En DVD et Blu-ray : Youpi ! Koba Films sort en vidéo ce mercredi la saison 2 de Lucky Man. Co-créée par Stan Lee et Neil Biswas, cette série britannique mêle avec beaucoup d'efficacité enquêtes policières et science-fiction.
On résume (sans spoiler) la saison 1 : Harry Clayton est enquêteur à la police de Londres. Un soir, une belle inconnue lui attache au poignet un bracelet qui lui donne un pouvoir, celui d'attirer la chance. Premier problème : chaque événement bénéfique s'accompagne d'un coup du sort pour l'entourage du flic. Deuxième problème : ce bracelet est impossible à enlever. Troisième problème : un homme mystérieux est prêt à tout pour le récupérer.
Dans les dix premiers épisodes, Harry découvrait son pouvoir, tout en essayant de limiter les dégâts collatéraux et de sauver sa famille des griffes du bad guy. La deuxième saison le confronte à une nouvelle situation : la rencontre d'une femme qui porte... le même bracelet ! Ce qui, au passage, n'arrange pas sa situation de couple déjà mal en point.
Lucky/Unlucky
Avec son accent à couper au couteau, son regard noir et son sourire moqueur, James Nesbitt (Bofur dans la trilogie Le Hobbit, The Missing) continue de camper un Harry attachant, à la fois loyal mais pas très fidèle, roublard et teigneux. A ses côtés, son adjointe Suri (Amara Karan), son boss et un collègue en rédemption ont du mal à canaliser son énergie et à comprendre ses agissements.
Le récit tient toutes ses promesses, entretenant le mystère sur le bracelet, son origine et sur les motivations des personnes qui en connaissent l'existence. Au-delà de cette trame, chaque épisode avance au rythme d'une enquête qui nous fait découvrir les habitants, les métiers et les quartiers de Londres. Une métropole cosmopolite et moderne, magnifiée par une photo chaleureuse de fin de journée. Au programme de cette S02 : un empoisonneur à Brick Lane, une secte homophobe, un cadavre dont l'estomac contient de la chair humaine, des meurtres de transplantés, un assassinat high-tech... Et un cameo du regretté Stan Lee, qui nous enjoint d'apprécier la vie. On suit son conseil et on apprécie l'une de ses dernières créations. Chanceux que nous sommes.
Anderton
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