Dossier Festival de Cannes 2025

jeudi 15 mai 2025

Le Festival de Cannes selon Arthur Cios Vandenbroucke (Konbini)

Arthurs Cios Vandenbroucke Festival de Cannes Questionnaire cannois CINEBLOGYWOOD

Au Festival de Cannes, l'agenda d'Arthur Cios Vandenbroucke est plus chargé que l'haleine d'un festivalier au sortir de sa cinquième projection du jour. Nous avons donc soumis au directeur adjoint de la rédaction et chef Cinéma/série de Konbini notre Questionnaire cannois (découvrez toutes nos interviews). Il évoque ses plaisirs solitaires, son oreiller et une fête dans un garage.


Qu'allez-vous faire à Cannes

Couvrir le festival pour Konbini, avec des critiques et des interviews, surtout. Pour le podcast Réalisé sans trucage, où nous enregistrons une émission quotidienne qui critique les films vus la veille. Je vais également diriger deux discussions/panel en public, une première pour moi.

Combien de fois avez-vous participé au Festival ? 

Cette édition 2025 sera ma sixième participation. 

Qu’attendez-vous de cette édition 2025 ? 

J'attends avec beaucoup d'impatience le Bi Gan, le Ramsay, le Serebrennikov.

Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ? 

Je crois que ce j'aime le plus, sont les moments solitaires où je vois un film seul, sans collègue ni ami, et que je pars dans un restaurant quelconque à la sortie pour écrire directement dessus sans en avoir parlé avec personne, avant que mon avis soit influencé par ceux des autres.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?

Quand le site de la billetterie saute, mais cette année ça a l'air d'être fluide. Sinon, la prétention des festivaliers, les avis tranchés non justifiés et le train de vie sur place.

Quel est votre plus beau souvenir ? 

Ça se joue entre la stupéfaction d'une séance de La Zone d'intérêt, la jouissance collective devant The Substance, ou la standing ovation pour Le Lac aux oies sauvages, que j'avais adoré, et où j'étais pas loin d'un Quentin Tarantino qui avait autant adoré le film visiblement. Et en dehors des projections, j'ai fait une interview carrière avec Bong Joon-ho, ma première avec lui, et avant qu'on connaisse le destin de Parasite

Qu’y a-t-il dans votre valise ?

Beaucoup de fringues, un double écran pour mieux écrire et bosser, et mon oreiller.

Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?

Ne pas trop faire de soirée, s'autoriser les micro siestes et marcher entre les séances pour se vider la tête autant que je peux.

Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?

Denzel Washington, à la limite. Mais j'ai plus trop ce rapport là, à force d'entretiens...

Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?

J'avais adoré la fête dans un garage au milieu de Cannes pour le film Rodéo, en 2023. Pas de gens en costard, de la musique vraiment bonne pour une fois... C'était rafraichissant.

Quelle est votre Palme d’or préférée ? 

C'est compliqué parce qu'il y a 4 palmes que je considère vraiment exceptionnelles : Quand passent les cigognes de Mikhail Kalatozov, Sailor et Lula de David Lynch, La Leçon de Piano de Jane Campion, et Oncle Boonmee de Apichatpong Weerasethakul.

Quel est votre programme après le Festival ?

Dormir, et faire une cure sans cinéma (souvent un moment où je joue à un jeu vidéo que je termine en une semaine, ou où je lis les BD que j'ai accumulées depuis le début d'année sans avoir le temps de les lire). 


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photo : Arthur Cios Vandenbroucke

Travis Brickle

 

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