’animation

Oyez, oyez, fans de l’Etrange Noël de Monsieur Jack ou des Noces Funèbres, réjouissez-vous ! Le grand Tim Burton aurait décidé de se remettre à l’animation. Le site empireonline.com rapporte que le cinéaste songerait à réaliser une version animée de son propre court-métrage de 29 minutes, Frankenweenie. Sorti en 1984, ce court raconte l’histoire du jeune Vincent Frankenstein qui ressuscite son chien Sparky, le tout dans un univers bizarre, baroque, fantastique, extraordinaire, bref, typiquement burtonien.

Rien n’a été confirmé pour le moment mais c’est une rumeur sympa qui met l’eau à la bouche et nous fera gentiment patienter en attendant le nouveau film du Maître. Sweeney Todd, adaptation cinématographique d’une célèbre comédie musicale de Broadway, doit sortir aux Etats-Unis le 21 décembre (pour voir le teaser, c’est ici). Neuf minutes du film ont été dévoilées en exclu au dernier festival de Venise. Verdict des quelques spectateurs privilégiés : "sanglant et gothique". Tout un programme. Il parait, en effet, qu’en matière d’hémoglobine, de coupage de gorge et de hachage de corps humains, Tim Burton s’est lâché. Au casting, on retrouvera les fidèles du réalisateur : sa femme, Helena Bonham Carter et l’acteur-toujours-au-poste Johnny Depp qui incarne un héros obsédé par la mort et la vengeance. Donc, on récapitule : un Tim Burton macabre et baroque sur fond d’Angleterre victorienne, avec dedans un Johnny Depp sombre et torturé…Ça ressemble à Edward aux mains d’argent, sauf que le héros touchant aurait troqué ses ciseaux pour de vraies armes mortelles et bien tranchantes dans le but de découper des gens. En somme, un Edward frustré et méchant. On en veut, on adore déjà, on en redemande…
Black Mamba (back for good)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis à deux doigts de l'orgasme intellectuel... en espérant que ce sera du vrai Burton à la "Edward" et pas une caricature à la "Big Fish"...

Unknown a dit…

Burton est capable du meilleur ("Edward...") comme du pire ("La planète des singes").

Personnellement, j'ai bien aimé "Big Fish"; original, poétique avec une touche Lynchienne (mais là, je m'enfonce).

En espérant tout de même que ça ne soit pas trop sanglant, ce qui soutirerait toute la poésie de Burton à la mode macabre.