Buzz : C'est aujourd'hui la Journée mondiale du chien. L'occasion est trop belle de vous faire partager une sélection toute personnelle de quelques films qui ont du chien. Florilège.
A l'époque où Pierre Tchernia proposait aux enfants d'appeler SVP 1515 pour choisir les extraits de films de Walt Disney qui seraient diffusés dans son émission (je vous parle d'un temps...), il y avait toujours une séquence de Quatre bassets pour un danois (The Ugly Dachshund, 1966). Réalisé par Norman Tokar (pas de jeu de mots, trop facile), le film montrait comment une bande de saucisses sur pattes faisait les 400 coups dans la maison d'un couple, échappant à la surveillance de l'autre chien de la famille, un Grand Danois qui, du coup, se retrouvait accusé d'avoir foutu le bordel. Pas un grand film donc mais c'était jouissif de voir la maison se faire ravager par les cabots. Ce concept de film catastrophe canin a été repris notamment avec Beethoven (1992). On se prend à rêver d'un remake par Roland Emmerich.
Evidemment il y a un paquet de braves toutous dans les productions Disney mais j'ai un faible pour Les 101 Dalmatiens (1961), notamment pour sa séquence du début dans laquelle l'expression tel maître, tel chien n'a jamais été aussi vraie.
Avant de faire fondre des millions d'admirateurs et craquer Richard Burton, Elizabeth Taylor illuminait de son joli minois Lassie Come Home (1943). Un mélo dans lequel un colley à poil long était séparé de ses maîtres avant de parcourir la moitié du Royaume-Uni pour les retrouver. Plusieurs suites, remakes et mélos canins ont été produits au cours des années suivantes. C'est ainsi qu'une fois adulte, Liz Taylor a pris la sale habitude de siffler les mâles pour qu'ils accourent à ses pieds tandis que les petites filles ont troqué les chiens pour le poney. Ingrates.
Rien de plus craquant qu'un chien. Surtout lorsqu'il sait chanter. En témoigne Frank dans Men In Black 2 (2002) avec ces covers de I Will Survive et Who Let The Dogs Out. Bon d'accord, Frank est en fait un extra-terrestre mais Will Smith en est presque resté sans voix.
Les chiens ne sont pas tous "trop meugnons". Certains d'entre eux sont de sacrés salopards. Notamment les petits. La preuve avec cette scène culte de Mary à Tout Prix (There's Something about Mary, 1998) des frères Farrelly, dans laquelle Ben Stiller se met au Free Fight avec une boule de poils teigneuse. En même temps, Stiller est un bourreau d'animaux.
A l'inverse, voici une attaque en règle mais contre le meilleur ami de l'homme cette fois-ci : celle de Ken (Michael Palin) et de son doberman contre les gentils toutous de mamie dans Un Poisson nommé Wanda (A Fish Called Wanda, 1988).
Autre chien hargneux, Cujo dans le film éponyme (1983), d'après l'œuvre de Stephen King. Un gentil Saint-Bernard mordu par une chauve-souris devient un monstre sanguinaire qui, après quelques victimes, veut boulotter une brave mère de famille coincée dans sa voiture. Oubliez Beethoven ! Le film de Lewis Teague a d'autant plus choqué le public qu'il montre Dee Wallace, la mère de famille en question, avoir une liaison adultère dans une scène de sexe.Or, Dee incarnait un an plus tôt la mère de Elliott dans E.T. Shocking !
Autre chien très méchant, celui de Dressé pour tuer (White Dog, 1982). En l'occurrence, cette brave bête recueillie par des Américains sans histoire est dressée pour tuer... les Noirs. Un film coup de poing, intelligent, réalisé par le grand Samuel Fuller.
Fidèle, aimant et un peu con, tel est le chien. A l'image de Dug dans Là-Haut (Up, 2009) et surtout de Didier (1997), interprété par l'immense Alain Chabat.
J'aurais pu continuer longtemps mais c'est l'heure de ma promenade.
Anderton
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