En salles : Il y a une semaine, je me faisais le témoin du buzz autour de la prestation de Marion Cotillard dans La Môme de Dahan. Mais je n’avais pas encore vue ladite prestation. C’est chose faite. Débriefons.
Marion Cotillard est toute petite et toute frêle mais très grande, c’est un fait. Elle est Edith Piaf, de la racine des cheveux à la douleur dans les yeux, du rouge vermillon sur les lèvres aux mains tordues par l’arthrose. Métamorphosée. On ne voit qu’elle, on n’entend qu’elle dans ce film bien mené, mais qui a le défaut de tomber dans le documentaire très bien fait.
Marion Cotillard est toute petite et toute frêle mais très grande, c’est un fait. Elle est Edith Piaf, de la racine des cheveux à la douleur dans les yeux, du rouge vermillon sur les lèvres aux mains tordues par l’arthrose. Métamorphosée. On ne voit qu’elle, on n’entend qu’elle dans ce film bien mené, mais qui a le défaut de tomber dans le documentaire très bien fait.
Le paradoxe, c’est que tout le film évoque la vie douloureuse d’une femme malheureuse, ses passions, ses amours, en un mot ses sentiments, mais en dehors de Marion Cotillard, tout cela manque de vraies émotions. Les reconstitutions sont parfaites, les personnages secondaires (Sylvie Testud, Jean-Paul Rouve, Pascal Gregorry, Clotilde Courau, Emmanuelle Seigner, etc.) forts, les aller-retour entre les époques bien rythmés, tous les ingrédients existent pour faire de La Môme un très bon film, mais pas le biopic du siècle que l’on attendait. Dommage, dommage, mais tout cela n’enlève rien au talent de Marion qui a indéniablement trouvé ici sa véritable consécration.
Black Mamba
2 commentaires:
Super votre site les gars ,continuez !
Hormis la prestation merveilleuse de Marion Cotillard, j'ai été très décue par ce film !
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