En partenariat avec Bonne séance ! - Directeur général de la société Le Meilleur du cinéma, qui regroupe Universciné et Blaq Out, Denis Rostein se rend au Festival de Cannes pour faire son marché. Du business surtout mais également du plaisir pour ce passionné qui n'est jamais blasé. Il répond à notre Questionnaire cannois (découvrez toutes nos interviews), évoquant beaucoup de projections, des soirées Canal ou Dorcel, "sa" Palme d'or inattendue.
Qu'allez-vous faire à Cannes ?
Plein de choses ! Cannes pour moi, c'est un rendez-vous très important pour les relations institutionnelles mais aussi en une semaine je vais voir l'équivalent de 4 ou 5 mois de rendez-vous avec des producteurs ou distributeurs aussi bien français qu'étrangers. Je vais aussi voir des films : ceux dont nous avons acheté les droits de distribution mais aussi des films juste par plaisir.
Combien de fois avez-vous participé au Festival ?
Mon premier festival, c'était en 1998.
Qu’attendez-vous de cette édition 2025 ?
Ce que j'attends, c'est de pouvoir passer des bons moments avec des gens qui sont pour beaucoup des amis mais aussi des relations de business. Et aussi trouver quelques pépites, finaliser des deals. Voilà, c'est un mix de d'utile et d'agréable.
Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ?
Je ne fais pas partie de ces blasés qui se plaignent d'aller à Cannes. Moi, je suis comme un gosse, je suis content d'aller voir des films en avant-première, content d'être sur la Croisette même s'il y a du monde, content de parler cinéma, juste content d'y être.
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
Ce n'est pas méchant, ni de la prétention mais je ne comprends pas que des gens puissent prendre leurs vacances au moment du Festival de Cannes alors que c'est un marché malgré tout professionnel.
Il y en a plein en fait mais mon plus beau souvenir, cela reste mon premier Cannes. J'y vais sans trop savoir à quoi m'attendre et il m'a fallu deux mois pour m'en remettre. Je suis sorti dans des soirées jusqu'à 5h du matin, j'ai même réussi à aller dans des soirées où je ne pensais même pas me retrouver. Il y avait les Hot d'or en même temps donc je me suis retrouvé dans des soirées Colmax ou Dorcel... Quand on est fan de cinéma et de tout ce qui gravite autour, c'est génial. Je ne parle pas que du cinéma X, hein !
Découvrez le Questionnaire cannois de Denis Rostein en vidéo avec le podcast Bonne séance !
Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Brosse à dents, dentifrice, des fringues normales et un smoking que je ne prends que pour aller au Festival de Cannes.
Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
Pendant toute la quinzaine, pas d'alcool. J'essaie de manger de façon équilibrée. Par contre, je me couche tard et je me lève tôt mais le fait de ne pas boire, ça me permet de tenir le coup.
Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?
Al Pacino, Dustin Hoffman.
Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
Lors de mon premier, peut-être deuxième festival, le long des plages, il y avait des soirées qui commençaient à 22h-23h et qui finissaient à 5h-6h et je me rappelle d'une soirée en 1998 ou 1999 où il y avait Eric et Ramzy, Jamel, toute la bande de Canal. Je crois que Cut Killer était aux platines et il n'y avait aucune différence entre les gens, tout le monde dansait, faisait le con et j'étais là, tout jeune. Il y avait un côté un peu surfait mais c'était des soirées incroyables.
Quelle est votre Palme d’or préférée ?
Ce n'est pas le film des frères Dardenne. Il y en a tellement... Pulp Fiction pourrait dans le top... Il y a un film qui n'est pas spécialement mon film préféré, je l'avais acheté sans trop savoir ce qu'on allait en faire, c'était le Laurent Cantet, Entre les murs. On ne sait pas encore aujourd'hui comment il a obtenu la Palme d'or à l'unanimité. Mais ça a été ma Palme d'or, finalement.
Quel est votre programme après le Festival ?
Boulot direct. Je pose les valises et c'est reparti pour un tour. On fait le débrief aux équipes, on confirme certains rendez-vous et puis, job as usual.
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photo : Denis Rostein / Bonne séance !
Marsellus Wallace et Marcel Martial
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