Avec trois films projetés au Festival de Cannes depuis 2015, Julia Kowalski commence à prendre ses habitudes sur la Croisette. Nous avons donc proposé à la cinéaste polonaise de répondre à notre Questionnaire cannois (découvrez toutes nos interviews). Outre la présentation de son dernier long-métrage, elle évoque des baignades, une fête transhumaniste et Quentin Tarantino, bien sûr.
Qu'allez-vous faire à Cannes ?
Présenter Que ma volonté soit faite, mon deuxième long-métrage en sélection à La Quinzaine des Cinéastes.
Combien de fois avez-vous participé au Festival ?
C'est la troisième fois. Première fois pour mon premier long, Crache Coeur à l'Acid en 2015, deuxième fois pour le moyen-métrage J'ai vu le visage du diable, également à La Quinzaine des Cinéastes en 2023.
Qu’attendez-vous de cette édition 2025 ?
Comme à chaque fois : partager mon amour du cinéma avec des gens qui aiment autant que moi regarder des films.
Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ?
Me baigner à l'abri des regards, entre deux interviews.
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
La mauvaise techno à fond les ballons.
Quel est votre plus beau souvenir ?
La masterclass de Quentin Tarantino à La Quinzaine des Cinéastes en 2023.
Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Des lunettes de soleil, un maillot de bain, un masque et un tuba. Et pour cette année, j'ai prévu un parapluie en plus !
Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
J'imagine que je suis là pour faire une étude sociologique sur le milieu du cinéma et ça allège la pression.
Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?
Bong Joon-ho, Brian De Palma, Meryl Streep, Christopher Walken, et beaucoup d'autres...!
Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
C'était dans un duplex donnant sur la Croisette, avec des capsules d'oxygène dans lesquelles on s'enfermait pour fumer, boire, rigoler sans limites, avec des gens se réclamant du transhumanisme. Une soirée mythique avec tous les paradoxes cannois !
Quelle est votre Palme d’or préférée ?
J'en aime beaucoup, mais je dirais Sailor et Lula (1990), parce que le film est dingue, et parce que David Lynch me manque déjà énormément.
Quel est votre programme après le Festival ?
J'ai commencé l'écriture d'un nouveau film. Mais je vais certainement prendre le temps de dormir, de lire en terrasse, de voir des films et des amis, avant de me remettre sérieusement au travail.
photo : Patrick Hadjaj
Anderton
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